• Poltergeists

    Des bruits mystérieux, des craquements sinistres, des odeurs infectes, .....


    On appelle poltergeists ces phénomènes anormaux. Le mot est très ancien : il vient du folklore allemand et dérive de polter (« bruit ») et geist (« esprit »). Avec un peu plus de rigueur, les chercheurs en parapsychologie ont proposé de définir toutes ces manifestations d'esprits frappeurs par le concept de psychokinésie spontanée récurrente, ou PKSR.

    Des bruits mystérieux, des craquements sinistres, des odeurs infectes, des meubles qui s'envolent, des courants d'air glacés, des bruits de voix inexplicables, des jets de pier res, des lévitations involontaires, des installa tions électriques qui tombent en panne, des objets qui disparaissent : les « esprits frappeurs » ont une imagination féconde quand ils veulent manifester leur présence.

    Les premières relations de poltergeists viennent d'Allemagne : peu avant l'an 1000, des chutes de pierre, des coups et des grands bruits ont troublé la tranquillité de Bingen, une petite ville des bords du Rhin. A partir du XIIe siècle, sous l'influence de l'Église, on classe les poltergeists dans la catégorie des phénomènes d'origine diabolique.

    En 1184, au pays de Galles, le domicile d'un certain William Nott est ravagé par une force mystérieuse qui lacère les tentures et répand des ordures. Au XIIIe siècle, Gerald of Walles note l'existence d'un « esprit » qui apostrophe les gens. En 1599, Martin del Rio tente de classer tous les incidents connus : il compte dix-huit .sortes de démons, chacune se spécialisant dans le déclenchement d'un trouble particulier. D'après lui : « La seizième sorte de démons se compose de spectres qui, à cetains moments et en certains lieux, notam ment dans des maisons, sont susceptibles de créer des bruits et des troubles divers. Je ne donnerai pas d'exemples ici, ce phénomène étant parfaitement connu. Certains réveillent le dormeur en cognant sur le matelas et en faisant tomber ledit dormeur du lit. »

    L'étude scientifique des cas de poltergeists commence. Petit à petit, on délaisse l'explication des cas de PKSR par l'influence de « certains éléments ou esprits » pour se tourner alors vers des hypothèses beaucoup plus « naturelles »

    Dans les années quarante, on commence à expérimenter la psychokinésie, ou PK, au laboratoire de parapsychologie de l'université de Duke, aux États-Unis. En Angleterre, les recherches sur les phénomènes de PKSR sont menées par la Société pour la Recherche Psychique. Sir William Barrett est un des animateurs de cette recherche. Il étudie suffisamment de cas pour que les phénomènes de poltergeists soient reconnus comme indubitables. Ce qui ne donnait pas, pour autant, d'explications.
    En Allemagne fédérale et aux États-Unis, les recherches sont beaucoup plus récentes. Elles sont aussi plus rigoureuses et plus systématiques : le recoupement de leurs résultats ai dera d'ailleurs à se faire une idée plus précise du phénomène. En France, enfin, quelques cas célèbres ont longtemps défrayé la chronique, notamment celui du fameux curé d'Ars, régulièrement poursuivi par des esprits frappeurs, in cendiaires ou destructeurs. Quand ils n'étaient pas tentateurs...

    La plupart des données contemporaines sont centralisées par la Gendarmerie nationale, qui les étudie attentivement et qui leur a consacré un petit bureau d'études. Le cas de poltergeists le plus spectaculaire est très récent : il s'est manifesté d'août 1977 à septembre 1978, à Enfield, dans la banlieue nord de Londres. Plus de mille cinq cents incidents de nature PKSR ont été enregistrés, en présence de nombreux spécialistes venus étudier le problème. On a vu, parmi eux, des assistantes sociales, des thérapeutes du langage, des photographes, des psychologues, des prêtres et, bien entendu, des journalistes.

    Des jeunes gens en âge pubertaire

    En majorité, ces phénomènes de PKSR paraissent donc liés à des jeunes gens en âge pubertaire. Est-ce le passage à l'âge adulte qui détermine l'arrivée de ces esprits frappeurs ? N'est-ce pas, plutôt, un phénomène lié à une certaine tension sexuelle ? Les réponses de mandent à être nuancées.L'étude de plus en plus rigoureuse des phénomènes de poltergeists, également appelés « esprits frappeurs » ou bien, en langage plus moderne, cas de « psychokinésie spontanée récurrente » (PKSR), a permis de les relier à un certain type de tension sexuelle. On l'a vu, dans de nombreux cas de PKSR, il y a, non loin du lieu où se manifeste ce phénomène, un ou plusieurs enfants en âge pubertaire.Ce lien entre expériences paranormales et adolescents n'est d'ailleurs pas nouveau : il daterait de l'étude du cas des sœurs Fox, aux États-Unis, en 1840. L'explication la plus couramment avancée est alors que des jeunes filles, parvenues à l'âge de la maturité sexuelle, peuvent emmagasiner des réserves d'énergie suffisantes pour faire tourner des tables, produire des sons étranges ou provoquer des jets de pierres.


