• Biographie de Josephine BAKER

    Joséphine Baker, de son vrai nom Freda Josephine McDonald (née le 3 juin 1906 à Saint Louis, Missouri, et décédée le 12 avril 1975 à Paris), est une célèbre chanteuse, danseuse et meneuse de revue. D'origine métissée afro-américaine et amérindienne des Appalaches, elle est souvent considérée comme la première star noire. Elle prend la nationalité française en 1937.

    L'artiste
    Fille de Carrie Mac Donald et d'Eddie Carson, Joséphine quitte le foyer familial à l'âge de 13 ans, et commence à travailler comme serveuse. Elle remporte son premier concours de danse à 10 ans, puis débute à Broadway au Plantation Club.

    Le 2 octobre 1925, elle passe en première partie dans la Revue nègre au Théâtre des Champs-Elysées. Vêtue d'un simple pagne de bananes, elle danse avec une furie suggestive sur un rythme de charleston — une musique alors encore inconnue en Europe — l'interprétation d'un tableau baptisé La danse sauvage. Le scandale fait rapidement place à l'engouement général. Joséphine devient l'égérie des cubistes qui vénèrent son style et ses formes, et suscite l'enthousiasme des Parisiens pour le jazz et les musiques noires. À cette époque, elle rencontre Georges Simenon, engagé comme secrétaire. Malgré le succès réservé à Joséphine Baker, la Revue nègre s'inscrit dans la vision coloniale du monde noir et de l'Afrique qu'a la France de l'époque: Sans malveillance mais réductrice et condescendante.

     

     

    Après une tournée en Europe, Joséphine Baker mène la revue des Folies Bergère de 1927 accompagnée d'un léopard, dont l'humeur fantasque terrorise l'orchestre et fait frémir le public.

    En 1927, la jeune star se lance dans la chanson. En 1931, elle remporte un succès inoubliable avec la chanson J'ai deux amours composée par Vincent Scotto.

    Quelques rôles lui sont proposés au cinéma par des cinéastes tels que Marc Allégret. Ses deux principaux films Zouzou et Princesse Tam Tam ne rencontrent pas le succès espéré. Sur les planches du music-hall, en revanche, elle en vient à faire de l'ombre à la grande Mistinguett.

    Sa tournée de 1936 aux États-Unis ne rencontre pas non plus la réussite escomptée. L'Amérique est sceptique et certains lui reprochent de parler parfois en français, ou en anglais avec un accent français. Elle rentre en France et acquiert la nationalité française en 1937 en épousant un Français, Jean Lion.

     

     


    La femme
    Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, Joséphine agit pour la Résistance, en devenant un agent de renseignement, traité par Jacques Abtey (chef du contre-espionnage militaire à Paris). A cet effet, elle fréquente la haute-société parisienne, puis se mobilise pour la Croix-Rouge. Sa popularité demeure telle que Göring, dit-on, n'osant l'arrêter, la fit inviter à un dîner-spectacle où l'on tenta de l'empoisonner.

    Voyant sa vie menacée en France occupée, elle s'enfuit et gagne le Maroc où elle se met à la disposition des services de renseignement de la France libre, puis de l'Armée de l'air. Elle s'acquitta durant la guerre de missions importantes, et reste connues pour avoir utiliser ses partitions musicales pour dissimuler des messages. À la Libération, elle poursuit ses activités pour la Croix-Rouge, et chante pour les soldats et résistants près du front. Ses activités durant la guerre lui vaudront la Légion d'honneur après les hostilités.

    Le plus grand malheur de sa vie est de ne pas pouvoir avoir d'enfant, suite à une grossesse à l'issue de laquelle Joséphine a accouché d'un enfant mort-né, ce qui lui a valu de subir une hystérectomie.

    Avec Jo Bouillon, qu'elle épouse en 1947, elle achète le domaine des Milandes en Dordogne. Elle y accueille les enfants de toutes origines qu'elle a adoptés et qu'elle appelle sa « tribu arc-en-ciel ». Dans ce domaine où elle emploie un personnel nombreux, elle engloutit toute sa fortune et multiplie les concerts pour poursuivre son œuvre.

    Elle participe en 1963 à la Marche vers Washington pour le travail et la liberté organisée par Martin Luther King. A cette époque, elle est engagée depuis un moment dans l'action de la LICRA.

     



    Alors que Joséphine est pratiquement ruinée, la princesse Grace de Monaco, amie de la chanteuse, d'origine américaine et artiste comme elle, lui offre alors un logement pour le reste de sa vie et l'invite à Monaco pour des spectacles de charité.

    Au cours d'une ultime revue en 1975, elle tombe malade et meurt des suites d'une hémorragie cérébrale le 12 avril. Elle est enterrée au cimetière de Monaco.

    Toute sa vie, elle aura eu à lutter contre des préjugés raciaux. Mais sa persévérance et son courage sont salués par tous. Elle fait figure aujourd'hui de « grande dame » et d'exemple de tolérance et d'intégration. La France démocratique d'après-guerre lui doit beaucoup. Elle est la première femme d'origine américaine à avoir reçu les honneurs militaires français à ses funérailles. Elle comptait, en outre, parmi les grandes figures de la franc-maçonnerie.

    Bertrand Delanoë, maire de Paris, a décidé en juin 2006 (un siècle après la naissance de l'artiste) de donner son nom à la première piscine publique flottante sur Seine, inaugurée en juillet 2006 dans le 13e arrondissement, au pied de la nouvelle passerelle Simone-de-Beauvoir.


    Filmographie


    Die Frauen von Folies Bergères (Joe Francis & Max Obal, 1927)
    La revue des revues (Joé Francis, 1927)
    La sirène des tropiques (Henri Etiévant et Mario Nalpas, 1927)… Papitou
    Le pompier des Folies Bergère (1928)
    La folie du jour (Joe Francis, 1929)
    Zouzou (Marc Allégret, 1934)… Zouzou
    Princesse Tam Tam (Edmond T. Gréville, 1935)… Aouïna
    Moulin Rouge (Yves Mirande, 1940) … Princess Tam-Tam
    Fausse alerte (Jacques de Baroncelli, 1940 et 1945)… Zazou Clairon
    An Jedem Finger Zehn (Erik Ode, 1954)… Une chanteuse
    Carosello del varietà (Aldo Bonaldi & Aldo Quinti, 1955)

    Chansons
    J'ai deux amours (1930). Paroles : Géo Keger et Henri Varna. Musique : Vincent Scotto. En écoutant attentivement les enregistrements de l'époque, on se rend compte qu'elle modifia le premier vers du refrain de sa chanson fétiche (J'ai deux amours, mon pays et Paris…), qui devint après la guerre J'ai deux amours, mon pays, c'est Paris….
    La petite Tonkinoise (1930). Paroles : Georges Villard, adaptées par H. Christiné. Musique de Vincent Scotto. Reprise d'une chanson de Polin (1906).
    C'est lui (1934, tiré du film Zouzou).
    Haïti (1934, tiré du film Zouzou).
    Sous le ciel d'Afrique (1935, chanson d'A. de Badet-Dallin, tiré du film Princesse Tam Tam), avec les Comedian harmonists.
    et aussi : Dis-moi Joséphine (Bela - Lelievre - Varna - Marc Cab), Chant d'amour de Tahiti, Doudou, Mon cœur est un oiseau des îles, Nuit d'Alger, Sans amour"Bye Black Birds"…

     



