• Le cas du presbytère de Borley

     


    Le cas du presbytère de Borley est particulièrement intéressant pour qui veut s'adonner à l'étude ou à la chasse des fantômes car il constitue une référence de tout premier choix, que ce soit au niveau de la multiplicité des phénomènes et de leur nombre (plus de 2000 ont été répertoriés!), celui des antécédents (voir plus bas) difficilement plus évocateurs, la médiatisation de l'événement, les "preuves qui en ont été tirées", les rebondissements de l'affaire, l'intervention de Harry Price, chasseur de fantômes notoire et, sa conclusion. Le presbytère de Borley est, de nos jours encore, considéré comme le lieu le plus hanté d'Angleterre et peut-être même du monde. Ce n'est pas peu dire!

    Situé dans l'Essex, près de la rivière Stour, le presbytère de Borley est un bâtiment assez récent puisqu'il a été construit en 1863 par le révérend Henry Bull. Toutefois, le site sur lequel il fut érigé date, lui, du moyen âge. Il exista là un prieuré que l'on suppose cistercien, ce dont on est certain en revanche, c'est qu'un trésor s'y trouve toujours (à défaut de fantômes, il y a donc de quoi faire...) Il faut noter à ce propos que, contre toute attente, lors de la dissolution des monastères, les biens ne furent pas confisqués mais soigneusement cachés par le prieur et ses moines.

    Avant même de parler du presbytère, on signale déjà une hantise sur le site de ce dernier. L'histoire des lieux est extrêmement riche en drames, meurtres, empoisonnements, et autres "amusettes et joyeusetés"...Ainsi par exemple, on dit qu'une novice du couvent de Bures et un jeune moine du Prieuré de Borley tombèrent amoureux. Ils furent surpris alors qu'ils s'échappaient dans une charrette. Le jeune moine fut puni de mort et la jeune nonne fut condamnée a être emmurée vivante dans la crypte sous le prieuré. Bref, on s'amusait bien, à l'époque!

    La suite des événements n'allait pas être triste non plus. Le 16 Octobre 1930, le révérend Lionel Foyster et sa femme Marianne, emménagèrent au presbytère. Leur séjour ne fut pas de très longue durée puisqu'ils le quittèrent cinq ans plus tard, probablement lassés par les  manifestations paranormales qui s'y seraient déroulées. Par la suite, Marianne raconta que de nombreux événements auraient pu être expliqués de façon rationnelle mais elle fut incapable de les expliquer tous. Par exemple, des inscrptions sur les murs ne reçurent aucune explication.

    Le presbytère avait depuis longtemps acquis sa sinistre réputation lorsqu'il connut des derniers locataires, lesquels se caractérisaient par leur scepticisme à toute épreuve. Le capitaine William Gregson et les siens durent pourtant bien changer d'avis.

    Le presbytère de Borley fut la proie des flammes pendant la nuit du 27 au 28 Février 1939. Nullement décontenancés pour autant, les fantômes se seraient manifestés en face de la route, dans l'église de Borley où ils ne semblaient donc pas non plus découragés par la vocation de l'édifice.

    Plusieurs personnes prirent des photos parfois très énigmatiques de certaines apparitions. Il s'agit de la photo de "la brique flottante" qui aurait en fait été portée par un esprit aux dires d'observateurs nantis d'une meilleure vue, ou celle du vieil homme voûté, mais il est difficile de se prononcer au vu de la qualité des clichés. Il existe cependant des éléments beaucoup plus récents: David Bamber prit une photo en 1995 semblant montrer Harry Price par-dessus une pierre tombale. Si on regarde de près. Il revint en 1999, avec une photo de ce qui pouvait passer pour une silhouette dans les arbres. Le photographe Dick Gee ne peut pas expliquer comment il se fait qu'une photo qu'il a prise dans l'église présente une sorte de "brouillard" en son milieu.

