• PETER KÜRTEN – LE VAMPIRE DE DÜSSELDORF

    PETER KÜRTEN – LE VAMPIRE DE DÜSSELDORF

    PETER KÜRTEN – LE VAMPIRE DE DÜSSELDORF
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    Je n'ai pas de remords. Quand à savoir si le souvenir de mes actes me fait honte, je vais vous dire: repenser à tous les détails n'est pas du tout déplaisant. J'aime plutôt ça!

    J'éprouvais du plaisir devant le rougeoiement du feu, les appels à l'aide. Ca me procurait tellement de plaisir que j'en tirais une satisfaction sexuelle.

    PETER KÜRTEN




    Peter Kürten était un homme poli, à la voix douce. Il était soigné de sa personne, pour ne pas dire maniaque quant à son apparence et sa façon de s'habiller. Il trouvait du plaisir à torturer frénétiquement, jusqu'à la mort on le surnomma le «Roi des Pervers Sexuels» mais surtout le«Vampire de Düsseldorf». Kürten est un assassin dément qui a avoué avoir tué près de 80 personnes. Il choisissait ses victimes au hasard, sans distinction d'âge ni de sexe. C'est l'un des plus célèbres des Serial Killers en Allemagne. La plupart de ses meurtres à caractère sexuel furent commis à Düsseldorf en 1929.

    Il aimait aussi provoquer des incendies, dans des maisons, des granges, il éprouvait un grand plaisir et une satisfaction sexuelle à l'idée de savoir que quelqu'un était à l'intérieur!

    Contrairement aux autres tueurs en série, la méthode de Kürten était très diversifiée. Il tuait au couteau, marteau, ciseaux, strangulation, en mettant le feu... La police croyait qu'il y avait plusieurs tueurs dans l'histoire.

    Dès son jeune âge, Kürten avait fait preuve d'un appétit sexuel hors du commun, il se livrait à des actes contre-nature avec divers animaux de ferme. Il découvrit à ce moment là que torturer et poignarder ces créatures décuplait son plaisir sexuel.

    A l'âge de 9 ans déjà, il avait noyé deux de ses camarades alors qu'ils jouaient à bord d'un radeau sur le Rhin!

    BIOGRAPHIE

    Kürten est né le 26 mai 1883 à Cologne. Son père, fondeur de profession, était un ivrogne violent. Il battait et violentait sexuellement se femme et ses treize enfants. Il purgea plusieurs peines de prison pour ses actes.
    La famille s'installa à Düsseldorf en 1895. Suivant les déclarations qu'il fit plus tard aux psychiatres, Kürten était déjà devenu un assassin à cette époque-là. En effet, à l'age de 9 ans, il avait noyé deux de ses camarades alors qu'ils jouaient à bord d'un radeau sur le Rhin.
    Kürten décida de s'enfuir de chez lui et se mit à voler pour subvenir à ses besoins.

    A 14 ans, Peter fut jeté en prison pour vol, il n'en sorti pas avant 1899. Cette même année il étrangla une jeune femme au cours d'un rapport sexuel. Il la laissa pour morte dans un bois. Aucun cadavre n'ayant jamais été découvert, elle survécut probablement.

    En 1900, Kürten retourna en prison pour cinq ans. C'était un prisonnier brutal, qui refusait continuellement de travailler et qui enfreignait volontairement le règlement de la prison pour se faire mettre en isolement cellulaire.

    Relâché en 1904, Kürten poursuivit sa carrière criminelle en ajoutant l'incendie volontaire au vol. Il mettait le feu aux greniers à foin et aux granges, exultant à la vue de flammes et à l'idée qu'un clochard dormait peut-être dans la paille. Puis il fut appelé sous les drapeaux, mais, la stricte discipline militaire n'étant pas à son goût, il déserta et fut renvoyé en prison.

    A sa libération en 1913, Kürten se remit à vivre de larcins. Le 25 mai 1913, au cours d'un cambriolage, il violenta et étrangla Christine Klein, une fillette de 13 ans, qu'il l'avait découverte endormie dans son lit.

    A deux reprises, en 1913, Kürten attaqua des inconnus en pleine rue, les abattant d'un coup de hache. Il éprouvait un plaisir sexuel à la vue de leur sang. Avant qu'il ne puisse tuer à nouveau, cependant on l'arrêta pour cambriolage et il passa les années de la Première Guerre mondiale en prison.