    Citations
    « Puisque je personnifie la sauvage sur scène, j'essaie d'être aussi civilisée que possible dans la vie. »
    « Un jour j'ai réalisé que j'habitais dans un pays où j'avais peur d'être noire. C'était un pays réservé aux Blancs. Il n'y avait pas de place pour les Noirs. J'étouffais aux Etats-Unis. Beaucoup d'entre nous sommes partis, pas parce que nous le voulions, mais parce que nous ne pouvions plus supporter ça… Je me suis sentie libérée à Paris. »

    Vrais et faux maris…
    Willie Wells : 1919-1920 (divorce). Elle quitta le domicile familial à 13 ans pour se marier avec cet ouvrier fondeur et travailler comme serveuse. Leur union se termina avec la bouteille que Joséphine lui fracassa sur la tête.
    William Howard Baker : 1921-1923 (divorce). Suivant dans le nord des États-Unis la troupe des « Dixie Steppers », elle épousa (à l'âge de 15 ans) William Baker, garçon chez Pullman, à Philadelphie. Elle le quitta pour partir à Paris, conservant son nom qui passa ainsi à la postérité.
    Giuseppe (dit « Pepito ») di Abatino : 1926-1936. L'union entre l'actrice et ce tailleur de pierre italien se prétendant comte n'eut jamais de fondement légal. Il organisa pour elle une tournée mondiale qui débuta en mars 1928. Autriche, Hongrie, Yougoslavie, Danemark, Roumanie, Tchécoslovaquie, Allemagne, Pays-Bas, Argentine, Chili, Uruguay, Brésil : partout, son passage suscita la controverse, aiguisant sa popularité et contribuant fortement à la vente de ses disques et de ses Mémoires. L'échec des Ziegfeld Follies précipita leur rupture.
    Jean Lion : 1937-1940 (divorce). En épousant, le 30 novembre 1937 à Crèvecœur-le-Grand (60), cet industriel de 27 ans qui avait fait fortune dans le sucre raffiné, Joséphine reçut la nationalité française.
    Jo Bouillon : 1947-1957 (séparation en 1961). Ce chef d'orchestre originaire de Montpellier accompagna Georgius, Mistinguett, Maurice Chevalier et Joséphine à Paris et en tournées. Elle vécut avec lui aux Milandes. Ils formèrent et réalisèrent ensemble leur projet d'adopter 12 enfants de nationalités différentes, ce afin de prouver que la cohabitation de "races" différentes pouvait admirablement fonctionner.
    Robert Brady : 1973-1974. Avec ce collectionneur d'art américain rencontré lors de séjours aux États-Unis, elle échangea des vœux de mariage dans une église vide lors d'un voyage à Acapulco (Mexique). Ils se séparèrent au bout d'un an.


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  • Biographie de Jacques BREL

     

     

     

    Jacques Romain Georges Brel, né le 8 avril 1929 au 138 rue du Diamant à Schaerbeek (Bruxelles, Belgique), mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France), est un auteur et chanteur belge francophone (et néerlandophone au début de sa carrière). Il était également acteur et réalisateur de films.

    Peu intéressé par l'école, excepté par les cours de français, il joue des pièces de théâtre en amateur au sein de la Franche Cordée, et son père le fait entrer dans la cartonnerie familiale, travail pour lequel il n'a aucun goût. Il réfléchit très sérieusement à une reconversion, soit dans l'élevage de poules, soit dans la chanson. Il choisit cette dernière voie.

    Le 1er juin 1950, il épouse Thérèse Michielsen, dite « Miche ». Le 6 décembre 1951 naît sa première fille, Chantal, puis France le 12 juillet 1953. Enfin, Isabelle en août 1958 pour laquelle Jacques Brel écrivit une chanson éponyme.

    À partir de 1952, il compose ses premières chansons qu'il chante dans le cadre familial ou lors de diverses soirées dans des cabarets bruxellois. Il fait déjà preuve de cette puissance lyrique, tant dans les textes que dans son interprétation, qui rebute sa famille qui ne l'encourage pas à continuer.
    Il persévère tout de même et, en 1953, sort un 78 tours. Ensuite, il quitte la capitale belge pour se rendre seul à Paris appelé par Jacques Canetti, découvreur de talents, travaillant chez Philips et propriétaire du cabaret Les trois baudets. Sa famille lui coupe alors les vivres. Une nouvelle fille (France) naît : pour Jacques Brel, ce sont les années de galère.
    En janvier 1955, Brel s'est occupé pour une semaine d'avant-programme de Bobbejaan Schoepen dans l'Ancienne Belgique bruxelloise. En 1955, il fait venir sa femme et ses enfants. Ils s'installent à Montreuil. Cela va être l'année de son premier 33 tours. Comme il chante pour des organisations chrétiennes, Georges Brassens le surnomme « l'abbé Brel » (gentiment, les deux hommes étant amis).

    En 1956, il rencontre François Rauber, un pianiste, qui devient son accompagnateur. En 1957, pressé d'achever ses études musicales au conservatoire, Rauber renonce aux tournées à travers le pays ; il est alors remplacé par un autre étudiant du conservatoire. C'est la rencontre avec Gérard Jouannest, qui deviendra son accompagnateur exclusif sur scène, Rauber revenant vers Brel une fois son diplôme en poche pour devenir l'orchestrateur privilégié. Les deux musiciens resteront fidèles à Brel et à son œuvre, au-delà même de sa mort.

    Petit à petit, Brel trouve son public, et rencontre le succès lors de ses spectacles.
    En 1957, c'est le second 33 tours, qui reçoit le Grand prix de l'Académie Charles Cros.
    Et fin 1958, c'est le succès à l'Olympia, en première partie, il est tête d'affiche à Bobino, fin 1959. À partir de là, les tournées s'enchaînent à un rythme infernal, Brel faisant parfois plus de concerts qu'il n'y a de jours par année.

    En 1966, il décide d'abandonner la chanson. Le 16 mai 1967, il donne son dernier récital à Roubaix.

    Mais il ne reste pas inactif pour autant, durant l'été 1967, il tourne le film d'André Cayatte, Les Risques du métier. Puis il commence à voyager en voilier.

    En 1968, à Bruxelles, il crée la version francophone de L'Homme de la Mancha aux côtés de Dario Moreno. En décembre, le spectacle est présenté à Paris.

     

     

    En 1969 il interprète le rôle de Mon oncle Benjamin aux côtes de Claude Jade dans le film d'Édouard Molinaro.

    Il va tourner ensuite dans un certain nombre de films, et en réalisera un lui-même en 1971, Franz (Barbara écrivit une partie de la musique), puis un deuxième qui sort en 1973, Far West, qui fut un échec. Son dernier rôle reste mythique : il campe le dépressif François Pignon, le personnage récurrent de Francis Veber, face au tueur à gages "monsieur Milan", alias Lino Ventura, dans l'Emmerdeur, à nouveau réalisé par Édouard Molinaro.

    Il rencontre également le succès aux États-Unis d'Amérique et au Royaume-Uni. Des traductions en anglais de ses chansons sont populaires et sont enregistrées par David Bowie (Amsterdam), Scott Walker, Terry Jacks, Alex Harvey et Marc Almond. Jacques Brel is Alive and Well and Living in Paris est une comédie musicale américaine qui est jouée autour du monde pendant plusieurs années. Elle comprend des traductions rimantes définitives, assemblées par un ami de Jacques Brel, Mort Shuman en 1968. En 1974, le spectacle est adapté au cinéma (voir la fiche IMDb)

     

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    En 1974, il abandonne tout et part en voilier avec Madly Bamy qu'il a rencontrée lors du tournage du film L'Aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch. Mais il est déjà malade et est opéré d'un cancer au poumon. Il décide de se retirer aux Marquises.
    Pilote privé et propriétaire d'un bimoteur, il y fait avion-taxi pour dépanner les habitants.