    Mais l'étude du presbytère de Borley ne se limite pas à cela. Les trouvailles historiques deviennent de plus en plus intéressantes: ainsi, on remarque non seulement que les lieux ne sont pas hantés par un seul fantôme mais plusieurs, dont celui de son premier vicaire, le révérend Henry Bull. Un soir, peu après y avoir aménagé, l'un des enfants du révérend est giflé au visage par une main invisible. Un autre enfant dira avoir vu un homme habillé «à l'ancienne» qui se tenait debout près de son lit. On y signale aussi un attelage que l'on entend galoper dans l'allée (la charrette de la nonne et de son parti?). Les circonstances même de l'incendie su presbytère sont elles aussi mystérieuses et ne seront d'ailleurs jamais expliquées. Dans les ruines de l'incendie, on retrouva un squelette de femme enterré dans la cave. Celui de la religieuse assassinée ?
    Mais ce n'est pas encore tout: poltergeist; portes arrachées, volets brisées, lueurs étranges, sons terrifiants, pluies de pierres, déplacements inexplicables des meubles, etc... à défaut de saut à l'élastique, le touriste y trouvera donc tout ce qu'il faut pour faire son bonheur pourvu qu'il soit amateur de sensations fortes.
    Harry Price, le célèbre chasseur de fantômes qui avait démasqué tant de faux médiums, élucidé tant de fausses hantises, a aussi offert son propre témoignage, étayé de minutieuses constatations. Pour l'occasion, un appareillage moderne avait été employé: enregistreurs caméras, circuit infra-rouge. Pour lui qui était donc un éminent spécialiste de la question (son étude fit d'ailleurs l'objet d'un film: "Qui hante le presbytère de Borley?") il n'y avait pas à tergiverser: les lieux étaient bel et bien hantés et constituaient même l'une des plus évidentes preuves de l'existence des fantômes.
    Peut-être pour alimenter la controverse, on accusa Harry Price d'avoir amplifié les événements insolites du presbytère. L'affaire rebondit en 1958 avec les révélations de Marianne Foyster, qui confia à des chercheurs que toutes ces manifestations n'étaient qu'une mise en scène. C'est elle et son défunt époux qui, disait-t-elle alors, étaient derrière chaque coup frappé à Borley. Le commun des mortels croit alors être rasséréné: mais non! voyons! Les fantômes n'existent pas! On vous l'avait bien dit...
    Seulement, les Foyster n'étaient pas encore sur place, ni même seulement au monde alors que les lieux étaient déjà réputés hantés. Ils n'ont pas pu expliquer eux-mêmes tous les phénomènes. Avant même la construction du presbytère, un sentier menant à l'église était connu sous le nom du «sentier de la nonne», à cause justement du fantôme d'une religieuse qui y avait maintes fois été aperçu.
    Et puis... il reste que, de nos jours encore, l'église de Borley est le théâtre de manifestations étranges. C'est du moins ce que l'on dit.

    Nous avons effectué quelques recherches et notamment trouvé une liste des fantômes possibles au presbytère. Vous trouverez ci-dessous une liste des noms ou rôles de personnes ayant connu une fin tragique (traduit de l'anglais, il peut subsister certaines approximations ou erreurs):

    1. La nonne - emmurée vivante
    2. Le moine - pendu ou décapité
    3-4. un ou deux cochers - pendus ou décapités
    5. Simon de Sudbury - décapité le 14 juin 1381
    6. Sir Edward Waldegrave - mort, Tour de Londres, 1 Septembre 1561
    7. John Deeks - très désagréable ministère de 1642-60
    8. Cavalier loyaliste - échappé de la bataille de Borley, il fut trouvé et tué.
    9. Prêtre catholique (Dominic ou Enoch) - crucifié
    10. sa "compagne", une nonne - assassinée
    11. Marie Lairre - étranglée par Charles Waldegrave, 17 Mai 1667
    12. Arabella Waldegrave - assassinée par sa mère, Henrietta 1697
    13. Henrietta Waldegrave - assassinée par Nicholas Waldegrave, 1730
    14. "Cris perçants de fille" - défenestrée de la chambre bleue
    15-16. deux cochers - exécutés pour meurtre
    17. Katie Boreham - étranglée par Harry E. 1888
    18. Harry Bull empoisonnée par sa femme, Ivy.
    19. Lionel Foyster - empoisonné
    20. Harry Price - diffamé.

