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  • <citnode>Oskar</citnode> Schindler est né le 28 avril 1908 à Zwittau, dans la province de Moravie ( <citnode>Tchécoslovaquie</citnode> ). <citnode>Son</citnode> <citnode>père</citnode>, Hans, est d' <citnode>origine</citnode> autrichienne, sa <citnode>mère</citnode>, Louisa, est une fervente <citnode>catholique</citnode> . De tempérament <citnode>sportif</citnode> et extraverti, Oskar se <citnode>marie</citnode> très <citnode>jeune</citnode> <citnode>avec</citnode> la <citnode>fille</citnode> d'un <citnode>fermier</citnode> , <citnode>Emilie</citnode>, malgré l'opposition déclarée de leurs <citnode>familles</citnode> respectives. Regagnant Zwittau après son <citnode>service militaire</citnode> , il multiplie les frasques et n'<citnode>aura</citnode> dès lors <citnode>que</citnode> des <citnode>relations</citnode> intermittentes avec son épouse. <citnode>Celle</citnode> -<citnode>ci</citnode> <citnode>lui</citnode> restera cependant <citnode>fidèle</citnode> <citnode>tout</citnode> au <citnode>long</citnode> de <citnode>sa vie</citnode>.

    En 1935, l'
    <citnode>affaire</citnode> <citnode>familiale</citnode> dont Oskar est salarié fait faillite. Celui-ci devient <citnode>alors</citnode> <citnode>directeur</citnode> des <citnode>ventes</citnode> dans une usine de <citnode>Brno</citnode> et adhère, comme la majorité des <citnode>jeunes</citnode> de son <citnode>milieu</citnode>, au Parti <citnode>Allemand</citnode> des Sudètes.

    En 1938, l'
    <citnode>Allemagne</citnode> envahit les Sudètes, faisant de la <citnode>Bohème</citnode>-Moravie un Protectorat germanique. A l' <citnode>automne</citnode> 39, la <citnode>Pologne</citnode> <citnode>tombe</citnode> <citnode>sous</citnode> la <citnode>botte</citnode> nazie.
    <citnode>Arrivé</citnode> à <citnode>Cracovie</citnode> dans les fourgons des <citnode>troupes</citnode> allemandes, Schindler perçoit <citnode>tout de suite</citnode> les <citnode>avantages</citnode> n'il peut tirer de l'occupation. La <citnode>ville</citnode>, important noeud <citnode>ferroviaire</citnode> , est en <citnode>effet</citnode> propice aux <citnode>affaires</citnode> . <citnode>Elle</citnode> lui permettra de <citnode>devenir</citnode> <citnode>chef</citnode> d' <citnode>entreprise</citnode> et de connaître, <citnode>pour</citnode> la <citnode>première</citnode> fois, la <citnode>prospérité</citnode>.

    Schindler
    <citnode>jette</citnode> son dévolu <citnode>sur</citnode> la <citnode>Compagnie</citnode> Rekord, une modeste fabrique spécialisée dans le <citnode>matériel de cuisine</citnode> : <citnode>casseroles</citnode> émaillées, <citnode>cocottes</citnode> , <citnode>etc</citnode>. Située 4, <citnode>rue</citnode> Lipowa, à Zablocie, la compagnie employait <citnode>jusqu</citnode>'à une <citnode>époque</citnode> récente quelque 45 ouvriers, mais se <citnode>trouve</citnode> en <citnode>cessation</citnode> de <citnode>paiement</citnode> et ne fonctionne <citnode>plus</citnode> qu'au ralenti depuis la <citnode>mise</citnode> sous séquestre d'une <citnode>partie</citnode> de ses <citnode>machines</citnode>. Elle constitue donc à tous égards une excellente <citnode>occasion</citnode>.

    <citnode>Grâce</citnode> à Abraham Bankier, directeur <citnode>administratif</citnode> de la Rekord, Schindler trouve des <citnode>investisseurs</citnode> <citnode>juifs</citnode> au <citnode>sein</citnode> d'une population en désarroi, <citnode>contrainte</citnode> de <citnode>vivre</citnode> de trocs après la <citnode>confiscation</citnode> de ses avoirs <citnode>par</citnode> l' <citnode>administration</citnode> allemande.

    Les
    <citnode>premières</citnode> <citnode>commandes</citnode> <citnode>militaires</citnode> arrivent au <citnode>début</citnode> de 1940, grâce à la bienveillance intéressée de l'inspection des armements que Schindler "arrose" généreusement. Ces commandes, très lucratives, lui permettent d'agrandir l'entreprise, d' <citnode>acheter</citnode> de <citnode>nouvelles</citnode> machines et d'engager de <citnode>nouveaux</citnode> employés. Dès l'été, 40, la DEF (<citnode>Deutsche</citnode> Emailwaren Fabrik) d'Oskar Schindler <citnode>tourne</citnode> <citnode>jour et nuit</citnode> , avec le <citnode>concours</citnode> de 250 salariés <citnode>polonais</citnode>.