    En 1977, il revient à Paris pour enregistrer son dernier album, probablement l'un des plus bouleversants, dans des conditions difficiles que l'on peut imaginer. La chanson Les Marquises, qui clôt l'album, s'achève sur ces paroles "Veux-tu que je te dise / Gémir n'est pas de mise / Aux Marquises". Pour cette dernière, cas unique dans l'histoire de la chanson, il n'y eut qu'une seule prise ... Il retourne aux Îles Marquises après cet enregistrement, avant qu'en juillet 1978 son cas ne s'aggrave. Il est rapatrié en métropole où il meurt en octobre.



    Jacques Brel repose au cimetière d'Atuona à Hiva Oa dans l'archipel des îles Marquises à côté de Paul Gauguin.

    En décembre 2005, il est élu au rang de plus grand Belge de tous les temps par le public de la RTBF.

     

    « Le seul fait de rêver est déjà très important.
    Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir
    et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns.
    Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer
    et d'oublier ce qu'il faut oublier.
    Je vous souhaite des silences.
    Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil
    et des rires d'enfants.
    Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à l'indifférence,
    aux vertus négatives de notre époque.
    Je vous souhaite surtout d'être vous.»

     

    Jacques Brel

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  • Qui était Alfred Nobel?

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     BIOGRAPHIE DU FONDATEUR DES PRIX NOBEL

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    Alfred Nobel voit le jour le 21 octobre 1833 à Stockholm. Son père était un aventurier extravagant, inventeur, architecte du gouvernement égyptien, fabricant de mines sous-marines et de bateaux à vapeur pour les Russes pendant la guerre de Crimée, moment où il fit faillite. Alfred devait en garder un assez mauvais souvenir. Lui même se considérait comme "un avorton qui n'aurait pas même dû voir le jour". Son père a de fermes principes en matière d'éducation: pas d'école, des précepteurs à la maison et la connaissance des langues. Alfred en connaît 5 : le suédois, le russe, l'anglais, le français et l'allemand.
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    A l'âge de 16 ans, Alfred Nobel séjourne en Allemagne, en Russie et aux Etats-Unis. Il écrit des poèmes et rédige des textes littéraires. Il observe, relève, noue des contacts et transmet à son père ses observations. A son retour en Europe il prend la direction d'une usine d'armes de son père en Russie, usine à laquelle ses frères collaborent.
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    Voulant faire ses preuves, Alfred Nobel revient en Suède et fonde sa propre entreprise de production de nitroglycérine, une substance hautement explosive qui provoquera un accident dans lequel le 3 septembre 1864, son jeune frère et 4 ouvriers décèdent.
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    En 1867, Nobel trouve le moyen de rendre moins instable la nitroglycérine en y ajoutant du sable. La dynamite est née. Puis il invente la poudre à canon sans fumée. En 1876, à la tête du la Nobel Explosive Company, il s'installe à Paris dans un Hôtel particulier de l'Avenue Malakoff, avec écurie, jardin d'hiver et laboratoire privé. Il est milliardaire, il a besoin d'une secrétaire, Bertha von Kinsky (plus tard von Suttner), répond à l'annonce. Alfred Nobel tombe amoureux d'elle, mais sans espoir, puisque Bertha retourne en Autriche pour épouser le Baron Arthur Gundakkar von Suttner.
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    Célibataire, il mène une vie plutôt solitaire et se voue entièrement à la science. En 1886, Nobel collectionne les compagnies possède 60 compagnies rassemblées en 2 trusts: 1 trust latin sous l'égide de la Cie française, et l'autre comprenant des Cie anglaises, allemande et est-européennes.
     
    La maxime de Pasteur: "L'ignorance sépare les hommes, la science les approche" est inscrite sur la statue de Nobel.
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    Le testament Nobel
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    Lorsque Alfred Nobel rédige son testament, le 27.11.1895, à Paris, il laisse un capital de plus de 32 millions de couronnes. Ce capital sera employé pour la création d'une fondation et placé en valeurs mobilières dont les revenus seront distribués chaque année à titre de récompense aux personnes qui, au cours de l'année écoulée, ont rendu à l'humanité de grands services. Les finances de chaque Prix, dépendent des revenus de la Fondation Nobel. Depuis 1987, la Fondation Nobel a ouvert au public le capital d'une de ses filiales sous la forme de vente d'actions et d'obligations. Cette ouverture a eu un effet est immédiat : en deux ans, de 1990 à 1992, le capital a doublé.

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    Alfred Nobel n'a jamais expliqué ses motivations concernant l'absence des mathématiques.

    Cependant, on peut avancer trois raisons plausibles : le sujet ne l'intéressait pas, ou lui semblait inapproprié car trop théorique, et enfin le roi de Suède avait déjà fondé un prix à la demande du mathématicien suédois Gösta Mittag-Leffler.

    Une légende circule mentionnant un conflit sentimental entre Nobel et Mittag-Leffler, la femme de Nobel aurait eu apparemment une relation extraconjugale avec ce dernier. Selon Lars Garding et Lars Hörmander, elle est dénuée de fondement.


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  • Commandanté Ché Guevara : Un combat , Un Homme , Une légende

      ” Soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre coeur n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, où que ce soit dans le monde. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire. ” Che Guevara

     Le Ché 

     

    Pourquoi tant d’engouement voire de dévotion à l’icône du Che, notamment le fameux portrait fait par Korda , de Che avec le béret et l’étoile rouge . Ce portrait tiré à des millions d’exemplaires symbolise aussi bien en Occident que dans les Pays du Sud, la résistance, le combat propre, l’abnégation.. Son effigie de héros populaire a acquis, depuis une quarantaine d’années, l’aura d’une icône. Quelque 20 millions de personnes, à travers le monde, posséderaient un tee-shirt à l’image du « rebelle éternel ». 

    Les années soixante dix virent, progressivement, s’installer la fin des illusions de millions de jeunes qui avaient cru changer le monde. C’était compter sans l’impérialisme américain et le goulag russe qui ne voulait pas entendre parler de perturbateurs.

    On pense d’ailleurs, que le Che a été lâché par Castro sur ordre des soviétiques en l’occurrence de Kossyguine qui venait de conclure avec Lindon Johnson un pacte de « coexistence pacifique ».   

    Qui est vraiment Che Guevara ?     Il comprit qu’il n’y avait rien à attendre de l’Union Soviétique. Écoutons-le: « Cuba participe à cette Conférence, d’abord pour faire entendre à elle seule la voix des peuples d’Amérique, mais aussi en sa qualité de pays sous-développé qui, en même temps, construit le socialisme. La lutte contre l’impérialisme pour rompre les liens coloniaux et néo-coloniaux, qu’elle soit menée avec des armes politiques, des armes réelles ou avec les deux à la fois, n’est pas sans lien avec la lutte contre le retard et la misère ; toutes deux sont des étapes sur une même route menant à la création d’une société nouvelle, à la fois riche et juste.(…) Il n’est pas de frontière dans cette lutte à mort. Nous ne pouvons rester indifférents devant ce qui se passe ailleurs dans le monde, car toute victoire d’un pays sur l’impérialisme est une victoire pour nous, de même que toute défaite d’une nation est défaite pour nous. La pratique de l’internationalisme prolétarien n’est pas seulement un devoir pour les peuples qui luttent pour un avenir meilleur, c’est aussi une nécessité inéluctable.. (3). 