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  • Aspects scientifiques, pouvant expliquer certains phenomenes que l'on pourrait qualifier de "vampiriques".

    Aspects scientifiques, pouvant expliquer certains phenomenes que l'on pourrait qualifier de "vampiriques".
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    La legende des vampires existent depuis l'antiquité.
    Les grecs les decrivaient comme les ombres du royaume d'Hadès friandes du sang des victimes. Les Anciens craignaient l'errance sur Terre s'ils n'étaient pas enterrés par leur famille ou leurs amis car le repos définitif venait de l'incinération, etc.

    Mais si tout ceci n'était qu'une simple incomprehension d'un phenomene tout à fait scientifique. Tel qu'une maladie :

    * La rage :
    * l'hyperesthésie : les malades craignent les lumières trop dures (les vampires, celle du soleil), et les fortes odeurs. (les vampires, celle de l'ail)
    * l'hydrophobie : les malades avancés ont d'insoutenables sensations de brulure en cas de contact avec l'eau. (les vampires, avec l'eau bénite)
    * les insomnies : les malades souffrent d'insomnie (les vampires ne vivent que la nuit).
    * la catalepsie
    * un enterrement accidentel : voir le cas d'Alexandre Anderson, rapporté par Colin de Plancey [2]
    * La porphyrie. C'est une forme extrême d'anémie, maladie congénitale très rare (1 cas sur 200000), dûe à une anomalie du composant de l'hémoglobine. Elle se traite par l'injection de molécules d'hémoglobine. Elle se manifeste généralement par une urine rouge, une hyperpilosité (hypertrichose) et des malformations dentaires. Cependant, la « maladie du vampirisme », que l'on peut trouver chez certaines personnes en Transylvanie et en Roumanie, ou dont la lignée génétique remonte à des personnes originaires de ces contrées, n'a aucun lien avec la porphyrie.
    * la Xeroderma pigmentosum qui est à proprement parler la maladie des vampires.
    * les terres riches en arsenic. Les eaux arsenicales préservent les corps, ce qui peut expliquer certains cas de cadavres préservés. Les cas les plus célèbres de vampirisme sont signalés en terre orthodoxe, où la non-putréfaction est signe diabolique (au contraire du catholicisme qui la considère comme un signe divin).
    * la tuberculose : la propagation du vampirisme ressemble beaucoup à celle de la tuberculose

    (en) [3]

    * On dit également que la famille de Dracula était contaminée par une maladie qui nécessitait un apport de sang constant.

    C'est une longue liste, mais cela demontre assez bien ce que je voudrait montrer. L'êttre humain transforme en demon tout ce qu'il ne comprends pas. On a peur de ce que nous n'arrivons pas à comprendre.

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  • sorcellerie

    sorcellerie
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    La sorcellerie est un terme controversé et son histoire est complexe. Selon le contexte et le milieu culturel dans lequel ce mot est employé, il désigne des idées différentes, voire opposées. Chaque société possède ses propres conceptions en matière de tradition, de croyance, de religion, de rites, de rapport à l'au-delà et à la mort et d'esprits bons ou mauvais ; il est parfois impossible de trouver un équivalent d'une culture à l'autre.


    Le terme sorcellerie désigne souvent la pratique de la magie. Selon les cultures, la sorcellerie fut considérée avec des degrés variables de soupçon voire d'hostilité, parfois avec ambivalence, n'étant intrinsèquement ni bonne ni mauvaise. Certaines doctrines religieuses considèrent toute forme de magie comme de la sorcellerie, la proscrivent ou la place au rang de la superstition. Elles opposent le caractère sacré de leurs propres rituels aux pratiques de la sorcellerie.

    Le terme sorcellerie est également employé de façon péjorative en référence à la pratique de la magie. La sorcellerie est alors, dans cette acception, l'accusation portée à l'encontre de ceux qui utilisent des moyens surnaturels pour un usage réprouvé par une majorité de la société. Les croyances en ce type de praticiens de la magie se sont rencontrés dans la plupart des sociétés humaines. De telles accusations ont parfois mené à des chasses aux sorcières. Dans d'autres sociétés , les chamans ou les griots étaient non seulement bien acceptés en tant que praticiens des rituels traditionnels et d'intercesseurs avec les forces et les énergies de l'invisible, mais respectées, parfois craints, et souvent placés en positions socialement dominantes.

    Pour les religions monothéistes occidentales (principalement le judaïsme, le christianisme et l'islam), la sorcellerie fut souvent condamnée et considérée comme une hérésie. La notion de sorcellerie prit une grande importance pour les catholiques et les protestants à la fin du Moyen Âge. À cette époque la sorcellerie a progressivement été assimilée à une forme de culte du Diable. Des accusations de sorcellerie ont alors été fréquemment combinées à d'autres charges d'hérésie contre des groupes tels que les Cathares et les Vaudois.Certains groupes anciens ou modernes se sont parfois plus ou moins ouvertement réclamé d'un culte "sataniste" dédié au mal.

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  • Loup-garou!!!

