• la dame blanche du pflixbourg

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    Le Pflixbourg occupe un sommet à 454m d'altitude sur le flanc sud de la vallée de la Flecht. Son rôle de sentinelle est évident. Les ruines de ce châteaux sont modeste. Il est vrai, les visiteurs qui sont aspirés par son imposant voisin (Hohlandsbourg), ne lui accordent que peu d'intérêt.

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    Légende

    Dans les ruines du donjon de Pflixbourg apparaît encore une Dame Blanche (s' wiss Fraule): elle descend à minuit dans la vallée en poussant des cris lamentables. La légende raconte qu'une belle princesse fut autrefois métamorphosée par une fée en un monstre, moitié femme, moitié dragon. Seul le baiser d'un chevalier pouvait lui restituer sa forme primitive. Mais le chevalier qui tenta l'aventure fut le premier surpris: au lieu de devenir femme, la princesse se transforma en un horrible dragon.


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  • Nostradamus

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    Cinq siècles après la naissance de Nostradamus, ses prédictions demeurent le sujet de nombreuses recherches, analyses et controverses. Michel de Nostre-Dame, dit Nostradamus était un astrologue et un médecin, apparemment respecté. Mais, celui que l’on a appelé le « prophète du Jugement dernier » possédait-il de réels pouvoirs de divination ?

    C’est en 1555 que la première édition des Centuries astrologiques paraît à Lyon. Il s’agit de quatrains énigmatiques écrits dans une langue obscure ce qui permet de multiples interprétations.

    Les hommes ont toujours souhaité connaître l’avenir. Cependant, on peut se demander si les interprétations ne révèlent pas plus les peurs de chaque époque que la pensée profonde de Nostradamus.

     

    Qui était Nostradamus ?

    Né à Saint-Rémy-de-Provence le 14 décembre 1503, Michel de Nostre-Dame est élevé par ses grands-parents, des juifs contraints de se convertir au christianisme, qui lui enseignent l’hébreu et le latin.
    Il pratique très tôt le métier d’apothicaire.
    Ses deux grands-pères sont médecins et c’est donc la médecine qu’il part étudier à l’université de Montpellier.
    Cet excellent étudiant se fait notamment remarquer pour sa mémoire phénoménale. Alors qu’une épidémie de peste éclate dans le Languedoc, il soigne de  nombreux malades avec des techniques médicales novatrices pour l’époque.
    Il refuse par exemple de saigner ses patients.

    Après avoir quitté Montpellier, il s’établit à Agen, se marie et a deux enfants. Quelques années plus tard, il perd sa famille, victime d’une nouvelle épidémie de peste.

    Il se met alors à voyager entre 1540 et 1545. C’est peut-être au cours de cette errance solitaire que son esprit s’exalte, au point qu’il croit se découvrir  le don de prédire l’avenir.

    Il se fixe à Salon de Provence en 1546 et se remarie avec Anne Ponsard avec qui il aura 6 enfants. L’aîné, César, deviendra le biographe de son père.

    Il ouvre alors un cabinet médical et se tourne de plus en plus vers l’astrologie.

    C’est à ce moment là qu’il rédige, d’abord un almanach « avec (des) présages » (1550) suivit d’autres almanachs mêlant des remèdes médicinaux, des onguents à base de plantes ou l’astrologie puis il écrit ses Centuries (1555).
    Cet ouvrage rencontre un immense succès, et le prophète publiera au total dix livres de prédictions, les Centuries astrologiques, de cent quatrains chacune.

    Son succès littéraire lui vaut d’être remarqué à la Cour.
    Catherine de Médicis, passionnée d’occultisme, lui demande d’établir l’horoscope de ses fils. Il semblerait qu’il ait annoncé que trois des fils règneraient, ce qui se vérifia (François II, Charles IX et Henri III).

    En 1564, Charles IX lui confie l’importante charge de médecin du roi. Il est alors au faîte de sa renommée, encensé par des poètes comme Ronsard.
    Il meurt en 1566, au retour d’une mission à Arles.

    Un quatrain semble avoir prédit cette fin, du moins c'est le sens qu'on lui attribue :

    De retour d’ambassade, don de roy mis au lieu,
    Plus n’en fera, sera allé à Dieu
    Parens plus proche, amis, frères de sang
    Trouvé tout mort près du lict du banc.

    nostradamus2.jpgNostradamus peint par son fils César (Domaine public)

     

    Les prédictions de Nostradamus

    Augmentées constamment de la première édition à la mort de Nostradamus, les Centuries sont des ensembles de quatre vers regroupés par groupes de cent, d’où le nom du recueil.
    L’édition définitive des oeuvres de Nostradamus comprend :

    • La Lettre à César
    • L’Epître au très Invincible, très Puissant et très Chrétien Henry Second, roi de France
    • Les Centuries elles-mêmes (finalement au nombre de 12)
    • Les Présages (141 quatrains)
    • Les Sixains (58 strophes de six vers)

    Beaucoup de termes latins francisés sont mêlés à la langue du XVIe siècle, ce qui n’en facilite pas l’interprétation.
    Nostradamus a d’ailleurs écrit volontairement ses prédictions de façon obscure afin d’éviter des représailles de la part de l’Eglise.
    Dans la préface de 1555, il manifeste sa crainte d’être poursuivi comme hérétique. Il précise aussi ne posséder aucun livre de magie, probablement pour ne pas être accusé de sorcellerie.