     

    C’est lui qui, par la prise stratégique de la ville de Santa Clara, située dans le centre du pays, a fait sauter le dernier verrou et ouvert la voie de la victoire vers La Havane. Quoi qu’il en soit, le 1er janvier 1959, jour du triomphe de la révolution cubaine, Che Guevara est célébré en héros. Il eut comme tout révolutionnaire sa part d’ombre, notamment quand il dirigeait la prison de la Cabanas à la Havane. Plusieurs exécutions eurent lieu.  

    Argentin, né en 1928. Sa famille aurait au XVIIIe siècle, un ancêtre vice-roi de la Nouvelle-Espagne et un autre émigrant irlandais. Ses parents, bohèmes, anticonformistes, appartiennent à la « gauche maté ». Opposants au péronisme, ils militent avec les adversaires de l’hitlérisme. Ils seront fiers de la « carrière » de leur fils.

    A 2 ans, Ernesto subit sa première crise d’asthme, un mal dont il souffrira toute sa vie. Il dompte son corps et sa volonté, joue au football et au rugby. Etudiant en médecine à Buenos Aires, il accomplit sur un vélomoteur bricolé un long voyage de 4 000 kilomètres vers les provinces du nord de l’Argentine. Il y découvre la misère. Beau garçon, sceptique, il va mûrir politiquement, en admirant les exploits de Pancho Villa et de Zapata. Un jour de juillet 1955, il fait la connaissance de Fidel Castro. Entre eux, c’est l’entente à la vie .. à la mort 

    Combattant et médecin, le Che est nommé commandant par Fidel. La prise de Santa Clara, en décembre 1958, sonne le glas du régime. Les révolutionnaires entrent enfin dans La Havane. Le Che est responsable de l’épuration. Il devient l’ambassadeur itinérant du nouveau pouvoir. Sa silhouette martiale paraît familière et son mythe grandit. Il fonde une agence de presse, Prensa Latina, qui recrute des écrivains comme Carlos Fuentes ou Gabriel Garcia Marquez. . Une tournée de deux mois dans cinq pays socialistes confirme son évolution ; Cuba peut devenir une « vitrine » du socialisme en Amérique latine. La lecture de Fanon, un séjour à Alger, des divergences avec Fidel, tout cela pousse le rebelle insatisfait à tourner ses regards vers le continent africain.

     

     

    En décembre 1964 Che Guevara voyage à New York comme chef de la délégation cubaine à l’ONU où il prononce un discours enflammé contre la politique étrangère américaine, participe à une émission télé et rencontre des personnalités aussi différentes que le sénateur Eugene McCarthy, des compagnons de Malcolm X ou les Rockefeller.

    Le 17 décembre, il commence une tournée internationale de 3 mois au cours de laquelle il visite la Chine, l’Égypte, l’Algérie, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Bénin, la République du Congo et la Tanzanie, avec des étapes en Irlande, Paris et Prague. À Pyongyang, il déclare que la Corée du Nord est un « modèle dont Cuba devrait s’inspirer » Lors du fameux discours d’Alger, Che Guevara jeta un pavé dans la mare et les ondes de chocs furent terribles.

     

    « Le socialisme ne peut exister si ne s’opère dans les consciences une transformation qui provoque une nouvelle attitude fraternelle à l’égard de l’humanité, aussi bien sur le plan individuel dans la société qui construit ou qui a construit le socialisme que, sur le plan mondial, vis-à-vis de tous les peuples qui souffrent de l’oppression impérialiste. Comment peut-on appeler ” bénéfice mutuel ” la vente à des prix de marché mondial de produits bruts qui coûtent aux pays sous-développés des efforts et des souffrances sans limites et l’achat à des prix de marché mondial de machines produites dans les grandes usines automatisées qui existent aujourd’hui ? (…) Les pays socialistes ont le devoir moral de liquider leur complicité tacite avec les pays exploiteurs de l’Ouest. Il n’est pas pour nous d’autre définition du socialisme que l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme. Il est entendu que les pays socialistes doivent payer le développement des pays sous-développés » (3) 

    Deux semaines après son retour à Cuba il disparaît littéralement de la vie publique. Son activité en 1965 est un grand mystère. Les causes de sa disparition sont toujours controversées et peuvent être attribuées à diverses raisons : On pourrait citer l’échec de l’industrialisation et surtout la pression des Soviétiques et d’une partie des responsables cubains sur Castro. En effet, ceux-ci désapprouvaient l’alignement économique et idéologique communiste pro-chinois du Che, surtout à une époque où se creusait le conflit sino-soviétique et où l’économie cubaine dépendait de plus en plus de l’Union soviétique. Guevara était considéré par beaucoup comme un avocat de la stratégie maoïste en Amérique du Sud. Ses détracteurs comparaient son plan d’industrialisation au grand bond en avant chinois. 

    En avril 1965, avec quelques volontaires cubains, il rejoint les maquis de l’ancien Congo belge. Mis devant le fait accompli, les hommes de Mulele et de Kabila refusent l’aide qui leur est proposée. Le Che se tourne vers la Bolivie. Le terrain choisi, le Chaco, au paysage aride, lui est hostile. Les Indiens, dépendant de l’armée, dénoncent la guérilla. Régis Debray, venu en Bolivie comme « journaliste », est arrêté. Le piège se referme. Blessé, le Che est finalement exécuté. Mort, photographié, il ressemble au Christ de Mantegna. Castro, qui raconte que le visage de son ami ne cesse de hanter ses rêves, lui dresse un mausolée de paroles. (3)

    Il a fallu attendre cependant, 30 ans pour que Cuba récupère les restes du Che. En 2004, le président cubain Fidel Castro a lancé une vaste campagne humanitaire continentale portant le nom d’Opération Miracle, près de 600 000 personnes de 28 pays, y compris des citoyens étasuniens, ont retrouvé la vue grâce à l’altruisme des médecins cubains. L’élection d’Evo Morales à la présidence de la République de Bolivie en décembre 2005, et sa politique sociale a permis aux Boliviens d’accéder au programme humanitaire lancé par Cuba. Ironie de l’histoire, quarante ans après la mort du Che son exécuteur – le sergent Mario Terán qui a assassiné sur ordre de ses supérieurs Che Guevara, a pu se faire opérer par des médecins cubains dans un hôpital offert par Cuba à la Bolivie d’Evo Morales.

    Il a lui-même raconté à la presse plus tard qu’il tremblait comme une feuille lorsqu’il s’est retrouvé face à cet homme qu’il a vu à ce moment-là “grand, très grand, immense”.Le Che, blessé, assis sur sur un banc de la modeste école, le voyant hésitant et effrayé, a eu le courage qui manquait à son assassin : il a ouvert sa chemise kaki élimée, découvert sa poitrine et lui a crié : “Ne tremble plus et tire ici, car tu vas tuer un homme.” (5) 

    Certains pensent à juste titre que Le Saint Just de la révolution cubaine, dérangeait tout le monde, pas seulement le camp impérialiste mais aussi, son propre camp ? Castro avait pris ombrage de la popularité de Guevara et commençait à le considérer comme une menace. Ce qui fut considéré comme suspect c’est que le Ché n’ait jamais fait une annonce publique de ses intentions. Après la crise des missiles cubains et ce qu’il a pris comme une trahison de Khrouchtchev qui a donné son accord au retrait des missiles sans consulter Castro, Che Guevara est devenu sceptique quant au rôle de l’URSS. Comme révélé dans son dernier discours à Alger, il en est venu à la conclusion que l’hémisphère nord, mené par les États-Unis dans l’ouest et l’URSS dans l’est, exploite l’hémisphère sud.

