• la comtesse sanglante Elizabeth Batory

    650 victimes 

    La comtesse Sanglante, Elizabeth Báthory650 victimes
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    Personnalité

    Fille de György Báthory d'Ecsed et d'Anna Báthory de Somlyo, Elisabeth Báthory est née en 1560, d'une famille de sang royal comptant dans ses proches parents un cousin-germain prince de Transylvanie, Sigismond Bathory, un oncle qui devint roi de Pologne, des gouverneurs de province, de hauts magistrats, des évêques et un cardinal. Cette famille remontait très loin dans le temps et comptait un certain nombre d'aventuriers hongrois descendant probablement des Huns et qui s'étaient imposés par le sang et la violence, comme il était de règle à ces époques troublées où la Hongrie allait passer d'un paganisme pur et dur à un catholicisme très inféodé à Rome.

    C'est dans cette atmosphère très particulière, encombrée de sortilèges et de traditions ancestrales venus d'ailleurs, que se déroula l'enfance d'Elisabeth Báthory, et cela explique certainement beaucoup de choses concernant le comportement et le mode de pensée de cette comtesse qu'il faut bien se résoudre à qualifier de "sanglante".

    Une lourde hérédité

    On ne peut faire abstraction de la lourde hérédité d'Elisabeth Báthory : sa lignée ne comportait pas que des petits saints et un certain nombre de ses ancêtres avaient été des brutes sanguinaires : un de ses frères était un dépravé pour lequel tout était bon, la plus tendre fillette comme la plus ratatinée des femmes âgées ; une de ses tantes, grande dame de la cour de Hongrie, défrayait la chronique scandaleuse : on disait, "tribade" à l'époque, qu'elle était tenue pour responsable d'avoir déshonoré des douzaines de petites filles. Et puis, la propre nourrice d'Elisabeth, Ilona, qui deviendra son âme damnée, personnage trouble et inquiétant, pratiquant la magie noire et les sortilèges les plus pervers, eut une influence déterminante sur l'évolution de son esprit.

    Les descriptions qu'on possède d'Elisabeth Báthory, ainsi qu'un portrait qu'on en a conservé, nous la montrent d'une grande beauté : "les démons étaient déjà en elle ; ses yeux larges et noirs les cachaient en leur morne profondeur ; son visage était pâle de leur antique poison. Sa bouche était sinueuse comme un petit serpent qui passe, son front haut, obstiné, sans défaillance. Et le menton, appuyé sur la grande fraise plate, avait cette courbe molle de l'insanité ou du vice particulier. Elle ressemblait à quelques Valois dessiné par Clouet, Henri Ill peut-être. Bref, elle dissimulait quelque chose de mélancolique, de secret et de cruel..."

    Jeunesse

    On ne sait pas grand-chose sur la jeunesse et l'adolescence d'Elisabeth, sinon qu'elle se réfugiait souvent dans une solitude farouche. Dès son jeune âge, elle fut confiée à sa future belle-mère qui devait en faire une châtelaine soumise et pieuse, selon la plus pure tradition hongroise. Celle-ci l'assénait de prières et de saintes lectures. Par ailleurs, depuis son plus jeune âge, elle souffrait de maux de tête parfois intolérables qui la faisaient se rouler par terre. Était-ce de l'épilepsie ? Il semble plutôt qu'Elisabeth était en proie à des crises d'hystérie qu'il était tentant (à l'époque) d'assimiler à des crises de possession démoniaque.

    Une mystérieuse maternité

    On prête à Elisabeth Báthory plusieurs aventures masculines avant son mariage et après son veuvage. Toute jeune, immédiatement après sa puberté, elle aurait eu une petite fille d'un paysan. Elle avait quatorze ans et elle était déjà fiancée à Férencz Nàdasdy, un comte appartenant à la meilleure noblesse hongroise, redoutable guerrier qui devint illustre et mérita, par la suite, le titre de "Héros noir de la Hongrie". Il semble alors que, se trouvant enceinte, elle demanda à Orsolya Nàdasdy, mère de son fiancé, laquelle était chargée de sa "protection", la permission d'aller dire adieu à sa propre mère, Anna Báthory, accompagnée d'une seule femme en qui elle avait toute confiance.

    Craignant le scandale et la rupture du mariage de sa fille, Anna Bathory aurait amené secrètement Elizabeth dans un de ses châteaux les plus éloignés, du côté de la Transylvanie, laissant courir le bruit que sa fille, atteinte d'une maladie contagieuse, avait besoin de repos et d'isolement absolus. Elle l'aurait alors soignée, aidée d'une femme venue du château familial de Csejthe et d'une accoucheuse qui avait fait le serment de ne rien révéler. Une petite fille serait née, à laquelle on aurait donné également le prénom d' "Elizabeth" et qui aurait été confiée à la femme de Csejthe, qui avait accompagné sa fille.