    A la
    <citnode>demande</citnode> de ses <citnode>amis</citnode> de l'Inspection, Schindler se <citnode>lance</citnode> dans la <citnode>fabrication</citnode> d'obus antichars dans une <citnode>aile</citnode> de l'usine. <citnode>Poussé</citnode> par le <citnode>comptable</citnode> Itzhak Stern, <citnode>qui</citnode> a su <citnode>gagner</citnode> sa confiance, il <citnode>commence</citnode> à <citnode>recruter</citnode> des travailleurs juifs par l'entremise d'Abraham Bankier et sous le contrôle du <citnode>bureau</citnode> de <citnode>placement</citnode> du Judenrat (<citnode>conseil</citnode> <citnode>juif</citnode>).

    Ces derniers ne perçoivent aucun salaire, leurs employeurs versant quant à
    <citnode>eux</citnode> une dîme au quartier <citnode>général</citnode> <citnode>SS</citnode> de Cracovie : 7,5 <citnode>Reichsmark</citnode> par <citnode>jour</citnode> pour un travailleur qualifié, 5 pour un manoeuvre ou un jeune. Mais Schindler <citnode>inspire</citnode> confiance à ses recrues, n les assurant qu'ils seront, chez lui, à l'<citnode>abri</citnode> des persécutions et survivront à la <citnode>guerre</citnode>. Cependant, la Gestapo a vent d'arrangements et de trafics dont Schindler se serait rendu <citnode>coupable</citnode> ; Celui-ci est arrêté, mais relâché, au <citnode>bout</citnode> de quelques <citnode>heures</citnode>, grâce à l'intervention de ses protecteurs, alertés par sa fidèle <citnode>secrétaire</citnode> et petite <citnode>amie</citnode>, <citnode>polonaise</citnode> , <citnode>Victoria</citnode> Klonowska.
    Le 28 avril 1942, Schindler
    <citnode>fête</citnode> son trente- <citnode>quatrième</citnode> <citnode>anniversaire</citnode> . Au <citnode>cours</citnode> d'une <citnode>cérémonie</citnode> réunissant l' <citnode>ensemble de son</citnode> <citnode>personnel</citnode> , il <citnode>embrasse</citnode> innocemment une adolescente <citnode>juive</citnode>. Un <citnode>employé</citnode> mal intentionné le dénonce. Il est <citnode>arrêt</citnode> une <citnode>nouvelle</citnode> fois par la Gestapo, <citnode>accusé</citnode> de violation des lois raciales et <citnode>conduit</citnode> à la sinistre <citnode>prison</citnode> de Montelupich. Après cinq <citnode>jours</citnode> de détention, il comparaît devant Rolf Czurda, chef des <citnode>services</citnode> de <citnode>sécurité</citnode> de Cracovie. L'intervention de plusieurs notables amis lui <citnode>sauve</citnode> la mise une fois <citnode>encore</citnode>. Schindler, <citnode>libéré</citnode> sur-le-<citnode>champ</citnode> , demande effrontément une <citnode>voiture</citnode> pour être reconduit chez lui...

    Lorsque les "procédures" antisémites se multiplient, avec
    <citnode>déportation</citnode> des "inutiles", Schindler réussit à sauver <citnode>douze</citnode> de ses employés <citnode>promis</citnode> à la <citnode>mort</citnode>. En <citnode>octobre</citnode> 1942, il <citnode>prend</citnode> le risque d'intervenir au cours d'une nouvelle "Aktion" afin de maintenir en <citnode>place</citnode> son <citnode>équipe</citnode> de <citnode>nuit</citnode>. Peu de <citnode>temps</citnode> après, il est <citnode>contacté</citnode> par un <citnode>dentiste</citnode> viennois du nom de Sedlacek, émissaire d'une organisation de <citnode>secours</citnode> juive de <citnode>Budapest</citnode> . Il fait à celui-ci un <citnode>compte</citnode> rendu de la situation et en reçoit des <citnode>fonds</citnode> qu'il fait parvenir à des organisations de <citnode>résistance</citnode>.

    Lorsque Amon Goeth,
    <citnode>commandant</citnode> du <citnode>camp</citnode> de <citnode>travaux</citnode> forcés de Plaszow, situé à dix <citnode>kilomètres</citnode> de Cracovie, propose aux <citnode>industriels</citnode> allemands employant du personnel juif d'installer leurs usines dans l'<citnode>enceinte</citnode> même du camp, Schindler soutient que les machines de la DEF ne peuvent être déplacées <citnode>sans</citnode> <citnode>dommages</citnode> ni perte de temps. En contrepartie, et en <citnode>gage</citnode> de sa bonne volonté, il rachète à un <citnode>vieux</citnode> <citnode>couple</citnode> un <citnode>terrain</citnode> dont il fait un camp <citnode>annexe</citnode> , en <citnode>payant</citnode> lui-même les <citnode>frais</citnode> d' <citnode>installation</citnode> (<citnode>barrières</citnode>, miradors, latrines, <citnode>bains-douches</citnode> , <citnode>lavoir</citnode>, <citnode>salon de coiffure</citnode> , <citnode>cabinet</citnode> <citnode>dentaire</citnode> , <citnode>magasin</citnode> d' <citnode>alimentation</citnode> , baraquements, etc.), pour un <citnode>montant</citnode> <citnode>total</citnode> de 300 000 Reichsmark. Le <citnode>projet</citnode> est agréé. avec enthousiasme par les autorités. <citnode>Deux</citnode> <citnode>ateliers</citnode> seront construits, l'un destiné à la fabrication de <citnode>marmites</citnode> , l'<citnode>autre</citnode> à celle d'obus. Cette <citnode>année</citnode>-là, la DEF présentera un bénéfice de 15, 8 <citnode>millions</citnode> de Reichsmarks...

