• Pourquoi N°5 de Chanel porte-t-il ce numéro ?

     
    N°5 de Chanel est un parfum créé en 1921 pour la couturière Coco Chanel qui désirait un parfum épuré en accord avec sa mode : « Un parfum artificiel, je dis bien artificiel comme une robe, c'est-à-dire fabriqué. Je suis un artisan de la couture. Je ne veux pas de parfum à odeur de rose, de muguet, je veux qu'il soit composé ».

    C’est à Ernest Beaux, alors créateur de parfum à la cour des tsars de Russie, qu’elle confie la création de son premier parfum. Beaux présenta à Chanel deux séries d'échantillons numérotés de 1 à 5 et de 20 à 24. Elle choisit l'échantillon 5. À la question « quel nom allez-vous lui donner ? », elle répondit : « je lance ma collection le 5 mai, cinquième mois de l'année, laissons lui le numéro qu'il porte et ce numéro 5 lui portera chance ».
    On distingue difficilement ce qui est vrai et ce qui fait parti de la légende ; ce qui est sûr, c’est qu’il s’agissait bien de l’échantillon N°5 et que le 5 était l’un des numéros favoris de Coco Chanel.

    Il s’agit là du premier parfum de couturier.
    Son flacon est également symbole de rupture. Coco Chanel affirmait que ce qui était à l'intérieur était beaucoup plus important que le flacon lui-même. Elle choisira donc un flacon tout simple en verre épuré et l'estampillera d'une étiquette noire et blanche. L'avant-gardisme artistique est tel, que l'objet sera exposé à New York en 1959 au musée d'Art moderne et inspirera Andy Warhol dans une sérigraphie pop art.
     

    votre commentaire
  • La naissance de Harry Potter

     
    C'est lors d'un voyage en train de Manchester à Londres que Joanne Rowling concocte dans sa tête l'histoire d'un jeune garçon qui découvre ses talents de magicien, et part dans une école de sorciers.
    « L'idée est simplement venue se balader dans ma tête, pleinement formée. » dira-t-elle. A son arrivée en gare de King's Cross, beaucoup des personnages avaient déjà pris forme. La mort de sa mère, décédée d'une sclérose en 1990, inspirera probablement les sentiments que nourrit son héros orphelin à l'égard de ses parents décédés.

    Le livre achevé, elle envoie les trois premiers chapitres à un agent, qui n'est pas intéressé. Un second agent accepte de la représenter, mais il lui faut un an pour trouver un éditeur, Bloomsbury, en août 1996.

    À la publication de son premier tome, Bloomsbury craint que le groupe-cible de petits garçons rechigne à acheter des livres écrits par une femme. Il lui demande par conséquent d'utiliser deux initiales plutôt que de révéler son prénom. N'ayant pas de deuxième prénom, elle choisit « K » en pensant à sa grand-mère Kathleen, comme seconde initiale de son pseudonyme. « Kathleen » n'a donc jamais fait partie de son nom légal.

    Les trois premiers tomes sont des best-sellers. Au quatrième tome, Harry Potter devient un phénomène de société.
    Traduits en plus de 60 langues, les six premiers romans se sont vendus à 325 millions d'exemplaires au total.
    Durant le week-end suivant la sortie du dernier tome (le 7), 20 millions d'exemplaires ont été vendus dans le monde, dont 8,3 millions pendant les 24 premières heures aux États-Unis et 3 millions durant la même période au Royaume-Uni. 72 millions d'exemplaires ont été vendus dans le monde dans la semaine qui a suivi sa sortie, et ceci seulement en version originale.
    En France, ce tome s'est écoulé à 1,1 millions exemplaires dès les deux premiers jours qui ont suivi sa sortie.

    votre commentaire
  • Pourquoi les deux plus célèbres des gaulois s’appellent-ils Astérix et Obélix

     
    Le 29 octobre 1959 exactement, naissaient dans le premier numéro du journal Pilote, Astérix et Obélix.

    Le nom Astérix vient du signe typographique l'astérisque, petite étoile indiquant dans un texte le renvoi à une note de bas de page (on la note « * »), en faisant un jeu de mots pour que le nom termine en "-ix" comme celui de Vercingétorix. Pour Uderzo, le personnage d'Astérix doit être malin, petit mais costaud, « Aussi perceptible qu'une ponctuation ».
    Le nom « Astérix » peut également se traduire par « Roi des étoiles » du latin « aster » (étoile) et du mot celte « rix » (roi).
    Les auteurs ont également choisi « Astérix » pour la lettre A car, comme disait Goscinny, c'est « Un avantage indéniable pour les classements alphabétiques des futures encyclopédies de la bande dessinée ».