    Loup-garou!!!
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    Le loup-garou ou lycanthrope est un personnage de légende, vagabond et malfaisant, qui passait pour avoir le pouvoir de se transformer en loup. Le terme « garou » vient du francique werwolf qui signifie déjà « homme-loup » (« wer » représente la même racine que le latin « vir », l'homme). Originellement, wolf voulait aussi dire « voleur ». Le terme latin équivalent est versipelles.

    Selon la légende, lors des nuits de pleine Lune, l'humain loup-garou, se transforme en un loup énorme avec des sens sur-développés et acquiert les caractères attribués à cet animal : puissance musculaire, agilité, ruse et férocité. Il chasse et attaque sans merci ses victimes pour les dévorer, ne contrôlant plus ses faits et gestes, et pouvant tuer de nombreuses victimes en une seule nuit. Les gens se sont mis à chasser les loups, s'en protégeant avec de l'eau bénite et les tuant avec une balle en argent.

    Selon ces mêmes légendes, les loup-garous souffrent de la même répulsion que les vampires pour les choses sacrées et étaient, de même, considérés comme créatures du Diable. Ils se répandaient par morsures, et la malédiction commençait dès la première pleine lune après que la victime se soit fait mordre, et revenait à chaque pleine lune, sans que la victime ne puisse faire autre chose que subir sa malédiction ou mourir.

    De même, selon la légende, les humains loup-garous pouvaient conserver quelques caractéristiques, telles une modification de leur voix et de leurs yeux, des sourcils se rejoignant au-dessus du nez, des ongles légèrement rougeâtres, le majeur un peu plus long, les oreilles implantées un peu plus bas et en arrière de la tête, et de façon générale un peu plus de poils sur les mains, les pieds et dans le dos. En dehors de la légende, les faits historiques concernant la lycanthropie poussent à décrire le lycanthrope comme suit : selon Jean Wier, les malades atteints de lycanthropie sont pâles, ont les yeux enfoncés et la langue fort sèche

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  • Le village de Salem, Les Procès des Sorcières de 1692

    Le village de Salem, Les Procès des Sorcières de 1692
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    En janvier 1692, la soeur et la nièce du Révérend Samuel Parris de « Salem Village » tombèrent malades. Leur état ne s'améliorant pas, le médecin du village, William Griggs, fut appelé. Celui-ci diagnostiqua un ensorcellement, provoquant par la suite les craintes et rumeurs qui conduisirent à la pendaison de dix-neuf hommes et femmes. Un homme fut également écrasé sous des pierres jusqu'à la mort s'en suive, plusieurs autres moururent en prison et beaucoup virent leur vie marquée à jamais.

    Afin de comprendre les évenements des « Salem Witch Trials », il est necessaire de remonter à la période où ces accusations de sorcellerie furent portées. Il existait dans la « Massachusetts Bay Colony » ( colonie de la Baie de Massachusetts ) des tensions courantes, propres à la vie du XVIIème siècle. Ensuite, une forte croyance dans le démon, des dissensions parmi les familles de « Salem Village », une rivalité avec « Salem Towne » à côté, combinée à une récente épidémie de petite vérole et encore la ménace d'une attaque de tribus d'autochtones déjà en état de guerre plus ou moins constant ont créé un climat propice à la peur et a la suspicion. Très vite, les prisons furent remplies par plus de 150 hommes et femmes des villes environnantes de Salem ; en effet, de jeunes filles tourmentées s'étaient écriées de leurs noms comme responsables de leur angoisse. Ils attendaient tous alors passer en justice pour un crime passible de peine de mort dans la Nouvelle Angleterre du XVIIème siècle : la pratique de la sorcellerie.

    En juin 1692, le « Court of Oyer and Terminer » ( écouter et décider ) spécial s'est réunie à Salem pour entendre les fameux cas de sorcellerie. Présidé par le « Chief Justice » ( chef de la justice ), William Stoughton, la cour était constituée de magistrats et de jurés. La première jugée fut Bridget Bishop, de Salem, qui a été déclarée coupable et pendue le 10 juin. Treize femmes et cinq hommes de toutes conditions l'ont suivie à la potence sur trois jours successifs de pendaisons, avant que la cour ne soit dispersée par le Gouverneur William Phipps en octobre de la même année. « The Superior Court of Judicature » (cour supérieure de justice ), formée pour remplacer la « cour des sorcières », rejeta la thèse de preuve spectrale. Cette croyance dans le pouvoir des accusés d'utiliser des formes invisibles ou des spectres pour torturer leur victimes avait pourtant scellé le sort de ceux qui avaient été jugés par le « Court of Oyer and Terminer ». La nouvelle cour relaxa donc ceux qui attendaient passer en justice et pardonna ceux déjà condamnés. Enfin, les « Salem Witch Trials » y prirent fin.

    Au fil des ans subséquents, des excuses, ainsi que des restitutions, furent offertes aux familles des victimes. Des historiens autant que des sociologues ont examiné cet épisode, parmi les plus complexes de notre histoire, pourque nous puissions apprécier les enjeux de l'époque afin de rehausser notre compréhension de certains évenements ultérieurs. La comparaison entre les « Salem Witch Trials » et d'autres exemples plus récents de « chasses aux sorcières », comme le McCarthyisme des années 50, est remarquable.

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