    Fidèle à ses engagements, Schindler
    <citnode>protège</citnode> son personnel en maintenant les gardes SS et ukrainiens à l' <citnode>extérieur</citnode> de l'usine, les officiers tant seuls autorisés à y pénétrer pour inspection. Il veille à l'<citnode>hygiène</citnode> en faisant bouillir le <citnode>linge</citnode> pour écarter le risque de typhus, et <citnode>assure</citnode> à tous une alimentation <citnode>meilleure</citnode> et plus abondante qu'à Plaszow. <citnode>Bien</citnode> que les journées de <citnode>travail</citnode> soient <citnode>longues</citnode>, <citnode>personne</citnode> ne mourra d'épuisement dans son usine.

    Mais les efforts de Schindler et les
    <citnode>pots</citnode> -de-<citnode>vin</citnode> versés aux services administratifs pour maintenir la DEF en <citnode>activité</citnode> ne suffisent <citnode>pas</citnode>. Au cours de l'été 44, le <citnode>haut</citnode> commandement ordonne en effet la désaffection de Plaszow et ses <citnode>annexes</citnode> . Les employés de la DEF devront se rendre au camp en attendant d'être "regroupés" ailleurs - les <citnode>hommes</citnode> au camp de Gross-Rosen, où ils travailleront dans les <citnode>carrières</citnode> de l'entreprise <citnode>Terre</citnode> et <citnode>Pierre</citnode>, les <citnode>femmes</citnode> à <citnode>Auschwitz</citnode>.

    Schindler conçoit alors un
    <citnode>plan</citnode> aussi habile qu'audacieux <citnode>pour sauver</citnode> " ses " Juifs. Il propose de démanteler l'usine et de la transférer en Tchécoslovaquie où il réinstallera ses ouvriers qualifiés. A <citnode>Berlin</citnode> , il contacte et persuade le colonel Erich <citnode>Lange</citnode> qui lui garantit de nouveaux contrats. Le <citnode>service</citnode> du déploiement <citnode>donne</citnode> un avis <citnode>favorable</citnode> , et le <citnode>site</citnode> de la nouvelle entreprise est choisi sur proposition de l'ingénieur Sussmuth : ce <citnode>sera</citnode> le, <citnode>petit</citnode> <citnode>village</citnode> de Brinnlltz, à <citnode>proximité</citnode> de Zwittau où se trouve une usine de <citnode>textiles</citnode> appartenant à deux profiteurs de guerre, les <citnode>frères</citnode> Hoffrnan. Une <citnode>semaine</citnode> plus Lard, l' <citnode>entrepôt</citnode> de ces derniers est réquisitionné afin qu'y soit <citnode>instant</citnode> e la fabrique d'obus de Schindler.

    Pour accélérer les opérations, 1'
    <citnode>industriel</citnode> multiplie une fois encore les pots-de-vin et recense ses employés. Le 15 octobre 1944, <citnode>environ</citnode> 800 hommes e la <citnode>Liste de Schindler</citnode> quittent Plaszow pour Brinnlitz. <citnode>Trois</citnode> <citnode>cents</citnode> femmes les rejoindront, au <citnode>bord</citnode> de l'épuisement, après un terrifiant <citnode>séjour</citnode> à Auschwitz.

    Placé, sous la tutelle du Sturmbannfuhrer Hassebroeck (commandant de Gross-Rossen et de 103
    <citnode>camps</citnode> annexes en Pologne, Allemagne et Tchécoslovaquie), Brinnlitz a été équipé, une fois de plus, aux frais de Schindler qui déboursera chaque jour 7,5 Reichsmarks par <citnode>ouvrier</citnode> "hautement qualifié", et 6 pour les <citnode>autres</citnode>. Mais alors que la DEF de Cracovie avait fabriqué pour plus de 16 millions de Reichsmarks de <citnode>matériel</citnode> de <citnode>cuisine</citnode> et de matériel <citnode>militaire</citnode> , l'usine de Brinnlitz ne produira pas un <citnode>seul</citnode> obus utilisable. Schindler, anticipant - et souhaitant - la défaite allemande, freine en effet la production sous prétexte de "problèmes <citnode>techniques</citnode> " et <citnode>ferme</citnode> les <citnode>yeux</citnode> sur les sabotages <citnode>commis</citnode> par ses ouvriers sur les <citnode>machines-outils</citnode> et les <citnode>fours</citnode> de <citnode>moulage</citnode>. Les <citnode>autres fabricants</citnode> dépendant de lui - la production d'obus a été répartie, pour raisons de sécurité, entre plusieurs usines, chargées respectivement des <citnode>douilles</citnode>, des amorces et de l' <citnode>assemblage</citnode> - protestent, tempêtent, exigent des contrôles. Mais Schindler ne se <citnode>laisse</citnode> pas intimider. Il berne les délégués de l'inspection de l'armement en leur offrant du <citnode>cognac</citnode>, des <citnode>cigarettes</citnode> et de somptueux <citnode>repas</citnode> copieusement arrosés. Il <citnode>joue</citnode> l'industriel bafoué, dénonce ses <citnode>fournisseurs</citnode> et, en dépit des <citnode>mises</citnode> en demeure, poursuivra son <citnode>manège</citnode> <citnode>pendant</citnode> sept <citnode>mois</citnode> sans être inquiété.

