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  • Au-delà

     

    L‘Au-delà, aussi appelé l‘Autre Monde est le terme générique désignant le monde surnaturel dans lequel se situent les mythes, et/ou dans lequel les croyances liées aux religions situent les lieux où vont les âmes après la mort. On le nomme différemment dans chaque civilisation, par exemple Empyrée dans la mythologie grecque, ou Omeyocan chez les Aztèques.



    L’au-delà est le terme désignant un concept présent dans presque toutes les religions sous la forme d'un ensemble de croyances. Celles-ci décrivent l‘au-delà comme un monde plus ou moins complexe auquel nous n'avons pas accès en qualité de mortel, et satisfaisant aussi à une combinaison de deux traits principaux :

    il se déroulerait dans ce monde des évènements dont nous ressentirions les conséquences ;
    nous pourrions avoir accès à ce monde après la mort, par la permanence de notre âme.
    Il est possible d'envisager l‘au-delà indépendamment du concept d'âme, par-contre le concept d'âme nécessite d'être associé au concept d‘au-delà, milieu où elle existe.

    L‘au-delà peut être simplement un monde inaccessible par les êtres matériels mais néanmoins se situer ici et maintenant.

    L‘au-delà peut être aussi le cadre dans lequel se déroulent de nombreux mythes relatif à la création de l'univers que nous habitons ; dans ce cas il lui est extérieur dans le temps et dans l'espace.

    Parmi les mortels, des individus prétendent avoir une communication avec l‘au-delà : on les nomme médiums ou chamans.

    Il est fréquent qu'il soit associé à ce monde surnaturel un ensemble de conditions régissant l'accès qu'en ont les âmes des mortels après leur mort. Le sort de celles-ci est alors déterminé par un être suprême (par exemple un Dieu) au cours d'un jugement. Dans ces conditions, le comportement des mortels détermine ce qu'il adviendra de leurs âmes. Il existe aussi des croyances reliant les actions des mortels à des phénomènes se déroulant dans notre monde en conséquence de celles-ci: une catastrophe est alors vue comme une colère ou une punition infligée aux humains par des êtres occupant l‘au-delà. Ce mécanisme est le vecteur de la superstition. Les incantations, les offrandes, les sacrifices et les prières sont les moyens utilisés en vue d'influencer les décisions prises par ces êtres.

    La croyance en l‘au-delà peut cependant être observée indépendamment de toute religion, par exemple dans les cas d'expérience de mort imminente, que certains témoins nomment expérience de vie après la mort et situent dans un autre monde .


    Premières manifestations

    On peut considérer que les plus anciennes sépultures préhistoriques retrouvées (vers - 100 000 ans) constituent une bonne indication de l'existence de ce concept à cette époque. Des traces de rituels funéraires observées dès - 300 000 ans peuvent aussi en être un indice, mais ces pratiques pourraient être expliquées simplement par un honneur rendu à la vie du défunt. L‘au-delà serait apparu ainsi dans les sociétés néandertaliennes et dans les premières sociétés de l'homme moderne. Mais c'est au Paléolithique supérieur qu'apparaissent les indices les plus forts concernant le concepts d‘au-delà, mais aussi d‘âme, avec les offrandes retrouvées dans les sépultures de cette époque.

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  • Crâne qui hurle

    Pour beaucoup de peuples primitifs le crâne était l'objet d'une terreur superstitieuse. Il y voyaient le siège de l'âme. Les chasseurs de tête conservaient le crâne de leurs ennemis comme de précieux trophées. Les guerriers scandinaves buvaient dans des crânes, car ils pensaient qu'ainsi ils héritaient des vertus martiales de leurs adversaires.<O:p></O:p>

    Les crânes ont toujours joué un rôle important dans les pratiques des sorcières et des magiciens. Il y a eu un procès célèbre au sujet des crânes, celui qui fut intenté en 1612 à Anne Chattox, qui commandait à toute une bande de sorcières du Lancashire. Elle fut accusée d'avoir déterré trois crânes dans un cimetière pour s'en servir dans des rites démoniques. Évidemment, elle fut pendue.<O:p></O:p>