    NB: La voyante Lilian Bailey a reçu un message de Harry Price après sa mort. Il disait: "Le presbytère est vraiment hanté, Borley le prouvera de lui-même et je serai vengé, même si pour ce faire, je dois y revenir et m'y manifester moi-même..."
    Malheureusement, cette dernière phrase peut également s'interpréter de deux manières fondamentalement différentes:
    L'interprétation fantastique:
    En dénigrant Price, on lui a donné une "raison" de se transformer en fantôme après sa mort. En effet, il est mort en conservant une rancune tenace vis-à-vis de l'opprobre qu'on lui a causé (sous-entendu, ce qu'il disait était vrai et le presbytère était donc bel et bien hanté. De toute façon, dans le cas contraire, s'il ne l'était pas, maintenant, il le sera!
    L'interprétation rationnelle:
    Harry Price était certes convaincu que le presbytère était hanté. Il l'était d'autant plus qu'il voulait y croire. Ce n'était donc qu'une forme d'auto-persuasion qu'il a essayé de communiquer.

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  • L'opéra hanté

     

    Fairmount, Indianapolis - Un groupe d'étudiants qui utilisaient un bâtiment vieux de 120 ans pour des répétitions théâtrales a été témoin d'évènements paranormaux qui les pousses à croire à l'existence d'un fantôme en ces lieux.

    Il y a un an, peu de temps après que les étudiants aient commencé à répéter dans l'opéra de Scott, les histoires de fantôme ont commencé, a indiqué Judy Cowling, présidente de « Historic Fairmount »

    Il y avait des bruits bizarres, les lumières s'éteignaient sans raison et les objets se déplaçaient d'un endroit à l'autre. Un jeune a même affirmé avoir aperçu le visage d'un homme barbu. Cowling, dont le groupe possède le bâtiment et espère le rénover, ne croit pas que le bâtiment est hanté : "je suis très sceptique" a t-elle avoué.

    Pour prouver son point de vue, Cowling a décidé de passer une soirée avec les étudiants dans la vieille bâtisse, qui a été construite en 1884 dans une ville à environ 100 kilomètres au Nord-Est d'Indianapolis. Cette nuit là, alors qu'elle entrait dans une chambre, la porte s'est brusquement refermée derrière elle, l'empêchant de sortir de la pièce.

    En mars les rumeurs circulant sur l'opéra ont attiré des traqueurs de fantômes arrivant d'Indiana. Après avoir installé leur équipement sur les lieux, ils ont vérifié les changements des champs électromagnétiques qui d'après eux pourraient indiquer la présence de spectres. Ils ont également pris des photos pour tenter de capturer des images invisibles à l'œil humain. Aucun fantôme n'a été vu, mais de nombreux spectateurs curieux ont assisté à l'investigation.

    Cowling a indiqué que le groupe de chasseurs de fantômes d'Indianapolis projette sa propre recherche.


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  • Dames Blanches

    Dames Blanches : Représentation de la dame blanche.

    Il est recensé en France 297 apparitions régulières de ces spectres exclusivement féminins, qui hantent certaines de nos routes. De nombreux témoignages s'accumulent au sein de nos commissariats faisant face à un phénomène certes pas nouveau.

     

    L'histoire étrange, mais bien réelle se répète encore et encore, à l'infini :

    Voici le "portrait-robot" le plus répandu de nos âmes voyageuses : il s'agit donc d'autostoppeuses silencieuses, le plus souvent vêtues de blanc (ce qui leur vaut leur appellation légitime et familière). Elles sont accostées aux abords d'une ville par les automobilistes-témoins : ces "Dames Blanches" comme on les nomme couramment, formulent clairement leur destination, puis se murent dans un silence inquiétant avant, au détour d'un virage dangereux, de se volatiliser du véhicule samaritain, laissant un témoin plutôt éberlué qui se rappellera durant longtemps de ce mystérieux passage.

    Certains, comme le cas de Michel P., auront toujours en mémoire le souvenir de cette rencontre énigmatique qui fait souvent froid dans le dos ! C'est en 1979 que Michel fait route vers Limoges un soir d'hiver et qu'il distingue en plein virage une forme blanche près d'une discothèque : Abordant une jeune femme d'environ une vingtaine d'années, notre témoin très naturellement lui demande où souhaite-t-elle aller à une heure si tardive : "A Limoges, chez des amis si ça ne vous ennuie pas, ne vous en faites pas je me débrouillerai là-bas..."