    Il soutient le Vietnam du Nord dans la guerre du Vietnam et encourage les peuples des autres pays en voie de développement à prendre les armes et a créer « de nombreux Viêt Nam ». Cependant, aussi bien Guevara que Castro sont partisans d’un « front anti-impérialiste uni » et tentent à plusieurs reprises de réconcilier l’Union Soviétique et la Chine. Pressé par la spéculation internationale et les rumeurs quant au destin du Che, Fidel Castro déclare le 16 juin 1965 que le peuple sera informé à propos du Ché quand lui-même l’aura décidé. Le 3 octobre, Castro dévoile une lettre non datée, écrite par Guevara à son attention, dans laquelle il réaffirme sa solidarité avec la révolution cubaine mais déclare son intention de partir combattre à l’étranger pour la révolution. Il annonce également sa démission de tous ses postes au gouvernement, au parti et dans l’armée. Il renonce aussi à la citoyenneté cubaine qui lui a été donnée. Castro révèlera peu après qu’il savait où Guevara était mais qu’il ne le dirait pas, ajoutant que son ancien compagnon d’armes était en bonne santé. (6).  A l’aube du quarantième anniversaire de sa disparition, malgré l’exécrable campagne médiatique occidentale destinée à ternir l’image d’un des plus grands révolutionnaires de l’histoire du XXe siècle, l’exemple du Ché reste « grand, très grand, énorme » et continue de briller « intensément ».  Le combat de Ché Guevara pour la liberté fut un combat pour l’honneur, un combat pour la dignité. L’aura du Che est intact partout dans le monde . Au XIXe siècle , une sorte de sondage en Europe montra que les deux hommes les plus populaires, les plus prestigieux et dont le combat fut un exemple, furent l’Emir Abdelkader et l’Imam Chamyl héros de la Tchéchénie et que Tolstoï admira tant. AU XX e siècle les deux personnalités qui marquèrent le XXe siècle furent aiussi deux géants hors du commun Le Mahatma Ghandi et Che Guevara . Dans cent ans on se souviendra avec émotion de la légende du Che, mais qui se souviendra des puissants actuels ? Que reste-t-il du Che ?  Tous les « révolutionnaires » que nous sommes et qui croient en un monde meilleur ont -ils démérité pour avoir cru en la nature humaine ? Apparemment oui, la victoire du capitalisme sauvage est totale le raz de marée de la mondialisation a fait de l’homme une marchandise. Le sentiment, la dignité humaine sont des monnaies qui n’ont plus court ; Désormais les hommes seront fichés numérisés « adénisés » pour protéger le capitalisme sauvage et accentuer encore plus les fossés multidimensionnels entre un Nord opulent et un Sud tenu soigneusement à la porte du supermarché planétaire. 

     


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  • Biographie de PICASSO

     

    Pablo Ruiz Picasso, né à Málaga (Espagne) le 25 octobre 1881 et mort le 8 avril 1973 à Mougins (France), était un artiste espagnol. Il est principalement connu pour ses peintures, mais fut aussi sculpteur, et est l'un des artistes majeurs du XXe siècle. Il est, avec Georges Braque, le fondateur du mouvement cubiste.

    Pablo Picasso était le premier enfant de Don José Ruiz et Maria Picasso Lopez. Son nom complet était Pablo Diego Jose Francisco de Paula Juan Nepomuceno Crispin Crispiniano de la Santisima Trinidad Ruiz Blasco Picasso y Lopez. Le père de Picasso était peintre et professeur de dessin à l'école de Málaga appelée « San Telmo ». Pablo avait deux soeurs mais aucun frère.

    En 1891, la famille Ruiz-Picasso s'installe à La Corogne. Don José, le père, est nommé professeur à La Lonja de Barcelone, en 1895.


    Premières peintures
    Picasso a ainsi commencé la peinture dès son plus jeune âge, et il réalise ses premiers tableaux à huit ans. Pendant l'été 1895, Pablo découvre Madrid et Barcelone. Il passe ses vacances à Malaga et revient par la mer à Barcelone. À cette occasion, il réalise des marines du voyage. C'est dans l'hiver 1895, qu'il réalise sa première grande toile académique : la Première Communion (Barcelone, Musée Picasso). En 1895, il entre à l'école des Beaux-Arts de Barcelone. Signant d'abord du nom de son père, Ruiz Blasco, il choisit finalement d'utiliser le nom de sa mère, Picasso, à partir de 1901. C'est en 1896, qu'il peint Science et Charité (Barcelone, Musée Picasso). Durant l'été, il passe, de nouveau, ses vacances à Malaga. Picasso y peint des paysages et des corridas.

    En septembre 1897 il part pour Madrid et triomphe, en octobre, au concours d'admission de l'académie San Fernando.

    Il revient à Barcelone en juin 1898, puis part pour Horta, le village de son ami Pallarès, situé au sud de l'Ebre, près de la ville de Gandesa.

    Février 1899, nouveau retour de Picasso à Barcelone, où il s'intègre au milieu d' " Els Quatre Gats " et fait la connaissance de Jaime Sabartès et de Casagemas.

     

      

    Picasso expose le 1er février 1900 à " Els Quatre Gats ". Il part pour Paris avec Casagemas, en octobre, s'installe dans l'atelier de Nonell à Montmartre, rencontre le marchand Pedro Manach et Berthe Weill ; vend quelques pastels à des amateurs. Il rentre à Barcelone 20 décembre, avec Casagemas que Picasso emmène avec lui à Malaga.

    À la mi-janvier 1901, Picasso part pour Madrid. Le 17 février, Casagemas se suicide à Paris. En avril, retour à Barcelone, en mai, départ pour Paris et s'installe au 130 ter [boulevard de Clichy, où Casagemas avait son atelier.


    Période bleue
    La période bleue correspond aux années 1901-1903. Son nom vient du fait que le bleu est la teinte dominante de ses tableaux de cette époque, qui a débuté avec le suicide de son ami Carlos Casagemas, ce qui explique qu'elle soit marquée par les thèmes de la mort, de la vieillesse et de la pauvreté, ce qui ne l'empêche pas d'être satirique. Les pauvres, les mendiants et les aveugles sont largement décrits dans les tableaux de cette époque: Dama en Eden Concert (1903), La Vida (1903), Las Dos hermanas (1904). On peut ajouter que Picasso en peignant ses tableaux exprime la mélancolie. La période rose sera, elle, plus gaie, il utilisera des couleurs telles que le rouge et le rose.

    Entre le 25 juin et le 14 juillet 1901 , Picasso et Iturrino font une exposition à la galerie Vollard, à Paris. Picasso fait la connaissance du poète Max Jacob. Pendant l'hiver, il peint Autoportrait bleu (Paris, Musée Picasso).

    Fin janvier 1902, il va à Barcelone. La galerie Berthe Weill, expose du 1er au 15 avril des œuvres de Lemaire et de Picasso, . Il revient à Paris en octobre avec Sébastien Junyer. Et il montre pour la première fois ses toiles bleues du 15 novembre au 15 décembre dans une exposition de groupe chez Berthe Weill.

    En janvier 1903, Picasso est de nouveau à Barcelone. Au printemps, il débute la toile La vie (Cleveland Museum of Fine Arts).


    Période rose
    À partir de 1904, il s'installe à Paris, au Bateau-Lavoir, dans l'atelier laissé par Paco Durrio. Il y rencontre sa première compagne : Fernande Olivier. C'est le début de la période rose. Comme précédemment, c'est l'utilisation des teintes "rougées" qui explique cette dénomination. Les thèmes abordés sont la joie et l'inquiétude existentielle. Il reste mélancolique et dominé par l'amour ; on y trouve aussi de nombreuses références au monde du zoo et du cirque. Il peint des masques, arlequins, dompteurs et clown. Picasso privilégia pendant cette période le travail sur le trait, le dessin, plutôt que sur la couleur... C'est aussi l'époque des maternités roses.

