• Restes du tsarévitch: l'héritière des Romanov demande une "enquête sérieuse"

    Restes du tsarévitch: l'héritière des Romanov demande une "enquête sérieuse" »

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    « L'héritière autoproclamée du dernier tsar de Russie Nicolas II, tué avec sa famille par les bolcheviks en 1918, demande une enquête "honnête et sérieuse" après la découverte d'ossements qui pourraient être ceux de deux enfants du souverain.

    Dans une réponse écrite aux questions de l'AFP, la grande-duchesse Maria Vladimirovna, 53 ans, exprime aussi l'espoir que cette découverte ne suscitera pas une nouvelle polémique après celle qui a entouré l'inhumation en 1998 des restes présumés de Nicolas II, de son épouse Alexandra et de trois de leurs filles.

    "En 1998, certaines forces politiques voulaient que ces restes soient déclarés tsaristes et inhumés dans le tombeau de nos ancêtres. Mais l'enquête n'a pas été irréprochable", estime Maria Vladimirovna, arrière-arrière-petite-fille du tsar Alexandre II.

    "Si l'enquête qui est en cours ressemble à la précédente, l'histoire va se répéter telle une farce", affirme-t-elle.

    Les restes présumés du tsar, découverts en 1991, ont été inhumés en grande pompe dans l'ancienne capitale impériale Saint-Pétersbourg, en présence du président Boris Eltsine, au milieu d'une vive polémique sur leur authenticité, l'Eglise orthodoxe russe ayant alors mis en doute les résultats des tests ADN.

    En août, le Parquet général russe a annoncé avoir ouvert une enquête après la découverte dans la région d'Ekaterinbourg (Oural) d'ossements qui pourraient être ceux du tsarévitch Alexeï Nikolaevitch Romanov et de la princesse Maria Nikolaevna Romanova, deux des cinq enfants de Nicolas II.

    Les restes ont été découverts, avec des balles et fragments de récipients en céramique, non loin du lieu où avaient été dissimulés les neuf autres corps de la famille et l'entourage présumés du tsar (cinq membres de la famille impériale, le médecin et trois domestiques).

    Selon les experts, ces récipients contenaient du vitriol qui fut utilisé pour défigurer neuf des onze personnes tuées. Le corps du jeune garçon et d'une des filles avaient été brûlés et les parties non consumées enterrées.

    Maria Vladimirovna a mis en garde contre toute exploitation électoraliste des restes "tsaristes", alors que le successeur du président Vladimir Poutine doit être élu en mars 2008.

    Mais "si une approche honnête et sérieuse est adoptée, si les enquêteurs et les dirigeants (de Russie) sont motivés par le désir d'établir la vérité, je suis toujours prête à coopérer et ferai tout mon possible pour aider", dit-elle.

    Maria Vladimirovna habite en Espagne, mais visite souvent la Russie. Elle lutte pour que la famille impériale se voit reconnaître le statut de victime de représailles politiques et soit ainsi réhabilitée par la justice.

    Interrogée sur son attitude envers le président russe Vladimir Poutine, Maria Vladimirovna estime qu'il a choisi "un cours réformateur convenable, orienté nationalement".

    Mais elle se dit déçue que le Kremlin n'ait pu arranger une rencontre avec le chef de l'Etat, exception faite d'une brève entrevue de 2003.

    Maria Vladimirovna est favorable à la restauration de la monarchie en Russie, mais contre la participation de membres de la famille impériale à la vie politique.

    "Mon rôle principal est d'aider le peuple russe à restaurer ses valeurs spirituelles et morales et à reconstruire une société civile basée sur les anciennes traditions que la Révolution a tenté de détruire", estime-t-elle.

    "La maison des Romanov cherchera toujours à servir la Russie, quel que soit le type de gouvernement" dans ce pays, assure-t-elle. »

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