    Au XVIIe siècle, une jeune fille nommée Anne Griffiths, qui vivait à Burton Agnes Hall ( le célèbre manoir où habitera plus tard Elizabeth I ), dans le Yorkshire, fut attaquée et sauvagement battue par des voleurs. Au moment où elle allait mourir, elle exprima le désir singulier que sa tête soit ensevelie dans le manoir qu'elle aimait tant. Mais son voeu ne fut pas respecté, et elle fut enterrée dans le cimetière du village. Peu de temps après les funérailles, la maison se mit à retentir des gémissements affreux, de bruits étranges et sinistres, et les portes claquèrent toutes seules. On déterra le crâne, on le scella dans un mur du manoir, et depuis lors Burton Agnes Hall connait la paix. <O:p></O:p>

    Un crâne qui a perdu la tête<O:p></O:p>

    De toutes les histoires de crânes qui courent en Angleterre, la plus singulière est probablement celle du crâne hurleur de Bettiscombe Manor, dans le Dorset. Ce château est le berceau de la famille Pinney. Au XVIIIe siècle, un Pinney parti pour les Indes occidentales et en revint avec un serviteur noir. Ce serviteur mourut très rapidement, mais avant de mourir, il fit promettre à son maître qu'il serait enterrer dans sa patrie, une île des Caraïbes appelée Nevis. Le châtelin ne tint pas sa promesse et fit ensevelir son serviteur dans le cimetière local. Assitôt, des cris effroyables s'élevèrent de la tombe et terrifièrent le vosinage. Il fallu exhumer et le rapporter dans la demeure pour obtenir un retour au calme.<O:p></O:p>

    Les occupants actuels du manoir, Mr et Mrs Pinney pensent maintenant que la dernière volonté du noir à été respectée et que toute cette histoire est sortie de l'imagination d'un anticaire du XIXe siècle, le juge J.S. Udal.<O:p></O:p>

    «Nous pensons, explique Mrs. Pinney, que le crâne a été découvert dans un tombeau celtique qui se trouvait derrière le manoir. On le transporta au château entre 1690 et 1694 et il fut considéré comme talisman. En 1897, le juge Udal qui visitait l'île de Nevis entendit parler d'un esclave qui était autrefois parti pour l'Angleterre. A son retour, le juge Udal s'imagina que le crâne appartenait à cet esclave et il écrivit un article à ce sujet dans un bulletin local.» <O:p></O:p>

    En fait, ce crâne, examiné par un spécialiste, se révéla être celui d'une petite fille décédée 2000 ans auparavant. <O:p></O:p>

    Mais la légende est tenace. Encore aujourd'hui, on dit que si on enlève le crâne il se met à hurler, et la personne qui oserait le déplacer mourrait dans l'année.


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  • Le calendrier maya

    Le calendrier maya date probablement, dans sa forme finale, du premier siècle av. J.-C. et il serait le produit de la civilisation olmèque. Le calcul des prêtres mayas était si précis que la correction de leur calendrier est de dix-millième de journée plus exacte que le calendrier en usage actuellement dans le monde.

    De tous les anciens systèmes de computation du temps, ceux des Mayas et les autres systèmes méso-américains sont les plus complexes et les plus détaillés. Leur mois était de 20 jours et l'année civile était double : un cycle sacré de 260 jours, dénommé Tzolkin, et l'année vague de 365 jours, ou Haab. Ces deux calendriers coïncidaient tous les 52 ans. Cette période de 52 ans était désignée sous le nom de «faisceau» et elle représentait pour les Mayas l'équivalent d'un siècle pour nous.