    Le nom d'Obélix vient quant à lui de l'obèle, également un signe typographique dans les manuscrits anciens utilisé pour noter un passage douteux (on la note « † »). Cependant on attribue généralement l'origine du mot aux obélisques, des colonnes de pierre célébrant le soleil chez les égyptiens.

    Ces utilisations de noms de symbole par Goscinny viennent du fait que sa famille possédait une imprimerie, il connaissait donc les signes typographiques utilisés parfaitement.

    N’oublions pas le fidèle compagnon à quatre pattes, Idéfix. Son nom vient d’un concours lancé auprès des lecteurs pour baptiser le petit chien apparu discrètement devant une boucherie de Lutèce au détour d'une case dans Le Tour de Gaule, avant de suivre Astérix et Obélix jusqu'au banquet final, d'où il repart un os dans la gueule. Des milliers de lettres arrivent, et cinq lecteurs proposent le nom Idéfix, qui est retenu. Les heureux gagnants remportent un abonnement gratuit à Pilote.
     
     
     

    votre commentaire
  • L'animal qui peut se régénérer de lui-même

     

    L'Axolotl est un amphibien originaire du Mexique. L'Axolotl veut dire "chien d’eau" en nahuatl (langue parlée par les Aztèques). Il a aussi pour origine le nom du dieu de la mort aztèque nommé Xolotl, qui selon la légende prit la forme de cet amphibien afin d'échapper à l'exil mais fut tué pendant cette tentative.

    Une des particularités qui ont fait la célébrité de l'axolotl est sa capacité à régénérer des organes endommagés ou détruits. L'axolotl est non seulement capable de reconstituer par exemple un œil manquant, mais il peut aussi recréer certaines parties de son cerveau si elles ont été détruites. Sa tolérance aux greffes est également exceptionnelle.

    Il fait aussi partie des animaux ayant la capacité de passer toute leur vie à l'état larvaire sans jamais se métamorphoser en adulte, et donc de se reproduire à l'état larvaire (néoténie).

    La métamorphose en adulte se traduit par l'atrophie de ses branchies, le développement de ses poumons (rachitiques à l'état larvaire), et par une série de transformations de son corps lui permettant de quitter son milieu exclusivement aquatique. Cette métamorphose est très rare dans des conditions naturelles. Elle est parfois provoquée par une baisse radicale du niveau des eaux accompagnée d'un réchauffement important.
    En captivité et avec un axolotl en pleine forme, il suffirait de le déplacer d'un milieu purement aquatique vers un vivarium dans lequel on réduirait progressivement le niveau de l'eau. Menacé d'assèchement, il arrêterait alors d'utiliser ses branchies et privilégierait ses poumons. Ainsi sur plusieurs semaines, il se métamorphoserait petit à petit en adulte.

    Les premiers axolotls importés en Europe au XIXe siècle, furent installés au Jardin des Plantes de Paris. Ignorant leur néoténie, le professeur Auguste Duméril, le créateur du vivarium, fut un jour surpris de voir dans le bassin une espèce inconnue ressemblant à une salamandre à la place de l'animal qui s'y trouvait. Cette histoire fit grand bruit et suscita les recherches qui esquissèrent le phénomène de néoténie
    .

    votre commentaire
  • L'origine de Colin-maillard

     
    Tout le monde connaît le principe du jeu Colin-maillard, variante du jeu de chat, où le chasseur a les yeux bandés et les chassés tournent autour de lui en évitant de se faire toucher.

    Cependant connaissez-vous son origine ?
    Ce jeu viendrait de Jean Colin-maillard, guerrier du pays de Liège au Xe siècle, anobli par le roi Robert en 999. Comme son arme favorite était le maillet, on le surnommait Colin Maillard.
    On raconte qu’au cours d'une bataille qu'il livrait au Comte de Louvain, il eut les yeux crevés . Il n'en continua pas moins de se battre, frappant au hasard tout autour de lui.

    En souvenir de cet exploit, on donna son nom à un jeu.

    votre commentaire