    Jusqu'ici, rien de bien invraisemblable pour Michel P. La jeune auto-stoppeuse prend donc place à l'avant tout naturellement. L'automobiliste témoignera du profond mutisme de la jeune fille qui semble tout droit sortir d'un film des années sixties, de par la robe qu'elle porte... La route se poursuit ainsi tranquillement jusqu'à l'approche d'un autre virage, au Pont de la révolution : c'est à ce moment précis que notre jeune passagère semble effrayée soudain, lançant plaintivement à Michel de négocier prudemment ce fameux virage, ce qu'il fait bien évidemment... Soudain, un cri déchire la nuit, faisant sursauter l'automobiliste qui en tournant la tête vers son étrange passagère, s'aperçoit que celle-ci s'est en quelque sorte "dissoute dans l'atmosphère" !

    C'est en stoppant tout net son véhicule et animé d'un sentiment de stupeur et de terreur que Michel P. constate en descendant que, décidément, il ne reste que le brouillard d'une glaciale nuit hivernale : il est tout seul...

    Pas un seul témoin ne pourra attester de sa bonne fois. Mais Michel ne se désarme pas, il compte bien témoigner de son étrange et sinistre aventure. Arrivé à Limoges il fait sa déposition à la gendarmerie où on lui confirme qu'il n'est pas le seul à avoir fait la rencontre nocturne d'une auto-stoppeuse fantôme !

    Plusieurs cas ont en effet été déjà signalés de nombreuses fois au fameux Pont de la révolution, qui fut témoin de la mort d'une jeune femme, accidentée en voiture 20 ans plus tôt... Michel P. ressent sans doute à ce moment-là un profond soulagement : ainsi, d'autres automobilistes ont vécu comme lui cet étrange épisode fantomatique, ce qui ne l'empêche pas d'être bouleversé, on le comprend, par cette rencontre fort singulière.

    Témoignage d'une errance...

    Quelles sont les motivations des entités routières ?

    Des hypothèses ne manquent pas de jaillir au coeur des esprits : quel rôle semble être rejoué incessamment par ces fameuses "Dames Blanches" ? Est-ce un rôle protecteur et bienveillant afin d'anticiper et éviter les accidents de la route ? Où bien incarnent-elles des âmes vengeresses errant sur terre pour au contraire entraîner dans la mort de pauvres automobilistes serviables n'ayant apparemment rien à voir avec leur destin funeste ?

    Tous les témoins semblent se rejoindre pour confirmer l'attitude au demeurant sympathique de ces jeunes âmes errantes sur les routes de France. Avouons qu'il est plutôt difficile de contredire tous ces témoignages plus solides les uns que les autres !

    Les psychologues réagissent aux faits en avançant la thèse des visions épileptiques, ou même d'hallucinations collectives quand les témoins sont nombreux. En ce cas, comment expliquer d'éventuelles "preuves matérielles" constatées en certains cas ?

    Quant aux sociologues, il serait tout juste question de légendes urbaines pour attester du phénomène au sein de nos ères contemporaines. Mais qui dit "légendes" révèle un mythe de source populaire intégré aux traditions : ce qui fait de lui en l'occurrence, une croyance non constatée par le biais d'un témoignage où tout paraît concorder ! Ce qui réfute alors cette dernière hypothèse, décidément moins fondée, surtout au regard des nombreux témoins du phénomène...

    Un scénario récurrent

    Toujours ou presque le scénario similaire : une jeune femme accidentée quelques années auparavant se plante au beau milieu d'un virage qui a fait sa perte, ou bien près d'un carrefour non moins dangereux, pousse un cri puis disparaît de leur siège passager.

    Certaines de ces âmes en détresse s'agitent et semblent incontrôlables quand le lieu funeste apparaît : c'est ainsi le cas d'une auto-stoppeuse fantôme régulière du Calvados, décédée au croisement près de la forêt de Cerisy.

    Cette âme en peine semble très persuasive et se manifeste toujours par temps pluvieux ce qui rappelle immanquablement un décor de film d'horreur !

    Plusieurs habitants du village confirment de cette apparition insistante. Il s'agit apparemment d'une jeune fille de moins de 20 ans, qui éternellement rejoue la scène de son propre drame depuis 1960 ! Celle-ci compte bien se faire "entendre" afin que la signalisation soit respectée, puis comme les autres elle disparaît sa mission accomplie...