    Mariage

    Les noces d'Elisabeth Báthory et de Ferencz Nàdasdy eurent lieu le 8 mai 1575. Elizabeth avait quinze ans, et son mari en avait vingt et un. L'empereur Maximilien de Habsbourg assista lui-même au mariage. Le roi Matthias de Hongrie et l'archiduc d'Autriche envoyèrent de somptueux cadeaux aux nouveaux époux qui s'en allèrent passer leur lune de miel dans le château de Csejthe, dans le district de Nyitra, région montagneuse du nord-ouest de la Hongrie, encore célèbre aujourd'hui par la qualité de ses vignobles, mais aussi pour ses châteaux forts en ruines, ses histoires de fantômes et ses traditions vivaces de vampires et de loups-garous.

    Le séjour de Férencz Nàdasdy fut de courte durée, ses devoirs de combattant l'appelant à la guerre à travers toute la Hongrie et les pays avoisinants. Il laissa donc Elisabeth régner sur le château de Csejthe et sur les vastes domaines qui l'entouraient. Il est probable que la sensualité d'Elizabeth Báthory, fortement éveillée par son mari (qui lui fit d'ailleurs trois enfants : Osolya, Katherine et Pal, qui fut l'héritier tant attendu après des années de mariage), se sentit alors quelque peu frustrée. On lui prêta plusieurs intrigues amoureuses, mais sans lendemain, dont une avec un de ses cousins, le comte Gyorgy Thurzo, futur premier ministre de Hongrie et qui fut d'ailleurs, par la suite, son juge le plus sévère.

    Le visiteur noir

    Le seul tort du mari était d'être trop souvent absent. Un jour de 1586 ou 1587, alors que Férencz Nàdasdy était en plein combat contre les Serbes, on raconte qu'arriva au château de Csejthe, un grand jeune homme au teint cadavérique, nommé Cadevrius Lecorpus. Il était habillé de noir, avait de profonds yeux noirs et de longs cheveux noirs tombant jusqu'aux épaules. Son allure ne laissa pas les servantes de la comtesse perplexes sur l'identité de l'inconnu. D'ailleurs, lorsque celles-ci racontèrent au village de Csejthe que sans doute, Erzébeth avait invité un serviteur du diable, les villageois n'allèrent plus se coucher sans avoir soigneusement barricadé leurs portes et leurs fenêtres avec des planches. Cet homme avait sûrement été une sorte de sorcier, ou de prêtre plein, qui initia Elizabeth Báthory à certaines pratiques magiques. Car elle ne faisait pas mystère de ses fréquentations auprès des mages, des sorcières et autres personnages, toujours féminins, qui officiaient dans les forêts, à l'abri des regards indiscrets.

    Le plus étrange fut que, depuis cette fameuse visite, la comtesse changea de comportement... en effet, durant plusieurs semaines, Elizabeth Báthory ne sortit pas de chez elle et semblait s'être retirée du monde. À son procès, des paysans témoignèrent que pourtant, durant cette période, ils la virent avec une autre femme (une noble travestie), torturer à mort une malheureuse jeune fille. D'après leurs dires, la façon dont elles la battaient était d'une violence inouïe. Premier changement : la comtesse était devenue très violente...

    Veuvage et crimes

    Férencz Nàdasdy mourut en 1604.

    Devenue veuve, Elisabeth Báthory semble n'avoir rien changé à son mode de vie. Les tortures qu'elle infligeait à ses servantes, elle les pratiquait depuis longtemps et son mari le savait parfaitement, considérant celles-ci comme de simples amusements de la part de sa femme.

    L'un des témoignages du procès est catégorique : à la question de savoir depuis combien de temps la comtesse maltraitait les jeunes filles, un témoin répondit : "Elle commença quand son mari était encore en vie, mais alors ne les tuait pas. Le comte le savait et ne s'en souciait guère".

    Recherche de l'élixir de beauté

    On raconte une curieuse anecdote sur la naissance de la fascination d'Elizabeth Báthory pour le sang qui coule : un jour qu'elle avait frappé une servante assez violemment pour la faire saigner du nez, parce qu'elle lui avait tiré les cheveux en la peignant, un peu du sang de la jeune fille tomba sur son poignet ; un peu plus tard, la comtesse crut remarquer que la peau de l'endroit où était tombé le sang était devenue plus blanche et plus douce que la peau environnante ; intriguée, elle se baigna le visage avec le sang d'une des victimes de ses orgies : son visage lui sembla rajeuni et revivifié par le traitement.