    Avec l'
    <citnode>aide</citnode> <citnode>discrète</citnode> autant qu'efficace d'Emilie, qui <citnode>partage</citnode> à <citnode>nouveau</citnode> sa <citnode>vie</citnode>, il veille à l'hygiène de son personnel, évitant une épidémie de typhus qui entraînerait la <citnode>fermeture</citnode> immédiate du camp. Il fait également passer de la <citnode>nourriture</citnode> aux employés, <citnode>portant</citnode> la ration <citnode>quotidienne</citnode> à 2 000 <citnode>calories</citnode> par personne. Au cours de l'<citnode>hiver</citnode> 1944-45, il place en outre plusieurs <citnode>anciens</citnode> détenus d'Auschwitz dans des usines de Moravie et en accueille aussi à Brinnlitz où ils sont soignés.

    <citnode>Face</citnode> aux pressions croissantes des troupes <citnode>russes</citnode> , l'Allemagne commence à évacuer ses camps en tentant d'effacer les traces des <citnode>crimes</citnode> <citnode>nazis</citnode> . Il est prévu qu'en <citnode>cas</citnode> de repli, les prisonniers de Brinnlitz seront <citnode>soumis</citnode> à une <citnode>ultime</citnode> <citnode>sélection</citnode> , les plus valides rejoignant le camp de Mauthausen, les autres étant exécutés sur place par les hommes du commandant Liepold. Pour éviter un <citnode>tel</citnode> <citnode>massacre</citnode> , Schindler intervient auprès de Hassebroeck, dénonçant les excès et les beuveries de Liepold. A la <citnode>fin</citnode> du mois d'avril, ce dernier est transféré dans un bataillon d' <citnode>infanterie</citnode> SS.
    Le jour de son anniversaire, Schindler annonce à ses employés l'effondrement imminent de la tyrannie, ainsi que son intention de rester à Briniilitz jusqu'au cessez-le-feu, afin de prévenir d'éventuelles exactions.

    L'armistice est signé le 7 mai 1945, le cessez-le-feu entrant en vigueur le 8 à minuit. Avant d'abandonner ses fonctions, Schindler incite ses employés à la modération, en les remerciant pour leur coopération. Avec une habileté consommée, il félicite les gardes SS pour leur comportement exemplaire, leur ôtant toute velléité de se battre. Ceux-ci quittent l'atelier sans protester et disparaissent vers minuit, laissant derrière eux leurs armes. Après avoir remis à ses ouvriers des manteaux, chaussures et lainages stockés à leur intention, Schindler revêt une tenue de prisonnier et part avec Emilie en Mercedes. Huit volontaires l'accompagnent dans un camion chargé de nourriture, d'alcool et de cigarettes. Trois jours plus tard, un officier russe vient libérer Brinnlilz. Pendant ce temps, Schindler et sa
    <citnode>suite</citnode> gagnent successivement Linz, puis Nuremberg et Constance où ils sont remis aux autorités françaises. Après sept jours d'interrogatoire, les Français apprennent leur véritable identité, et leur étonnante odyssée.

    Mais entre-temps, les Russes ont confisqué l'usine de Brinnlitz et les Tchèques ont fait main basse sur les bijoux des Schindler. L'industriel, ruiné, ne peut plus compter que sur la protection et le dévouement de ceux de ses employés restés en Allemagne et qui sont désormais sa vraie famille.

    Fort heureusement, la Commission d'entraide (organisation de secours international juif) vient à son secours. Au vu de sa situation désastreuse, elle lui fait don, en 1949, de 15 000 dollars. Schindler part alors pour l'Argentine avec Emilie et une demi-douzaine de familles juives amies. Etabli dans une ferme des environs de Buenos Aires, il tente de se reconvertir à l'élevage, mais fait faillite en 1957. Le couple se retire alors dans une maison de banlieue procurée par l'organisation juive B'nai B'rith. Après avoir travaillé pendant un an comme représentant de commerce, Schindler retourne seul à Francfortt et réussit à acheter une fabrique de ciment grâce aux dons de la Commission d'entraide et des anciens de Brinnlitz. Mais C'est un nouvel échec : l'affaire est mise en liquidation en 1961.

    Apprenant ses ennuis, les "Schindlerjuden" d'Israël l'invitent dans leur nouvelle patrie où il reçoit un accueil triomphal. A la demande d'Itzhak Stern, Jakob Sternberg et Moshe Beijski, le conseil d'administration de Yad Vashern examine le dossier Schindler et reconnaît officiellement sa courageuse action en faveur des Juifs. La municipalité de Tel Aviv lui rend un hommage solennel pour son cinquante-troisième anniversaire en apposant, dans le Parc des Héros une plaque attestant qu'il a sauvé de la mort 1 200 prisonniers. Dix jours plus lard, Schindler se voit décerner à Jérusalem le titre de "Juste". Il est invité à planter un arbre à son nom dans l'Allée des Justes menant au mémorial de Yad Vashem (deux autres sont plantés en l'honneur de Julius Madritsch et du directeur de son usine de Plaszow, Raimund Titsch.)