    A sa sortie de prison, en 1921, Kürten s'installa chez sa sœur à Altenbourg. Il rencontra sa future femme dans cette petite ville. Il se faisait alors passer pour un prisonnier de guerre récemment libéré par les Russes. Il fit sa cour en alternant marques d'affection et menaces ouvertes de violence.
    Ancienne prostituée, elle avait elle-même passé quatre ans en prison pour avoir tiré sur un homme qui l'avait abandonné après lui avoir promis de l'épouser. Elle croyait devoir endurer tout ce que le destin lui réservait pour se racheter de son passé inavouable.
    Elle accepta la proposition de mariage de Kürten, comme par la suite elle accepta ses infidélités et ses actes criminels, sans jamais se plaindre. De son côté, il ne la maltraita jamais.

    Plus tard, il affirma qu'il lui était impossible de faire l'amour avec sa femme s'il n'imaginait pas en même temps une rencontre violent avec quelqu'un d'autre.

    Les jeunes mariés vécurent à Altenbourg jusqu'en 1925. Kürten fit des efforts pour s'amender. Il travailla comme fondeur, devint syndicaliste et militant politique. Il continuait à rôder de temps en temps, en quête de relations sexuelles brutales avec des femmes. Quand, à l'occasion, il allait trop loin, sa femme intervenait pour lui éviter d'être accusé de violences sexuelles.

    Altenbourg était une trop petite ville pour les désirs délirants de cet homme et les Kürten partirent pour Düsseldorf en 1925.

    Entre 1925 et 1928, Kürten commit 4 ou 5 agressions contre des femmes, en les étranglant jusqu'à ce qu'elles s'évanouissent. Il recommença à allumer des incendies.

    Puis Kürten se lança pour de bon dans une campagne de terreur.

    Tard dans la nuit du 03/02/1929, il se jeta sur une femme qui rentrait chez elle à pied et la frappa 24 fois avec une paire de ciseaux.

    Le 13, il poignarda à 20 reprises un ouvrier de 45 ans, le 9 mars il se libre à des violences sexuelles sur une enfant de 8 ans, puis l'étrangla. Il s'en prit ensuite au cadavre de l'enfant à coups de couteau.

    Ensuite Kürten changea de méthode d'attaque, il étrangla 4 femmes sans les tuer, avant de revenir à sa technique meurtrière en août, il tua 2 enfants et une jeune fille. Fin septembre, il commença à utiliser un marteau en guise d'arme. Il tua 2 femmes et en blessa 2 autres.

    Sa dernière victime fut une enfant de 5 ans qui disparut le 7 novembre.

    Kürten cessa de tuer, mais il poursuivit ses agressions, étranglant à demi ou assommant à coups de matraque plus de 10 femmes pendant les 5 premiers mois de l'année 1930.

    ARRESTATION

    Une femme qu'il avait attaquée mais qui n'avait pas signalé l'incident à la police, le reconnut dans l'escalier de son immeuble, Kürten l'a reconnut également. Sachant qu'il allait certainement être arrêté pour viol, voire pour meurtre, Kürten avoua tout à sa femme, afin qu'elle puisse le dénoncer et empocher l'argent de la récompense. Elle ne le crut pas d'abord mais le récit de ses crimes fut tellement détaillé qu'elle finit par le croire et le dénonça à la police. Kürten fut arrêté le 24/05/1930. Il passa des aveux complets, tellement complets qu'ils comportaient de nombreux crimes dont la police ne savait rien

    Son procès débuta le 13 avril 1931, et dura 10 jours. Son avocat plaida la démence, et une grande partie du procès fut consacrée à la déposition des experts psychiatres. Le jury délibéra pendant 90 min et reconnut Kürten coupable de neuf assassinats. Il fut condamné à mort. L'exécution fut fixée au 02/07/1930 à 6h du matin.

    Kürten accepta son destin avec sérénité. Pour son dernier repas, il commanda une escalope viennoise, des pommes de terre sautées et du vin blanc!


    ETAT MENTAL

    D'après les psychiatres Peter Kürten était un psychopathe à tendance narcissique qui faisait passer l'assouvissement de ses désirs avant toute autre considération. N'exprimant aucun remords pour ses crimes! Il revivait sans cesse ses crimes en pensée et étonna la police et les psychiatres par son excellente mémoire.

    Kürten tenta de justifier ses meurtres en disant à la police qu'il était un ange vengeur venu pour débarrasser le monde de l'injustice. Mais la plupart du temps il se montra assez honnête quand à ses motivations sexuelles de ses agressions. Il expliquait que la simple vue du sang ou de la détresse physique ou affective d'autrui pouvait l'amener à l'orgasme.

    Sa famille du coté paternel, comptait quelques alcooliques et des faibles d'esprit. Un climat de violence associé à la sexualité était omniprésent dans la maison familiale. Kürten pensait que la méchanceté de son père était en grande partie responsable de ses propres crimes!

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