    On pourrait ainsi se dire que les mystérieuses "Dames Blanches" sont bénéfiques en cas d'automobilistes imprudents : leur seule apparition serait sans doute un électrochoc pour bon nombre d'insouciants de la route.

    Preuves matérielles et tactiles

    D'autres cas d'apparitions encore plus troublants, cette fois marqués par la disparition d'objets. Il s'agit ici d'une matérialisation de dame blanche prise en stop dans le département de l'Isère, par un médecin grenoblois :

     

    C'est donc en 1977, par une pluie battante que notre témoin pris en charge une jeune femme vêtue de blanc et peu volubile apparaissant régulièrement sur la N90 à Chapareillan. La jeune apparition désirait aller tout simplement chez ses parents. Arrivée à la hauteur du Pont aux furets, elle démontra des signes d'agitation non dissimulés s'estompant passé le danger, ce qui veut dire que notre "heureux" témoin eut le privilège, si l'on peut dire, d'une apparition plus longue. Un peu plus loin, nos compagnons de route arrivent alors devant une maison que l'inconnue déclare être celle de ses parents. Comme la pluie se fait plus battante, notre charmant médecin prête son parapluie toujours sans savoir ce qu'il va se produire. La jeune femme prend l'objet puit s'éloigne sous les yeux de l'automobiliste, entre bien dans la maison en question pour ne jamais plus en ressortir. Croyant à un oubli de sa part, notre témoin rejoint la fameuse demeure pensant ainsi récupérer son bien. Mais ce n'est pas une jeune femme qui lui ouvrit tardivement cette nuit-là :

    Stupéfait, notre homme découvre qu'il s'agit d'un couple de quinquagénaires ayant perdu leur fille unique dans un accident de moto, devinez où... au Pont du furet, bien entendu ! Effectivement les pauvres gens dont on imagine l'émotion, confirment dès la description du médecin qu'il s'agit bien de leur fille disparue...

    Certains témoins automobilistes pris d'ardeurs soudaines pour leur "apparition " déclarent que le contact avec la peau de l'inconnue semblait incroyablement glacial, mais bien palpable malgré le manque réactif de la passagère fantôme qui n'oublie jamais sa mission préventive (ou vengeresse ?).

    En effet, ces êtres spectraux semblent se matérialiser tout comme nous autres humains. D'apparence humaine, ils sont dotés de parole, mais non loquaces pour autant, vêtus le plus fréquemment de blanc bien qu'il existe également certaines apparitions dotées de ce qui semble être du cuir (pour les accidentées de moto surtout ).

    Le mystère reste hélas entier bien que les témoignages sont légion sur une bonne partie de la France.

    Pas d' "hommes blancs" recensés ?

    Et l'on peut aussi s'interroger quant aux hommes morts accidentellement. Que sont devenues leurs âmes, pour quelle raison ne s'investissent-elles pas, elles aussi de cette mission auprès des automobilistes ? Peut-être est-ce tout simplement parce que les autos-stoppeurs masculins sont moins nombreux que les autos-stoppeuses, qui sait ?

    Cela ferait figure d'hypothèse...

    On parle en effet souvent des "Dames Blanches" car ce sont elles qui sont recensées à sillonner certaines zones routières de notre pays.

    Rencontres plus fréquentes dans certaines régions françaises

    Tout ce que l'on sait c'est que le phénomène est récurrent, surtout dans certaines régions comme la Bretagne, et en Poitou. Peut-être avez-vous déjà trouvé sur votre chemin ces fameuses "Dames Blanches", peut-être même avez-vous également fait votre déposition dans un commissariat proche de cet incident, mais il est certain en tout cas que vous ne sortirez pas indemne de cette étrange rencontre du 3e type.


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  • La réincarnation de Bouddha ?
     

     

    Certains sont convaincus qu'il est la réincarnation de Bouddha. Des milliers de curieux s'enfoncent chaque jour dans la jungle népalaise pour apercevoir un adolescent en pleine méditation, qui n'aurait pas bougé, ni mangé, ni bu, depuis six mois.
    Ram Bahadur Banjan, 15 ans, reste immobile, les yeux clos, niché dans la position du lotus au creux des racines d'un arbre de la jungle de Bara, à environ 160km au sud de Katmandou. Il est censé être demeuré ainsi depuis le 17 mai mais ses fidèles le dérobent chaque nuit à la vue du public.