    Schindler, démuni et démoralisé, s'est retiré dans un petit appartement de Francfort. Il passe chaque année plusieurs mois chez les survivants de Brinnlitz, devenus ses seuls soutiens moraux et financiers. Stern, Sternberg et Beijski harcèlent le gouvernement allemand pour que celui-ci verse une pension à leur ami. En 1966, le président Adenauer lui remet la Croix du mérite, et à partir de juillet 1968, Schindler perçoit une pension mensuelle de 200 marks. Employé par les Amis allemands de l'Université hébraïque, il collecte des fonds auprès de donateurs ouest-allemands et met sur pied un programme d'échanges entre jeunes israéliens et allemands.
    En 1972, soixante-quinze anciens de Brinnlitz font un don de 120 000 dollars pour que soit dédié à Schindler un étage du Centre de recherches Truman de l'Université hébraïque. Une salle de lecture abritera un "Livre de la vie" retraçant sa conduite et citant les noms de tous ceux qu'il a secourus.

    Cependant sa santé, déjà chancelante, ne cesse de décliner. Oskar Schindler meurt d'artériosclérose le 9 octobre 1974, à Francfort. Conformément à ses dernières volontés, il est enterré dans le cimetière orthodoxe de Jérusalem en présence d'une foule impressionnante et de nombreux "Schindlerjuden" venus lui rendre un ultime hommage.



    Source : cultes.ifrance.com/.../cultes.ifrance.com/bioschindler.htm

     


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  • Biographie De Gabrielle Chanel

    Gabrielle Chasnel (alias Coco Chanel) accomplit des premiers pas difficiles dans la vie. Elle perd sa mère très tôt et, ne connaissant pas son père, grandit dans un orphelinat. Elle se rend quelques années plus tard à Paris et se fait modiste, grâce aux précieux enseignements de Lucienne Rabaté. Très vite, ses affaires se développent, elle fonde plusieurs boutiques en France. Son but est alors de libérer les mouvements de la femme et de moderniser les tenues. C'est elle qui popularisera le port du jersey et les cheveux courts. Faisant toujours preuve de simplicité et d'élégance dans ses créations, elle parvient à envahir la mode des années 1920 et accroît sans cesse sa popularité. Elle en profite pour lancer son parfum, Chanel n°5. Ainsi, elle est la première couturière a en avoir l'idée, et les moyens. La Seconde guerre mondiale l'oblige à fermer boutique jusqu'en 1954. Elle invente un tailleur en tweed qui lui vaudra une nouvelle renommée mondiale. Dès lors, elle parvient à évoluer avec son temps et impose une fois encore son style.
    Biographie De Gabrielle Chanel

    Chanel : une maison, une histoire

    Chanel : une maison, une histoire

    Gabrielle Chanel naît le 19 août 1883 à Saumur. De sa petite enfance, l'on garde peu de traces : sa mère s'éteint d'une tuberculose alors que la fillette n'a que 12 ans. Abandonnée par son père, elle est placée à l'orphelinat d'Aubazine. Gabrielle Chanel y revêt pendant 9 ans le sarrau noir, tenue qui inspirera l'une de ses plus célèbres créations.
    A 20 ans, la belle Chanel décide de tenter sa chance à la ville et devient chanteuse de "cafés-concerts" à Vichy. Elle y rencontre son permier protecteur : Etienne Balsan. Séduit, le jeune officier l'initie à la vie mondaine et finance ses premières créations. C'est aussi par l'intermédiaire de Balsan que Gabrielle rencontre l'amour de sa vie : Boy Capel.

    1910-1921 : Chanel prend son envol

    1910-1921 : Chanel prend son envol



    En 1910, Gabrielle - "Coco" de son nom de scène - réalise son rêve et devient modiste.
    Après avoir travaillé dans la garçonnière parisienne d'Etienne Balsan, elle ouvre sa première boutique au 21, rue Cambon : "Chanel Modes". Dès lors, la maison Chanel ne cesse de grandir. En 1913, la créatrice ouvre une boutique de chapeaux et d'accessoires à Deauville, en 1915, sa maison de couture à Biarritz.
    En pleine ascension, Coco connaît toutefois un drame : en 1919, Boy Capel décède dans un accident de la route.
    Deux ans plus tard, Mademoiselle Chanel donne naissance à la plus emblématique de ses créations. Le N°5, premier parfum composé du marché, fait mouche dès son.ement. Un mythe est né.

    1926 : la petite robe noire

    1926 : la petite robe noire



    Pour la jeune modiste, 1926 est une année faste qui voit la naissance de bon nombre des tenues emblématiques de la maison.
    Gabrielle Chanel impose la "petite robe noire". En contradiction totale avec la mode de l'époque, elle séduit par sa simplicité. Premiers conquis : les critiques du magazine américain Vogue voient en elle "l'uniforme de la femme moderne". La petite robe noire est baptisée "la Ford de Chanel", référence au fleuron américain de l'automobile.
    C'est aussi en 1926 que Chanel introduit dans ses collections, l'imperméable et le blazer à boutons dorés. Peu à peu, les codes de la maison se mettent en place.