    Picasso fait la connaissance de Guillaume Apollinaire et d'André Salmon.

    Du 25 février au 6 mars 1905, Picasso expose à la galerie Serrurier, ses premières toiles roses. Au printemps, il peint Les Saltimbanques (Washington, National Gallery). Pendant l'été, il fait un séjour à Schoorl en Hollande, et y peint les Trois Hollandaises (Paris, Musée National d'Art Moderne, dépôt au Musée Picasso).

    En automne, il rencontre Gertrude et Leo Stein. On commence à trouver dans ses toiles le thème de la mort d'Arlequin. Gertrude Stein le présente à Matisse, pendant l'hiver 1906. Le galériste Ambroise Vollard achète la plupart des toiles roses en mars. En mai, il va avec Fernande Olivier pour Barcelone, puis à Gosol, village isolé de haute Catalogne ; le thème des deux frères apparait.

    Le portrait de Gertude Stein ( New-York, Museum of Modern Art), commencé en hiver, est enfin achevé.

     


    Influences africaines
    La période de Picasso sous influence africaine (1907-1909) est marquée au début par les deux figures du côté droit des Demoiselles d'Avignon, qui ont été inspirées par les masques africains que Picasso possédait.


    Cubisme
    De 1907 à 1914, il réalise avec Georges Braque des peintures qui seront appelées «cubistes». Elles sont caractérisées par une recherche sur la géométrie et les formes représentées : tous les objets se retrouvent divisés et réduits en formes géométriques simples, souvent des carrés. Cela signifie en fait qu'un objet n'est pas représenté tel qu'il apparaît visiblement, mais par des codes correspondant à sa réalité connue.

    Le cubisme consiste aussi à représenter sur une toile en deux dimensions un objet de l'espace. Picasso décompose l'image en multiples facettes (ou cubes, d'où le nom de cubisme) et détruit les formes du réel pour plonger dans des figures parfois étranges (comme une figure représentée sur une moitié de face, et sur l'autre de côté ).

    L'œuvre fondatrice du cubisme est Les Demoiselles d'Avignon. Cette peinture fut commencée pendant l'hiver 1906-1907, et achevée début juillet 1907.

     

    Au début de l'été, Daniel-Henry Kahnweiler fait une première visite au Bateau-Lavoir. En octobre, a lieu une rétrospective Cézanne au Salon d'automne. Pendant l'hiver 1908, Picasso peint L'Amitié (Leningrad, Ermitage), Nu debout (Boston, Fine Arts Museum). Il séjourne à la Rue-des-Bois, village à 60 km au nord de Paris, durant l'été et en octobre, il propose la version définitive des Trois femmes (Leningrad, Ermitage).

    En mai 1909, il va à Barcelone, et à Horta de Ebro avec Fernande Olivier. Là, il peint les Paysages (New-York, Museum of Modern Art). À Paris, en septembre, il déménage au 11 boulevard de Clichy, et réalise des sculptures : Tête de Fernande (Paris, Musée Picasso).

    En 1910, il fait les portraits d'Ambroise Vollard (Moscou, Musée Pouchkine), de Uhde (St.Louis, Collection Pulitzer) et de Daniel-Henry Kahnweiler (Chicago, Art Institute). Picasso part pour Céret, village de Catalogne française, en juillet 1911. Fernande Olivier et Braque le rejoignent en août. Le 5 septembre, il rentre à Paris. Picasso est absent de la salle cubiste au Salon d'automne qui commence le 1er octobre.

    À l'automne, entre dans sa vie, Eva Gouel, qu'il appelle " Ma jolie " dans ses toiles.

    Les premiers collages et les premiers assemblages sont réalisés pendant l'hiver 1912, Nature morte à la chaise cannée (Paris, Musée Picasso), Guitare(s) en carton (Paris, Musée Picasso). Le 18 mai, il part de Céret pour Avignon et le 25 juin s'installe à Sorgues. Il déménage 242 boulevard Raspail.

    Picasso et Daniel-Henry Kahnweiler signe le 18 décembre une lettre-contrat. Vers le 10 mars 1913, il va avec Eva Gouel, à Céret. Le verre d'absinthe est peint au printemps 1914. Après le départ pour Avignon, en juin, il fait un retour au portrait, en juillet. Éva meurt le 14 décembre 1915.

    Trois formes de cubisme émergent : le précubisme, ou cubisme cezannien, le cubisme analytique et le cubisme synthétique.


    Les ballets russes
    Pendant la Première Guerre mondiale, Picasso séjourne à Rome avec Jean Cocteau, à partir du 17 février 1916. Il s'installe Via Margutta, d'où il voit la Villa Médicis. Outre de nombreux portraits dessinés, il peint L'Italienne, L'Arlequin et femme au collier. En mai, Cocteau présente Diaghilev à Picasso. Il travaille comme décorateur pour le ballet Parade de Léonide Massine et les Ballets russes de Serge de Diaghilev, sur une musique d’Erik Satie. Il rencontre Stravinsky et la danseuse Olga Khokhlova qui devint sa femme. Dans une veine décorative, Picasso réalisa plusieurs portraits d’elle et de leur fils (Paul en Pierrot en 1925).

    Fin mars 1917, il voyage à Naples et à Pompei et revient à Paris, fin avril. Le 18 mai, la première de Parade a lieu au Châtelet. Puis en juin, Picasso part pour Madrid avec la troupe de Diaghilev et Olga, et le 12 juillet, un banquet est offert en son honneur à Barcelone.

    Du 23 janvier au 15 février 1918, Picasso expose avec Matisse chez Paul Guillaume. Il se marie avec Olga à l'église russe de Paris, le 12 juillet. Cocteau, Max Jacob et Apollinaire sont les témoins. Pendant un séjour à Biarritz, il peint Les baigneuses (Paris, Musée Picasso).

     

     


    En mai 1919, Picasso part pour Londres travailler au ballet Le Tricorne sur une musique Manuel de Falla. Pendant l'été, il séjourne à Biarritz chez Mme Errazuriz puis s'installe avec Olga à Saint-Raphaël (Côte d'Azur).

    Son fils Paulo nait le 4 février 1921 . Durant l'été, il s'installe avec Olga et Paulo à Fontainebleau. Il y peint les Femmes à la fontaine (Paris, Musée Picasso et New-York, Museum of Modern Art) et Les trois musiciens (New-York, Museum of Modern Art et Philadelphie, Museum of Art). En juin 1922, lors d'un séjour à Dinard (Bretagne, Côte de la Manche), il peint Deux femmes courant sur la plage (La course) (Paris, Musée Picasso). Puis, en décembre, il réalise le décor pour L'Antigone de Cocteau, créée par Charles Dullin au Théâtre de l'Atelier. En 1923, il fait un nouveau séjour estivale sur la Côte d'Azur (Cap d'Antibes) et peint La flûte de Pan (Paris, Musée Picasso). Et c'est en 1924, en été, alors qu'il se trouve à la villa La Vigie à Juan-les-Pins (Côte d'Azur), qu'il fait son Carnet de dessins abstraits et qu'il peint Paul en arlequin (Paris, Musée Picasso).

    Pendant cette période des années 1920, dans un climat de reconnaissance mondaine, il peignit des tableaux marqués par un retour à la figuration et au classicisme : Trois Femmes à la fontaine (1921), et des œuvres inspirées par la mythologie comme les Flûtes de Pan (1923).