    Un journaliste du journal Kantipur, Sujit Mahat, a passé deux jours sur place. D'après lui, environ 10 000 personnes viendraient quotidiennement rendre visite au jeune homme.

    Devant l'affluence, des militaires ont été déployés dans le secteur pour canaliser la foule. Un stationnement a été improvisé et des commerçants ont installé des stands à proximité de la retraite de l'adolescent, un lieu habituellement peu fréquenté.

    Nombre de visiteurs croient se recueillir devant la réincarnation de Gautama Siddhartha, né dans le sud-ouest du Népal, non loin du site, aux environs de 500 avant Jésus-Christ, et vénéré ensuite comme Bouddha, «l'Éveillé».

    La police, elle, mène l'enquête. «Nous avons une équipe (...) qui étudie sur ces affirmations pour savoir comment quelqu'un pourrait survivre si longtemps sans eau ni nourriture», explique l'inspecteur de police Chitra Bahadur Gurung. Ses hommes ont interrogé les proches de l'adolescent mais n'ont pu questionner directement le jeune homme, évidemment silencieux.

    Les autorités locales ont aussi demandé à l'Académie royale népalaise des sciences et de technologie d'envoyer des scientifiques de Katmandou pour examiner l'adolescent. D'après le journaliste Sujit Mahat, les visiteurs sont maintenus par un cordon à une distance 25 mètres du méditant, qu'ils ne peuvent apercevoir qu'en plein jour, de l'aube au crépuscule. Au coucher du soleil, ses proches placent un écran devant le jeune homme, le protégeant des regards.

    «On ne peut pas dire ce qui arrive après la nuit tombée», explique Sujit Mahat. «Les gens n'ont pu voir que ce qui se passait dans la journée, et beaucoup pensait que c'était une sorte de Dieu».

    Le bouddhisme compte environ 325 millions de fidèles, la majorité en Asie. Pour ceux qui l'approfondissent, cette religion enseigne l'art de rectifier sa pensée et de se contrôler pour tenter d'atteindre le nirvana, état divin de paix et félicité que seul peut expérimenter l'être débarrassé de tout désir.


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  • Les boules du Costa Rica

     Non il ne s'agit pas d'un concours de pétanque en Amérique du sud mais bien d'un nouvel anachronisme qui je le pense a bien sa place dans cette rubrique.

    Alors pour ce qui est de la description et du mode de fabrication supposé de ces boules, voici les Explications D'Yvon Leclerc, chercheur à l'institut international du paléozoïque : Il existe au sud du Costa Rica dans le Delta du fleuve Diquis, près de 200 boules (bolas) en granite très dur. Elles varient de 10 cm à 2,5 mètres de diamètre (jusqu'à 16 tonnes). Elles auraient été sculptées par des artisans d'Amérique Centrale il y a 1,600 ans et plus. On ne peut savoir à quelle époque précise puisqu'il est difficile de dater le travail sur une pierre. Nous pouvons dater la pierre mais nous ne pouvons pas dater le travail sur la pierre. Nous ne connaissons pas le pourquoi de ces boules. Elles auraient peut-être servi aux emplacements des tombes. Plusieurs ont été détruites par les bulldozers quand la forêt céda la place aux plantations de bananiers. D'autres boules ont été déplacées pour servir de monuments touristiques etc. Une des boules de 2 mètres a été vérifiée, la marge d'erreur est de 2 millimètres, ce qui fait qu'elle n'est pas tout à fait sphérique. Même avec les outils d'aujourd'hui, il serait difficile d'arriver à cette perfection. Les spécialistes croient que chaque boule aurait été taillée en boule grossière et par la suite, polie avec un abrasif (peut-être du sable). Les archéologue se posent la question: pourquoi les carrières de granite sont à une dizaine de kilomètres de là? Nous n'avons pu étudier qu'une boule de 3 pi. Nous avons effectué trois frottis bruts sur la boule et nous avons comparé les frottis pour voir si les outils et la technique étaient semblables. Nous ne croyons pas que la "bolas" ait été sculptée grossièrement et par la suite finie avec un abrasif de sable. Nous pensons plutôt qu'elle a été travaillée à l'aide d'un gabarit et un outil de 1,75 po + ou - de largeur a servi à la finition de cette "bolas". L'artisan a travaillé la finition en deux étapes. Il a d'abord procédé en bandes horizontales en vérifiant régulièrement avec le gabarit. Par la suite, il a roulé la boule d'un quart de tour. Le sculpteur a refait le même procédé de finition en bandes horizontales, ce qui a donné un motif en carrés. Nous pouvons voir sur les frottis des marques parallèles, horizontales et verticales qui tracent des carrés d'une superficie de 1,75 po. par 1,75 po. Il nous est difficile de confirmer l'utilisation du sable comme abrasif puisque le temps a usé la surface, mais nous pensons que le fait de voir les coups du ciseau démontrerait qu'il n'y a pas eu d'abrasif.