    Le souci primordial d'Elizabeth Báthory, depuis son plus jeune âge, avait été sa beauté : elle avait une peur atroce de vieillir et de s'enlaidir. Il n'en fallait pas plus pour qu'elle imagina pouvoir indéfiniment préserver sa beauté grâce à du sang frais de jeunes filles, de préférence vierges, donc revêtues de cette aura magique que confère la virginité. "Le sang, c'est la vie !" mais pour Elizabeth Báthory, la vie, c'était la beauté et la jeunesse.

    Elizabeth Báthory passait son temps au château de Csejthe, faisant également de fréquents séjours à Presbourg et surtout dans la demeure qu'elle avait acquise à Vienne, non loin de la cathédrale, demeure qui semble avoir été marquée aussi par de sanglantes orgies.

    Une équipe de sorcières

    À Csejthe comme ailleurs, Elizabeth Báthory était toujours accompagnée de sa nourrice Jo Ilona et de sa servante Dorottya Szentes, dite Dorko, deux femmes probablement sectatrices d'une de ces mystérieuses cohortes de sorcières avorteuses qui pullulaient encore dans les campagnes de l'Europe centrale. Il semble qu'elles aient été les principales pourvoyeuses de "chair fraiche" de la comtesse, en même temps que ses "agents d'exécution" quand il s'agissait de frapper, de saigner, puis d'enterrer les malheureuses victimes.

    Autour de ce duo infernal, il y avait un homme à tout faire, Ujvari Jano, dit Ficzko et une lavandière, Katalin Beniezky. Elizabeth Báthory vivait au milieu de cette troupe entièrement vouée à son service et à la satisfaction de ses instincts.

    Un autre personnage vint bientôt compléter la sinistre troupe : une certaine Darvulia Anna. Il apparaît que Darvulia était une sorcière de la meilleure tradition, une magicienne noire qui connaissait des formules et des incantations sataniques et qui n'hésitait pas à procéder à des sacrifices humains pour obtenir l'aide des puissances démoniaques. Sans doute Darvulia Anna sut-elle convaincre Elizabeth Bathory, déjà quadragénaire mais toujours très belle, qu'elle connaissait les recettes infaillibles pour prolonger indéfiniment cette beauté.

    Les « vaches à sang » de la comtesse

    Il y avait aussi le personnel « volant », de belles jeunes filles dont Elizabeth Báthory faisait ses servantes, et parfois ses concubines, du moins tant qu'elle y trouvait une certaine nouveauté. Car ces « servantes » disparaissaient les unes après les autres, et il fallait bien que le « personnel paermanant » se chargeât de renouveler un cheptel qui devait être toujours jeune et beau.

    On prétend même que Elizabeth Báthory veillait à ce que ces jeunes filles retenues prisonnières fussent bien nourries et engraissées, car elle croyait que plus elles étaient dodues, plus elles avaient de sang dans les veines, et que plus elles étaient bien portantes, plus la vertu de leur sang était efficace. Plus que jamais, le sang des vierges était à ses yeux un « élixir de jouvence » : Elizabeth Báthory croyait-elle pouvoir échapper au vieillissement et à la mort, et gagner ainsi une éternelle jeunesse ? Il semble qu'il faille prendre très au sérieux cette conviction.

    Les plus belles filles de Transylvanie et de Hongrie, lorsqu'elles étaient repérées par les émissaires d'Elizabeth Báthory, prenaient le chemin du château de Csejthe. Tous les moyens étaient bons : menaces, intimidation, promesses d'argent, achat pur et simple dans certaines familles pauvres. Mais la plupart d'entre elles ne ressortaient jamais plus de la sinistre forteresse.

    Supplices

    On a probablement fort exagéré les récits concernant les supplices infligés à ces innocentes jeunes filles par Elizabeth Báthory et ses âmes damnées. Mais il en est de suffisamment établis pour se faire une idée de l'atmosphère malsaine et macabre qui régnait dans les souterrains du château de Csejthe.

    Les jeunes filles étaient frappées avec violence. Certaines avaient le cou percé. D'autres étaient liées avec des cordes qu'on tordait ensuite afin qu'elles puissent s'enfoncer dans les chairs, ce qui permettait de leur ouvrir les veines et de faire jaillir le sang sur la comtesse.

    On prétend même que ses âmes damnées remplissaient parfois des baignoires de sang et qu'Elizabeth Báthory s'y baignait avec ravissement ; mais comme sa peau délicate ne supportait pas d'être essuyée avec des serviettes, d'autres filles devaient la débarrasser du sang en lui léchant tout le corps avec leur langue. Celles qui, ne supportant pas une telle horreur, s'évanouissaient, étaient sévèrement châtiées avant de servir de victimes à leur tour.