    1928-1931 : années d'innovation

     1928-1931 : années d'innovation



    Si Chanel fait l'objet de toutes les convoîtises dès ses débuts, c'est avant tout parce qu'elle sait s'inspirer de son époque et de ses rencontres pour créer un style révolutionnaire. Déjà en 1920, sa liaison avec le Duc Dimitiri Pavlovitch est l'occasion d'intégrer la mode russe à ses collections. De son amour avec le Duc de Westminster et leurs voyages en Ecosse naîtra, en 1928, l'idée de ses premiers tailleurs en tweed.
    Le succès ne se fait pas attendre. En 1929, Mademoiselle intégre une boutique d'accessoires à sa Maison de Couture. Le "total look" Chanel est né. Il s'exporte jusqu'aux Etats-Unis et dès le début des années 30, Coco devient la conseillère des stars à l'instar de Greta Garbo ou Marlène Dietrich.
     

    Coco Chanel

    Coco Chanel, un nom, un mythe, une légende de la mode. Cheveux courts, brune au regard de braise, élancée, en tailleur, l’image de Coco est gravée au cœur de la mode et des mémoires. Elle inventa un nouveau style, une élégance simple et masculine dans la lignée de l’émancipation de la femme. Mais avant tout, Coco était une femme de caractère, qui a su se battre et s’imposer aux autres. Coco reste cette femme qui a « rendu au corps des femmes sa liberté ; ce corps suait dans des habits de parade, sous les dentelles, les corsets, les dessous, le rembourrage. » Elle est le symbole même de l’évolution de la condition féminine que ce soit par son tempérament ou ses créations. Coco, l’icône de la mode restera à jamais la mode elle-même comme elle le confessait sans complaisance « Je ne fais pas la mode, je suis la mode. »

    « Coco avant Chanel »

    Gabrielle Bonheur Chanel est la fille d’Albert Chanel et de Jeanne Devol. Elle accomplit des premiers pas difficiles dans la vie : de naissance pauvre, une mère couturière et un père travaillant sur les marchés, elle n’aura de cesse de cacher ses origines humbles. Elle se retrouve seule à l’âge de 12 ans, elle perd sa mère, et son père l’abandonne pour aller faire fortune aux Etats-Unis. Elle grandit dans un orphelinat en Corrèze. Elle sera rapidement séparée de ses deux frères et deux soeurs. À l’âge de dix-huit ans, Gabrielle fut confiée aux dames chanoinesses de Moulins, qui lui apprirent le métier de couseuse. En 1903, habile en couture, elle fut placée dans une maison spécialisée en trousseaux et layettes.

    Âgée de vingt-quatre ans, et refusant son avenir tout tracé de « cousette », elle se met à rêver de music-hall. Elle se produisit en spectacle devant les officiers qui la surnommèrent « Coco », parce qu’elle chantait Qui qu’a vu Coco sur le Trocadéro ? Ce surnom ne la quittera plus.

    Admirée par les jeunes hommes qui viennent l’écouter, elle fait la connaissance du riche gentleman Etienne Balsan, ex-officier reconvertit dans l’élevage de chevaux et le monde des courses… Il l’intronise au cœur de la haute société huppée.

    Quand Gabrielle devient Coco, l’icône de la mode à contre-courant

    Coco n’arrive cependant pas à oublier la seule chose qu’on lui ait appris : la couture. Elle commence à se demander si ce n’est pas le chemin à emprunter pour atteindre ses rêves de liberté, d’indépendance et de gloire. Elle devient d’abord modiste et crée pour ses clientes des modèles inspirés de ceux qu’elle porte. Des créations avant-gardistes, simples et chics. Le succès commence ainsi. Ses créations de chapeaux loin des extravagants, voir ridicules, chapeaux à plumes furent appréciées pour leur simplicité et leur sophistication, on pouvait les voir portés aux courses de chevaux. Elle ouvre sa première boutique de chapeaux en 1909 à Deauville, puis à Biarritz et Paris sous le nom de « CHANEL MODES ». Sa tante, Adrienne, lui sert de mannequin et sa sœur Antoinette la seconde. C’est alors la naissance d’un nouveau style, on la surnomme « La reine du genre pauvre ». C’est la pénurie de tissus, pendant la première guerre mondiale ? Elle utilise le jersey des dessous de ces messieurs pour en faire des robes fluides et agréables pour ces dames, une silhouette « neuve » pour les femmes qui tentent de ressembler à cette femme mince et aux cheveux courts définitivement tendance. Fini le temps des femmes entravées, corsetées. A ses mannequins, coiffés à la garçonne, comme elle, elle fait porter des pantalons, et raccourcit considérablement leurs jupes. Très vite, elle se retrouve à la tête d’une équipe de centaines d’employées, et de cinq immeubles.

    Après la guerre, elle commence à édifier peu à peu l’une des maisons de couture les plus importantes de l’époque et peut enfin rembourser Boy Capel, son petit ami, refusant d’être considérée comme une femme entretenue, trop humiliant à son goût. Elle aimera Boy jusqu’à la mort de celui-ci en décembre 1919. Une mort tragique qui l’affaiblie sur le coup mais qui l’aide à se reprendre en main lorsque pour oublier sa douleur elle se met à travailler comme une forcenée afin de développer sa maison de couture et par la même occasion son succès et sa réputation.