    Cette technique pourrait être utilisée sur les différentes boules et comparée les frottis pour vérifier les outils et les techniques utilisés. Pour obtenir une meilleure idée de datation, il serait intéressant de faire des plâtres sur différentes boules afin de mettre en relief les traces d'outils. Par la suite, visiter les musées et faire des plâtres sur des poteries qui semblent avoir les mêmes traces d'outils. En trouvant les mêmes traces d'outils, il serait facile de dater la poterie au carbone 14. Et nous aurions la date de ces outils qui ont fabriqué les boules. Et nous pourrions, par le fait même, avoir peut-être une bonne idée des artisans qui ont fait ces boules, puisqu'ils sont les mêmes qui auraient fait les poteries. D'autres archéologue s'intéressèrent a ces objets tel Doris Z. Stone qui en 1940 termina son rapport par cette phrase très révélatrice :

    "Nous devons classer les boules parfaites du Costa Rica parmi les énigmes mégalithiques indéchiffrables."

    De plus, certaines d'entre elles ont été retrouvées dans des endroits extrêmement difficile d'accès comme l'explique l'explorateur suisse Erich Von DÄNIKEN, il indique qu'il a dû parcourir, dans la région de Piedras Blanca, au sud-est, près de 100 Km en Land-Rover, dans une jungle hostile, où il fallait soulever la voiture au levier pour lui faire traverser certains virages et finalement elle refusa, à un certain moment, d'aller plus loin. Et pendant encore une heure de marche, aidé d'un guide expérimenté, il réussit à se trouver en face de deux énormes boules parfaitement sphériques et tout à fait impressionnantes par leurs masses au milieu de cette forêt. C'était justement parce que ces boules de Piedras Blanca "se trouvaient au plus profond de la jungle que cela valait la peine d'aller les filmer".

    Alors comment ces boules qui sont déjà incroyables de par leur fabrication, puisque certaines atteignent un degré de perfection difficilement réalisable avec nos outils moderne, se sont elles retrouvée perdue en pleine jungle ? On peux imaginer qu'a cette époque ces régions n'était pas recouvertes de forêts et étaient donc habitables et habitées mais dans ce cas pourquoi n'as t'on pas retrouver (à ma connaissance du moins) des vestiges aux alentour de ces boules ? Il semblerait également que les seules carrières de granit (connues en tout cas) se trouvent souvent a des distances relativement importantes allant de 10 à près de 100 Km. Il est vrai que, vu leurs formes il ne devait pas être bien difficile de les déplacer, à la condition de le faire sur un terrain relativement dur et surtout pas marécageux, mais tout de même !!! Pourquoi des personnes auraient fabriqué ces boules avec autant de soins, ce qui à du leur prendre des mois voir des années, pour ensuite les emmener très loin de là et tout cela uniquement pour leur servir d'objet de culte ou autres rituels funéraires ?

    La question restera encore longtemps sans réponses malheureusement. Néanmoins, une légendes locale raconte que chaque boule appelée Indians-ball ou Sky-ball par les indigènes représente le symbole de l'astre du jour notre Soleil. Mais les archéologues rejettent cette interprétation, car d'après eux à ce degré de latitude, le soleil a toujours été représenté par un cylindre, une roue, ou un disque doré mais jamais par une forme sphérique, pas plus chez les Incas, que chez les Mayas ou les Aztèques. D'ailleurs les indigènes eux mêmes répugnent à conduire les visiteurs sur les lieux où se situent ces boules parfaites car ils les considèrent comme des objets sacrés et dont les emplacements sont des sanctuaires tabous.


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