    Le cycle sacré de 260 jours est composé de deux cycles plus courts : les chiffres 1 à 13, et 20 noms de jours différents. Le nom de chaque journée est représenté par un dieu qui transporte le temps à travers le ciel, marquant ainsi le passage du jour à la nuit. Les noms des jours sont les suivants : Imix, Ik, Akbal, Kan, Chicchan, Cimi, Manik, Lamat, Muluc, Oc, Chuen, Eb, Ben, Ix, Men, Cib, Caban, Eiznab, Cauac et Ahau. Certains de ces noms renvoient à des divinités animales comme Chuen (le chien) et Ahau (l'aigle); certains archéologues ont fait remarquer que la séquence des animaux chez les Mayas est parallèle à celle des signes lunaires du zodiaque de nombreuses civilisations de l'Orient et de l'Asie du Sud-Est.

    Selon la formule du tzolkin de 260 jours, le temps n'est pas linéaire mais il évolue en cercles concentriques semblables à une spirale. Les deux cycles de 13 et de 20 s'entremêlent et se répètent sans cesse. Le calendrier commence donc par 1 Imix, 2 Ik, 3 Akbal, et ainsi de suite jusqu'à 13 Ben, après quoi il enchaîne avec 1 Ix, 2 Men, etc. Dans ce contexte, le jour Imix devient 8 Imix. Le dernier jour de ce cycle de 260 jours est le 13 Ahau. Personne ne connaît au juste l'origine de ce calendrier inusité. Le cycle de 260 jours peut regrouper plusieurs événements célestes, y compris la configuration de Mars, les apparitions de Vénus, les saisons d'éclipse et même l'intervalle entre la conception et la naissance des humains.

    Le calendrier de 260 jours servait à déterminer les activités importantes liées aux divinités. On l'utilisait pour nommer les personnes, prédire l'avenir et décider des dates propices aux grands événements comme les combats ou les mariages, par exemple. Chaque journée comportait ses augures et ses associations et la cadence inexorable des 20 jours évoquait une machine de prédiction de l'avenir guidant la destinée des Mayas.

    L'année vague, ou haab, de 365 jours était semblable à notre calendrier moderne; elle comportait 18 mois de 20 jours chacun et se terminait par une période de cinq jours. Le calendrier profane de 365 jours se rapportait surtout aux saisons et à l'agriculture et était basé sur le cycle solaire. Les 18 mois mayas étaient les suivants, dans l'ordre : Pop, Uo, Zip, Zotz, Tzec, Xuc, Yaxkin, Mol, Chen, Yax, Zac, Ceh, Mac, Kankin, Maun, Pax, Kayab, Cumku. La période de malchance, qui durait cinq jours et portait le nom de uayeb, était tenue pour une période critique, marquée par le danger, la mort et le mauvais sort.

    La nouvelle année solaire maya aurait débuté à un moment donné au cours de notre mois de juillet, par le mois maya Pop. Le mois maya de 20 jours débutait toujours par le positionnement du mois, suivi par les jours numérotés de 1 à 19, puis par le positionnement du mois suivant et ainsi de suite. Ce procédé concorde avec la notion maya selon laquelle chaque mois influence le suivant. La nouvelle année maya débutait dès lors par le 1 Pop suivi du 2 Pop et ainsi de suite jusqu'au 19 Pop, après quoi naissait le mois Uo, écrit 0 Uo puis 1 Uo, 2 Uo, etc.

    La combinaison du tzolkin et du haab produisait un cycle de 18 980 jours, correspondant à environ 52 années solaires. La fin de ce cycle de 52 ans était particulièrement redoutée parce qu'il s'agissait d'une période où le monde pouvait prendre fin et où le ciel pouvait s'effondrer si les dieux n'étaient pas satisfaits de la façon dont les humains s'étaient acquittés de leurs obligations.

    Le cycle de 52 ans n'était toutefois pas adéquat pour mesurer le passage ininterrompu du temps à travers les âges. On a donc conçu un autre calendrier appelé le compte long, basé sur les unités suivantes de temps : un kin (un jour); un uinal (un mois de 20 kin); un tun (une année de 360 kin ou 18 uinal); un katun (20 tunes); un baktun (20 katunes ou 400 ans). Il y avait aussi des unités de temps plus longues comme le pictun, le calabtun, le kinchiltun, et le alaun. Chaque alaun équivalait à 64 millions d'années.