    Les débuts prometteurs de l’empire Chanel

    Dès 1921 , Coco impose sa marque sur la luxueuse Place Vendôme, où l’on peut toujours y admirer sa présence, rue de Cambron. Elle développa une véritable entreprise en s’associant avec des fabricants de tissus ou encore des promoteurs de parfums. Du côté de sa vie privée, Coco collectionne les amants et leurs empreintes des accessoires comme le chandail, la pelisse, le béret de marin ou la veste en tweed. Elle les adapte ensuite à la panoplie vestimentaire de la femme qu’elle souhaite moderne et dynamique, sachant allier le confort à l’élégance. Elle est également l’une des premières à mettre l’accent sur les accessoires en tout genre. Parmi ses créations phare, le cultissime parfum N°5, en 1921, dont Marilyn Monroe avait dit qu’elle le portait pour dormir. Le double C qui est apparu sur son flacon est resté le symbole de la maison. Egalement à son actif, le tailleur en tweed qui portera son nom en 1954, et restera un grand classique.

    Femme de tête et dans son temps, elle devient une femme du monde, amie de Jean Cocteau, Dali, Picasso, Stravinski, proche des artistes, elle créée très souvent des costumes de scène. En 1939, elle était alors à la tête d’une entreprise de 4 000 ouvrières qui fournissaient 28 000 commandes par an. Son empire échappe au krach de 1929.

    À l’annonce de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, elle décide subitement de fermer sa maison de couture et de licencier l’intégralité de son personnel, se consacrant uniquement à son activité dans la parfumerie. Coco Chanel s’installa en Suisse en 1944 et y séjournera pendant 10 ans afin de se faire soigner dans une clinique. Pendant ce temps à Paris le « newlook » de Christian Dior fait son apparition avec succès, résolument contradictoire avec ce que prône Coco Chanel depuis des années, avec le retour du corset et de la guêpière. Cela l’affectera profondément, le style Chanel serait-il oublié ? Aurait-elle travaillée pour rien à la libération du corps féminin ? Comme à son habitude, elle ne se laisse pas abattre et rebondit en restant fidèle au style Chanel.

    Les dernières années de Coco, entre gloire et solitude éternelle

    Alors âgée de 71 ans, en 1954 elle accepte de rouvrir sa maison et de relancer la vente des parfums. Elle renoue ainsi avec ses premiers amours, la création de vêtements avant-gardistes, modernes et androgynes. Avec Le tailleur de tweed, crée à partir d’un modèle militaire, elle renoue avec le succès, ce tailleur porte son nom et devient le classique Coco Chanel. Elle relance ainsi la maison Chanel jusqu’à en faire l’empire qu’on sait, sur lequel règne aujourd’hui Karl Lagerfeld, qui commente : « Ma Coco préférée, c’est celle des débuts : la rebelle, la capricieuse. C’est à elle que je pense quand je crée mes collections. » .

    Coco se bat ensuite contre la culture de la mini-jupe (les genoux sont trop laids pour être montrés !), et la mode « hippie », une mode qui sera ressentie comme un choc pour Coco Chanel, loin de l’élégance chic et sobre qu’elle prône depuis tant d’années. Coco finira sa vie comme elle l’a commencée, seule. Comme beaucoup d’hommes et de femmes célèbres, glorifiés pour leurs succès, elle gardera en elle des blessures intimes à tout jamais (son enfance, son abandon, des échecs amoureux…) qui feront d’elle cet être exceptionnellement fort et différent. Une femme forte, une « femme de fer » qui ne montrera jamais rien de ses peines et de ses échecs, trop occupée à les oublier en s’acharnant au travail. C’est alors que le 10 janvier 1971, à l’âge de 87 ans, elle meurt dans sa suite de l’Hôtel Ritz à Paris, laissant tout un monde en deuil, mais surtout un héritage hors du commun qui fait qu’en réalité l’esprit de Coco Chanel n’a jamais disparut.

    Coco Chanel a marqué a tout jamais l’univers de la mode par sa volonté de changer les choses et de « libérer » la femme. Coco a réussit son pari, partie de rien, elle a crée un empire qui aujourd’hui encore dure. Coco Chanel disait « Dans la mode, on sait qu’on a réussi quand on dérange un peu les gens. ”, on peut dire qu’elle a plus que réussie.

     

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  • Histoire du piercing

    Histoire du piercing
    :

    Avant d'être un phénomène à la mode, le piercing est un acte qui a des origines tribales d'un peu partout dans le monde et d'époques différentes.
    En effet, dans bien des sociétés primitives, on a utilisé les bijoux corporels, tout comme le tatouage ou les scarifications, soit pour des raisons purement esthétiques, soit de manière rituelle pour affirmer son appartenance à une caste particulière. En Occident, ces pratiques ne sont réellement "en vogue" que depuis la fin des années 80' : d'abord aux USA dans le milieu gay, puis en Europe dans certaines scènes musicales.

    Jean-Paul Gaultier a été un des premiers à nous faire (re)découvrir le piercing en France en fin d'année 1993 ou début 1994 (nous ne savons plus exactement !) avec un de ses défilés diffusé à la télévision. Jusqu'à ce jour, on n'avait encore jamais vu de piercings présentés au grand public. Le piercing était à l'époque considéré comme une pratique marginale et sado-masochiste !

