• L’origine du Papier d’Arménie

    L’origine du Papier d’Arménie

     

    L'histoire du Papier d'Arménie débute à la fin du XIXe siècle. Auguste Ponsot, en voyage dans l'Empire Ottoman, se rend en Arménie, appartenant alors au gigantesque empire. Il découvre que les habitants parfument et désinfectent leurs maisons en faisant brûler du Benjoin.
    Réputé depuis l’Antiquité pour ses propriétés antiseptiques, cicatrisantes et expectorantes, le baume de benjoin servait autrefois, en usage externe, pour traiter l’asthme, la toux et les enrouements. On lui attribue des forces purifiantes, dont le principal effet est d’éliminer toutes les émotions et pensées impures et grossières.

    Auguste va « adopter » cette coutume en France avec Henri Rivier, pharmacien. Ce dernier dissout le Benjoin dans de l’alcool à 90º, mélangé avec un support de papier buvard.
    L’« alchimie » qu’a réalisée Henri Rivier va se révéler très utile : le papier d’Arménie est couronné de succès pendant l’exposition d’hygiène de 1888 et de 1889.
    Au cours de celle-ci, convaincus de l'efficacité et du caractère antiseptique du papier, les deux inventeurs placèrent deux morceaux de viande sous deux cloches, faisant brûler dans l'une d’entre elles du Papier d'Arménie. Au bout d'une semaine, la viande ayant "respiré" les effluves du papier était encore consommable, alors que l'autre était faisandée. Une expérience qui a marqué les esprits...!

    Plus récemment, le papier d’Arménie avait été mis en accusation après que des présences quantifiées de benzène et de formaldéhyde avaient été détectées selon une étude portant sur les désodorisants d’intérieurs conduite par le magazine Que Choisir. Dans la même publication, il aurait fallu préciser que sur les soixante-douze produits testés, le papier d’Arménie est le produit ayant le taux le plus faible.

    Aujourd’hui, ce produit est présenté comme un parfum d’intérieur ou parfum d’ambiance, sans gaz propulseur. C’est également un anti-mite, un parfum efficace contre les odeurs de cuisine et notamment de friture, de fumée de cigarette, d’animaux.
    Il est produit à Montrouge, en France, depuis 1885. Sa formule « secrète » reste inchangée.
    Seul le véritable Papier d’Arménie a le droit de porter imprimé sur chaque lamelle la signature d’A. PONSOT.

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