    Surréalisme
    L’année 1925 fut celle d’une rupture radicale dans la production du peintre. Il peignit des tableaux très violents montrant des créatures difformes, convulsives, prises dans les rets d’une rage hystérique : Femme dans un fauteuil (1926) et Baigneuse assise (1930). L’influence des poètes surréalistes fut indéniable dans cette volonté de dépeindre de l’intérieur l’enfer personnel. Cependant il adoptait une approche plus pragmatique que celle du "rêve calqué sur la toile" des surréalistes.

    En juin-juillet 1925, il achève La danse (Tate Gallery) et peint Le baiser (Musée Picasso, Paris). Le 14 novembre, il participe à la première exposition surréaliste de la Galerie Pierre. En 1926, il fait Le peintre et son modèle (Paris, Musée Picasso), les Guitare(s) à clous, (Paris, Musée Picasso). C'est en janvier 1927 qu'il rencontre Marie-Thérèse Walter. Il exécute le grand collage du Minotaure (Paris, Musée National d'Art Moderne) en janvier 1928,et à l'automne, réalise des sculptures en fer avec Julio González. C'est au printemps 1929 qu'il peint La femme au jardin (Paris, Musée Picasso). C'est l'année aussi de ces dernières vacances à Dinard. Il peint le Grand nu au fauteuil rouge (Paris, Musée Picasso) et en février 1930 : Crucifixion. À l'automne 1930, Marie-Thérèse déménage au 44, rue de la Boétie. Il achète le château de Boisgeloup, près de Gisors, 80 km au nord-ouest de Paris, en juin, et s'y installera en mai 1931.

    Deux figures au bord de la mer (Paris, Musée Picasso) est peint en janvier 1931, et en mars, Nature morte sur un guéridon.

    Cette année-là, voit l'édition de deux livres majeurs : Les Métamorphoses d'Ovide (Lausanne, Skira) et Le Chef d'œuvre inconnu de Balzac (Paris, Ambroise Vollard).

    En 1932, Jeune fille devant le miroir (New-York Museum of Modern Art) est finie. Une rétrospective à la galerie Georges Petit, puis au Kunsthaus de Zurich, a lieu en juin. Picasso travaille à Boisgeloup aux têtes sculptées d'après Marie-Thérèse et à la série de dessins d'après La Crucifixion de Grünewald.

    Le premier numéro de Minotaure avec une couverture de Picasso, parait le 25 mai 1933. Il passe les vacances de l'été 1933 à Cannes avec Olga et Paulo. En septembre, il peint à Boisgeloup, La Mort du torero (Paris, Musée Picasso).

    De juin à septembre 1934, il fait des séries de corridas, peintes, dessinées et gravées. En août, il voyage en Espagne avec Olga et Paulo, et se rend aux corridas de Burgos et de Madrid. Il visite le Musée d'Art catalan de Barcelone. Il réalise une série de sculptures à texture moulée : Femme au feuillage, Femme à l'orange (Paris, Musée Picasso).

    Au printemps 1935, la galerie Pierre expose des papiers collés. Minotauromachie est gravée. Il se sépare d'Olga en juin, et le 5 octobre, nait Maya, fille de Marie-Thérèse.

    Le 25 mars 1936 voit le départ secret de Picasso avec Marie-Thérèse et Maya pour Juan-les-Pins Il fait des gouaches et des dessins sur le thème du Minotaure. Cette même année, il est nommé Directeur du Musée du Prado. Début août, Picasso part pour Mougins et Dora Maar l'y rejoint.

     

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    Guernica et pacifisme
    À la suite du bombardement, le 26 avril 1937, de Guernica pendant la guerre civile espagnole, Picasso réalise l'une de ses œuvres les plus célèbres : Guernica. Elle symbolise toute l'horreur de la guerre et la colère ressentie par Picasso à la mort de nombreuses victimes innocentes, causée par le bombardement des avions nazis à la demande du général Franco.
    Chez lui à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, Picasso aurait rencontré dans son atelier des officiers allemands très intéressés par son travail. Les officiers apercevant la célèbre peinture Guernica lui auraient demandé : « C'est vous qui avez fait ça ? », Picasso aurait répondu : « Non, c'est vous ».
    Très opposé à la guerre, il peint la célèbre Colombe de la paix (1949) à l'occasion de son adhésion au Conseil Mondial de la Paix. Il reçoit à ce titre un prix international de la paix en 1955.


    Guernica fut exposé dans le Pavillon Espagnol de l'Exposition Internationale.

    En octobre-décembre 1937, il peint La femme qui pleure (Paris, Musée Picasso), puis en 1938, fait un grand collage , Les Femmes à leur toilette (Paris, Musée National d'Art Moderne).

    En juillet 1938, il va à Mougins avec Dora Maar. Début juillet 1939, avec Dora Maar, il part chez Man Ray à Antibes, d'où le tableau Pêche de nuit à Antibes (New-York, Museum of Modern Art). De septembre 1939 au début de 1940, il est à Royan, Séquence de Femmes au chapeau.

    En 1941, il écrit sa première pièce surréaliste, Le Désir attrapé par la queue, publiée en 1944.

    Entre 1942 et 1943 il réalise l'assemblage, Tête de taureau (Paris, Musée Picasso), L'Aubade (Paris, Musée National d'Art Moderne), L'Homme au mouton (Paris, Musée Picasso).

    Il rencontre Françoise Gilot en mai 1943.

     




    Engagement au parti communiste
    Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, ses tableaux deviennent plus optimistes, plus gais, montrant, comme l'indique le titre d'un tableau de 1946, la Joie de vivre qu'il ressent alors.

    Le 19 mars 1944 a lieu une représentation privée du Désir attrapé par la queue. Picasso habite chez Marie-Thérèse durant l'insurrection de Paris, en août 1944. Il adhère, le 5 octobre, au Parti communiste français et le 7 octobre s'ouvre le Salon d'Automne et la rétrospective Picasso.

    Le charnier (New-York, Museum of Modern Art) est peint en avril-mai 1945. Picasso part avec Dora Maar pour le Cap d'Antibes, en juillet, et le 26 novembre Françoise revient vivre chez Picasso.

    En 1946, Picasso rejoint Françoise à Golfe-Juan, il visite Matisse à Nice. Puis en juillet, avec Françoise , il part pour Ménerbes (Vaucluse). En août, il s'installe chez Louis Fort à Golfe-Juan, et débute le travail au château d'Antibes en octobre.


    Période de Vallauris
    Le 15 mai 1947, nait son fils Claude. En juin, il part pour Golfe-Juan. Lorsque Picasso visite Vallauris à l'été 1946, il se rend chez Georges et Suzanne Ramié et modèle trois pièces de céramique. Lorsqu'il reviendra l'année suivante, il retrouve ses pièces et débute alors une période intense de production de céramique qu'on estime à près de 4500 pièces. Il s'installera à Vallauris en 1948 avec Françoise Gilot.

    Le 25 août 1948, Picasso va au le Congrès des Intellectuels pour la Paix à Wroclaw. Il revient à Vallauris à la mi-septembre. Il peint les deux versions de La cuisine (Paris, Musée Picasso et New-York, Museum of Modern Art).

    En février 1949, La colombe est choisie par Aragon pour l'affiche du Congrès de la Paix qui ouvre à Paris le 20 avril. Le 19 avril, nait Paloma.

    Le 6 août 1950, Laurent Casanova inaugure L'homme au mouton à Vallauris. Picasso exécute La chèvre, La femme à la poussette, la Petite fille sautant à la corde (Paris, Musée Picasso).

    Le 15 janvier 1951, il peint Massacre en Corée (Paris, Musée Picasso).