    Eh oui, le piercing n'est connu en France que depuis 1994.
    Le premier studio de piercing français fut ouvert à Paris sous franchise américaine, en novembre 1994 (en même temps que nous débutions). Avant cette date, il fallait aller à Londres ou à Amsterdam pour se faire percer (ce que nous avions fait en mars 1994).

    Depuis, peu de studios réservés uniquement au piercing existent en France, les studios de tatouage se chargeant la plupart du temps de proposer ce service.

    Aujourd'hui, le phénomène a pris de l'ampleur et il touche de plus en plus de personnes, de tous milieux et de tous âges. En règle générale, on se fait percer par coquetterie. Cette pratique n'est plus "réservée" à une tranche marginale de la population comme à ses débuts en 1995.

    Le piercing le plus demandé reste celui du nombril.

    Ceux du cartilage d'oreille et de la narine sont en forte progression dans les studios de piercing et non plus en bijouterie car une majorité de personnes prend conscience de la mauvaise utilisation du "pistolet à oreilles" qui devrait d'ailleurs être interdit.

    La classe d'âge la plus représentative est celle des 15-20 ans avec une majorité pour les filles.

     

    Histoire du piercing par emplacement :

    --Oreille - Ce piercing permettait de distinguer une personne riche d'une personne pauvre. Dans le sud de l'Afrique, les tribus stretchaient les trous et plus il était grand, plus grand était leur rang social.

    --Nez - Son origine date d'il y a 4000 ans, au Moyen Orient. Il s'est répendu en Inde au 16e siècle. Là aussi, lorsqu'on le portait, on se distinguait socialement des autres : on était riches. Dès les années 1960-70, il fut adopté par les Hippies et les Punks.

    --SEPTUM : Son originie vient des Papous et d'autres tribus tribales très anciennes... dans ces tribus, autant les hommes que les femmes se percaient la cloison nasale pour y passer des bijoux en or la plupart du temps.... On ne sait pas l'explication exacte de ces traditions, mais encore aujourd'hui on peut la retrouver chez des anciens peuples qui ont survécus jusqu'à aujourd'hui ..(Asie, Amérique du Sud, Afrique, ...)

    --Langue - Dans les temples aztèques et mayas, les prêtres se perçaient la langue lors de rituels pour communiquer avec les Dieux.

    --Lèvre/Labret - Les tribus africaines ainsi que sud-américaines s'ornaient les lèvres de bijoux en or pour séduire. Les femmes africaines portaient des plateaux sur la lèvre pour exciter les hommes.

    --Sein - Le piercing au sein était considéré comme signe de force, de virilité, d'endurance. Les Romains se perçaient les mammelons pour tenir leurs capes et pour montrer leurs haut grades. En 1890, se sont les femmes qui se sont mises à porter des anneaux aux seins, pour embellir leurs décolletés.

    --Nombril - La première trace du piercing au nombril remonte aux Égyptiens. Seules les familles royales avaient le droit de se piercer le nombril.

    --Surfaces- Les piercings de surfaces sont le résultats de "performances", de gens qui ont voulu tester le piercing et aller plus loin... Les premières "performances" remontent aux années 70-80, dans le milieu Underground....

    --Arcade - L'arcade n'a pas d'origine connue, on pense qu 'elle a été testée en tant que performance dans les années 1960/70 et les mouvements skateurs/surfeurs se sont appropriés cet emplacement.
    Historiquement on a pu voir des anneaux de temps en temps sur le visage mais pas spécialement sur l'arcade. Dans le film *300*, on voit quand meme les peuples Perses portant des anneaux à l'arcade. Malheureusement ceci n'est pas réel historiquement parlant
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  • Quand intelligence et sensibilité sont en parfait équilibre, on a le merveilleux acteur.

    Charlie Chaplin

     

     

     

      Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie. 

    Charles BEAUDELAIRE

    Dans la vie, on ne regrette que ce qu'on n'a pas fait.

    Jean Cocteau

     

    Il ne faut pas chercher à rajouter des années à sa vie, mais plutôt essayer de rajouter de la vie à ses années.

    John Fitzgerald Kennedy

    Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation.

    Ernest Hemingway

     

     

     

       Il y a plus de larmes versées sur la terre qu’il n’y a d’eau dans l’océan.  

    Bouddha 

    La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

    Albert Camus

    Le courage est le juste milieu entre la peur et l'audace.

     

     

     

    Aristote

    Le bonheur est né de l'altruisme et le malheur de l'égoïsme.

    Bouddha

     L'amour a son instinct, il sait trouver le chemin du coeur comme le plus faible insecte marche à sa fleur avec une irrésistible volonté.

    Honoré de Balzac

        Que l'on s'efforce d'être pleinement humain et il n'y aura plus de place pour le mal. 

    Confucius

    Il n’y a que trois choses qui ne vieillissent pas : la lucidité, le sens de l’humour et la tendresse.

    Yves Montand

    La vie est une fleur. L'amour en est le miel.

    Victor Hugo

     

      

      Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction.  

    Antoine de Saint Exupéry

    La haine n'est pas innée…Les hommes apprennent à haïr, et s'ils peuvent apprendre la haine, alors on peut leur enseigner l'amour, car l'amour gagne plus naturellement le coeur humain que son contraire.

    Nelson MANDELA

    Quand on observe la nature, on y découvre les plaisanteries d'une ironie supérieure.

    Honoré de BALZAC

     


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