    Arrestation et procès

    Rumeurs et enquête

    Malgré les précautions infinies prises par Erzébeth et ses complices, certaines personnes commencèrent à murmurer. Erszebeth renouvelait sans cesse le personnel de son château, c'est-à-dire des jeunes paysannes que son serviteur Ficzko emmenait, soit de force, soit en amadouant leurs parents avec de belles robes, et la promesse d'une vie meilleure aux côtés de la Comtesse. Seulement, au bout d'un certain temps, les familles de ces jeunes filles se demandaient ce que devenaient leurs enfants, car aucune nouvelle ne leur parvenait, et ce fut le déclencheur des premiers doutes au sujet de ce que pouvait mijoter la Comtesse. Des rumeurs parvinrent jusqu'à la cour de Vienne et les autorités ecclésiastiques, sentant qu'il y avait sans doute des pratiques relevant de l'hérésie ou du paganisme, commencèrent à se livrer à de discrètes enquêtes.

    Le roi Matthias II de Hongrie décida de prendre l'affaire en main. Convaincu, par certains témoignages, que l'héritière des Bathory était coupable de crimes de sang, il ordonna une enquête qu'il confia au gouverneur de la province, lui-même cousin d'Elizabeth.

    Le gouverneur se rendit secrètement à Csejthe et s'informa auprès de certaines personnes de confiance, en particulier le pasteur Andras Berthoni qui avait rédigé un long mémoire dans lequel il accusait Erzébeth d'avoir fait mettre à mort neuf jeunes filles et de l'avoir contraint à les enterrer pendant la nuit. L'envoyé du roi Matthias fut très vite édifié, et, lorsqu'il eut fait son rapport, le roi ordonna l'arrestation de la comtesse Bathory et tous ses complices. Et cette tâche, il la confia à un autre cousin d'Erzébeth, son premier ministre le comte Gyorgy Thurzo, qui avait aussi été son amant.

    Arrestation

    Le 29 décembre 1610, à la tête d'une troupe armée et accompagné du curé de Csejthe et en présence des deux gendres d'Elizabeth, le comte Thurzo, le cousin d'Elizabeth pénétra dans le grand château au moment même où se déroulait l'une de ces orgies sanglantes.

    Ils découvrirent plusieurs douzaines de jeunes filles, d'adolescentes et de jeunes femmes. Certaines étaient affaiblies, presque complètement vidées de leur sang ; d'autres, dans un état d'hébétude totale, étaient encore intactes : c'était le bétail réservé aux prochaines orgies. Par la suite, on exhuma une cinquantaine de cadavres de jeunes filles dans les cours, les dépendances du château et les sous sols.

    Lorsque le comte Thurzo se présenta devant elle, elle ne songea pas un seul instant à nier l'évidence. Aux accusations que lui porta légalement son cousin, la comtesse s'enferma dans un mutisme hautain.

    Procès et condamnations

    Le roi Matthias était décidé à aller jusqu'au bout ; Gyorgy Thurzo et les membres des familles Báthory et Nàdasdy également, même s'ils craignaient de supporter les conséquences d'un étalage public des turpitudes de la comtesse. Il devait y avoir procès mais on prendrait soin de n'y point faire paraître la principale inculpée. On se rabattit sur l'entourage immédiat d'Elizabeth.

    Matthias était résolu à condamner la comtesse à mort, quels que fussent ses liens avec l'illustre famille des Báthory. Gyorgy Thurzo s'y opposa ; il estima qu'en dépit des crimes que la comtesse avait commis, il fallait songer à sa descendance, et il affirma : "Ce n'est pas parce qu'une branche est pourrie qu'il faut abattre tout l'arbre".

    Les principaux complices, Jo Ilona, Ficzko, Dorko et Katalin Beniezky furent condamnés à la décapitation et exécutés.

    Quant à Elizabeth Báthory, elle fut condamnée à être murée vive dans ses appartements privés du petit château de Csejthe : sous la surveillance des juges et du comte Thurzo, des maçons murèrent donc les fenêtres et les portes de ses appartements, laissant le miroir, et qu'une petite ouverture par laquelle on passerait tous les jours de l'eau et de la nourriture. Elle se laissa enfermer sans prononcer une parole.

    Elizabeth Báthory mourut le 21 août 1614. Aux dires de ceux qui la virent dans son dernier sommeil, en dépit de son âge - très avancé pour l'époque - de cinquante-quatre ans, sa beauté était inaltérée.

    Le château de Csejthe est resté maudit. Il est aujourd'hui en ruines et on le dit hanté par la comtesse sanglante, qui continuerait de commettre ses crimes. Ces croyances persistantes font qu'elle est souvent considérée comme un vampire et non comme une femme cruelle obsédée par la vieillesse.

  • Commentaires

    1
    HyperJ
    Vendredi 19 Mars 2010 à 08:57
    elle était folle!
    2
    PRALINES1 Profil de PRALINES1
    Vendredi 19 Mars 2010 à 14:14
    lol bisous
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