    En 1952, il dessine La guerre et la Paix pour la décoration de la chapelle de Vallauris, il écrit une seconde pièce de théâtre : Les quatre petites filles.

    L'affaire du Portrait de Staline dans Les Lettres françaises se déroule en mars 1953. Françoise Gilot part pour Paris avec les enfants.

    Il fait les portraits de Sylvette David, en avril 1954. En juin, il rencontre Jacqueline Roque. C'est en décembre que débute la série des variations sur les Femmes d'Alger de Delacroix. Il s'installe en mai 1955, avec Jacqueline, à la villa La Californie à Cannes. En juin , a lieu une rétrospective au Musée des Arts Décoratifs. Pendant l'été il travaille avec Henri-Georges Clouzot pour le film le Mystère Picasso.

    En 1956, Les baigneurs, les sculptures en bois (Stuttgard, Staatsgalerie) sont coulées en bronze (Paris, Musée Picasso). Il peint L'atelier de La Californie (Paris, Musée Picasso).

    Le 17 août 1957, il commence le travail sur Les Ménines (Barcelone, Musée Picasso).

    Le 29 mars 1958 a lieu la présentation de la décoration pour l'UNESCO : La chute d'Icare. n septembre, Picasso achète le château de Vauvenargues et peint La baie de Cannes (Paris, Musée Picasso).

    Les premiers dessins d'après Le déjeuner sur l'herbe de Manet sont faits le 10 août 1959.

    Il se marie avec Jacqueline à Vallauris, le 2 mars 1961, et en juin, s'installe au mas Notre-Dame-de-Vie à Mougins (près de Cannes). Il travaille sur les tôles découpées et peintes, La chaise, la Femme aux bras écartés, la Femme à l'enfant, les Footballeurs (Paris, Musée Picasso).



    En novembre 1962, il peint, l'enlèvement des sabines dont une version se trouve au Musée National d'Art Moderne de Paris.

    L'inauguration de la rétrospective au Grand Palais et au Petit Palais se déroule le 19 novembre 1966.

    Au printemps 1967, Picasso est expulsé de son atelier des Grands-Augustins.

    En janvier 1970, le Musée Picasso de Barcelone reçoit la donation des œuvres conservées par sa famille. Une exposition se déroule au Palais des Papes d'Avignon de mai à octobre.

    En avril 1971, la galerie Louise Leiris expose les 194 dessins réalisés entre le 15 décembre 1969 et le 12 janvier 1971. Nouvelle exposition à la galerie Louise Leiris, en janvier 1973, qui montre cette fois les 156 gravures réalisées entre fin 1970 et mars 1972.

    Picasso meurt le 8 avril 1973, et est enterré dans le parc du château de Vauvenargues dans les Bouches-du-Rhône.

    Une exposition de 201 toiles se tient au Palais des Papes d'Avignon de mai à septembre 1973

     

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    Œuvres
    La Première Communion (1895-1896)
    Femme à la mantille (1894), Musée Picasso (Málaga)
    Autoportrait mal coiffé (1896) Musée Picasso (Barcelone)
    Autoportrait aux cheveux courts (1896), Musée Picasso (Barcelone)
    Autoportrait (1899-1900)
    Autoportrait Yo, Picasso (printemps 1901), collection particulière (New York)
    Maternidad, Picasso (1901)
    Autoportrait : Yo (1901), John Hay Whitney Collection (New York)
    Dans un café (1902)
    Autoportrait (fin 1901), Musée Picasso (Paris)
    Madame Soler (1903), Pinakothek der Moderne, Munich
    Dama en Eden Concert (1903)
    Repasseuse(1903)
    La Tragédie (1903)
    La Vie (1903)
    Portrait de Jaime Sabarté (1904)
    Harlekin, assis (1905)
    Les Saltimbanques (1905)
    La Femme à l'éventail (1905)
    Portrait de Gertrude Stein (1906)
    Tête d'un jeune homme (1906)
    Tête d'une femme (1906)
    Deux nus (1906)
    Autoportrait (printemps 1906), Gellman Collection (Mexico)
    Autoportrait (été 1906), collection particulière
    Autoportrait à la palette (été/automne 1906), Philadelphia Museum of Art (Philadelphie)
    Marin, roulant une cigarette (1907)
    Autoportrait (été 1907), Národni Gallery (Prague)
    Les Demoiselles d'Avignon (1907), Museum of Modern Art (New York)
    Nu jaune (1907)
    Coupe des fruits avec des poires et des pommes (1908)
    Maisons sur une colline (Horta de Ebro) (1909)
    Femme en vert (1909), Abbemuseum, Eindhoven, Holanda
    Tête de femme (Fernande) (1909), Stadel Museum à Francfort.
    Portrait de Georges Braque (1910)
    Violon (1912)
    Nature morte à la chaise cannée (printemps 1912), Musée Picasso (Paris)
    Guitare et journal (1916)
    Arlequin, (1917, Musée Picasso de Barcelone.
    Olga Kokhlova à la mantille (1917), Musée Picasso (Málaga)
    Les Baigneuses (1918)
    Nature morte devant une fenêtre à St. Raphael (1919)
    Portrait de la famille Sisley (1919)
    Baignants (1920)
    Les Trois Musiciens (1921), Museum of Modern Art (New York)
    Maternité (1921-1922), Musée Picasso (Malaga)
    Portrait de Paulo au bonnet blanc (1923), Musée Picasso (Málaga)
    Olga au col de fourrure (1923), Palais des Beaux-Arts de Lille
    Paul en Arlequin (1924) Musée Picasso (Paris)
    Nature morte à la charlotte (1924),Centre Georges-Pompidou (Paris)
    Buste de jeune fille (1926), portrait de Marie-Thérèse Walter au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg.
    Marie-Thérèse à 21 ans dessin dérobé en février 2007 collection privée de Diana Widmaier, petite-fille du peintre.
    Grand nu au fauteuil rouge (1929), Musée Picasso de Paris
    Le Sculpteur (1931)
    La Lecture (1932)
    Minotauromachie (1935)
    Femmes lisant (1935)
    Guernica (1937) musée de la Reine Sofia (Madrid)
    Maya à la poupée (1937), collection privée de Diana Widmaier, petite-fille du peintre (dérobé en février 2007)
    Maya à la poupée et au cheval de bois, huile sur toile datée du 22 janvier (1938)
    La femme qui pleure (1937)
    Portrait de femme au col vert (1938), Musée Picasso (Málaga)
    Dora Maar au chat (1941), collection particulière, vendu 95,2 M€ en mai 2006
    La Colombe de la paix (1949)
    Buste de femme, les bras croisés derrière la tête (1939), Musée Picasso (Málaga)
    Le Pull-over jaune (1939)
    Femme dans un fauteuil (1946), Musée Picasso (Málaga)
    Massacre en Corée (1951)
    Madame Z ou Jacqueline aux fleurs (1954), collection particulière
    Jacqueline au rocking-chair (1954), Pinacothèque de Paris
    Jacqueline assise (1954), Musée Picasso (Málaga)
    Jacqueline en costume turc (avril 1955), collection particulière
    Jacqueline assise (1955)
    Las Palomas (1957)
    Portait de Jacqueline, huile sur toile datée du 11 février 1961, collection privée de Diana Widmaier, petite-fille du peintre (dérobé le 27 février 2007)
    Homme assis (autoportrait) (1965), collection particulière
    Le Matador (1970)
    Baigneuse (1971), Musée Picasso (Málaga)
    Autoportrait (30 juin 1972), Fuji Television Gallery (Tokyo)
    Las Meninas
    Tête d'Arlequin, vendu 15,16M$ en 2007.

    Source : Wikipedia

     

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