    Il y a deux façons de dater un événement d'après les calendriers mayas. Le compte long est calculé à partir du cycle actuel de la création et il correspond à notre ère. La date de cette création est fixée à l'an 3114 ou 3113 av. J.-C. de notre calendrier moderne. Cette date est le point de départ de tous les calculs subséquents - tout comme nous fixons les dates de notre histoire moderne à partir de la naissance du Christ.

    Pour indiquer une date, le calendrier maya utilisait cinq points de référence dans l'ordre suivant : baktun, katun, tun, uin, kin. On écrivait, par exemple : 9.10.19.5.11 10 Chuen 4 Kumku, ce qui correspond à 9 baktuns (1 296 000 jours), 10 katuns (72 000 jours), 19 tuns (6 840 jours), 5 uinals (100 jours), 11 kin (11 jours) ou 1 374 951 jours (environ 3764 années solaires) depuis le début de la dernière Création qui se situe dans le cycle du calendrier maya à la position 10 Chuen, 4 Kumku - ou aux alentours de notre année 651 ou 652 apr. J.-C.

    Un des rôles les plus importants du calendrier n'était pas de fixer les dates avec précision dans le temps, mais d'établir une corrélation entre les actions des chefs mayas et les événements historiques et mythologiques. Les faits et gestes accomplis par les dieux durant les journées mythiques étaient reproduits par les chefs mayas, souvent le jour anniversaire de l'événement - une date qui était soigneusement calculée par les prêtres mayas. Le calendrier servait aussi à désigner le moment des événements passés et futurs. Certains monuments mayas, par exemple, consignent les dates des événements qui se sont produits 90 millions d'années auparavant, tandis que d'autres prédisent des événements qui auront lieu 3000 ans plus tard.

    Le calendrier prédisait aussi l'avenir comme c'est le cas pour notre calendrier du zodiaque. Les Mayas croyaient par exemple que la date de naissance d'une personne ou le signe sous lequel elle était née déterminait le sort qui lui était réservé sa vie durant. Le nouveau-né était donc sous l'influence d'un dieu particulier tout au long de son existence. Certains dieux étaient plus bienveillants que d'autres et l'on considérait comme chanceux un enfant né sous d'heureux auspices. L'enfant né sous l'influence d'un dieu moins bénéfique devait toute sa vie s'attirer ses faveurs - surtout durant les périodes inquiétantes comme celle du uayeb de l'année solaire.

    Les savants se sont souvent demandé pourquoi le calendrier maya était si complexe. La raison en est, en partie, qu'il revenait aux prêtres mayas de décider des dates des événements sacrés et du cycle agricole. Il importait donc peu que les gens ordinaires comprennent le calendrier et les prêtres pouvaient le rendre hermétique à souhait.

    L'ancien cycle maya est toujours en vigueur dans le sud du Mexique et dans les hautes terres mayas où les prêtres du calendrier s'affairent encore à effectuer le comput des 260 jours pour les actes de divination et autres activités chamanistiques. Ces prêtres jonglaient avec les cycles du temps et les opérations savantes pour en effectuer le calcul, surtout à propos des dates qui faisaient coïncider des cycles et des nombres. Ils maintiennent aujourd'hui la tradition dans le sud du Mexique et dans les hautes terres mayas.

    Rapportées à notre système de datation, les énigmatiques inscriptions Mayas livrent un message plutôt inquiétant : le cinquième soleil prendrait fin le 4 Ahau 3 Kankin soit le 23 décembre 2012.

    Il existe un véritable souci obsessionnel de la civilisation Maya, et de toutes les anciennes cultures de l’Amérique Centrale, à calculer la fin du monde.
    Ce calendrier semble avoir été créé pour prédire une catastrophe cosmique ou géologique


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