    Les prophéties couvrent bien sûr l’histoire de France mais également celle de l’Europe et du monde, particulièrement l’Afrique et une partie de l’Asie.

    Quelques quatrains sont devenus célèbres car, pour les inconditionnels, les évènements se sont effectivement produits.
    Citons notamment, la mort d’Henri II lors d’un tournoi. La visière mal fermée de son heaume a laissé pénétrer la lance de son adversaire, le comte de Montgomery. Le roi est mort après une agonie de 10 jours, l’œil crevé et le cerveau atteint.

    Nostradamus avait écrit (35e quatrain):

    Le Lyon jeune, le vieux surmontera
    En champ bellique par singulier duelle
    Dans cage d’or les yeux lui crèvera
    Deux classes une, puis mourir, mort cruelle.

    En ce qui concerne notre époque, les auteurs croient voir des évènements peu rassurants. Cependant, avant de parler de l’avenir, il est intéressant de se référer à l’un des auteurs les plus réputés, Jean-Charles de Fontbrune.
    Cet auteur a passé de longues années à interpréter les Centuries et a écrit plusieurs ouvrages dont Nostradamus I et II, parus en 1980 et Nostradamus, de 1999 à l’âge d’or, paru aux Editions du Rocher en 1999.

    Dans le dernier ouvrage cité, l’auteur écrit :

    « Nostradamus, outre les deux Premières Guerres mondiales, a annoncé un troisième grand conflit qui débuterait avant la fin du XXe siècle, puisqu’il indique la date de 1999 dans le quatrain suivant :

    L’an mil neuf cens nonante neuf sept mois,
    Du ciel viendra un grand Roi d’effrayeur :
    Resusciter le grand Roy d’Angolmois,
    Avant après mars régner par bon heur.

    L’auteur en fait la traduction suivante :

    En juillet 1999, un grand chef effrayant viendra d’Asie et ressuscitera le grand roi de l’Angoumois ou des Mongols.
    L’expression « viendra du ciel » fait référence à une invasion aérienne. Le grand Roy d’Angolmois désigne l’Antéchrist venu d’Asie.
    En résumé, il s’agirait d’une guerre menée par la Chine contre l’Occident. Ce dernier grand conflit déboucherait sur la paix universelle.

    Heureusement, pour nous, si la Chine a déclaré une guerre, elle est purement économique. En 1999, comme tout le monde a pu le constater, il n’y a eu aucune invasion.

    Interpréter le passé semble plus facile et moins sujet à polémique. Et c’est bien là, tout le problème. La langue de Nostradamus est si complexe qu’elle permet toutes les interprétations. Notre histoire est jalonnée de tragédies. Chaque année, des drames se produisent un peu partout dans le monde et avec un peu d’imagination, il n’est pas difficile d’appliquer les quatrains à ces drames.

    Il est à souligner que Nostradamus a donné fort peu de dates en clair. Il mentionne par contre des données d’astronomie et d’astrologie.
    Il utilise également de nombreux symboles astrologiques : Mars pour la guerre, Vénus pour la République, Saturne pour l’âge d’or.
    C’est donc à l’aide des configurations célestes mentionnées dans les quatrains que la plupart des auteurs datent les évènements.

    En se basant donc sur ces configurations, Jean-Charles de Fontbrune écrit concernant le quatrain suivant :

    II, 52

    Dans plusieurs nuits la terre tremblera,
    Sur le printemps deux efforts suite,
    Corinthe, Ephèse aux deux mers nagera,
    Guerre s’esmeut par deux vaillants de luite.

    En ancien français, vaillant = de grande valeur et Luite = lutte.
    La terre tremblera pendant plusieurs nuits (Japon comme dans le quatrain précédent ?). Au printemps (2003, 2005 ou 2007), il y aura deux tentatives de poursuite (débarquement ?) ; (une flotte) naviguera vers la Grèce et la Turquie entre deux mers (mer Noire et mer Egée ?) ; deux personnages de grande valeur au combat entreront dans la guerre.

    Ce qui frappe dans l’interprétation, ce sont les nombreux points d’interrogation. Je ne remet pas en cause le sérieux de l'auteur mais simplement les interprétations. D'autres auteurs ont fait bien pire en prédisant par exemple la fin du monde en 1999.

    Je ne suis pas particulièrement anti-Nostradamus et je conserve, comme d’habitude, un esprit ouvert. Cependant, est bien malin celui qui est capable d’interpréter ces quatrains que je qualifierais de sibyllins.

    Finissons ce dossier sur une note optimiste. Pour ceux qui s’inquiètent de toutes ces prédictions catastrophiques, Nostradamus a prévu un âge d’or et la fin du monde vers 3797.

    L’avenir ne dépend que du présent dont nous sommes seuls maîtres. Malraux a écrit  »Le XXI siècle sera spirituel ou ne sera pas. » Ce début de siècle peut être qualifié de tout sauf de spirituel.
    Nous n’avons pas besoin d’un prophète, quel qu’il soit, pour façonner notre avenir. Qu’est ce qui retient l’homme de créer, et cela dès maintenant, son âge d’or ?


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  • Représentation du Chupacabra

    Chupacabra ( /tʃupa'kabɾa/ espagnol pour « suceur de chèvres ») est une créature qui est décrite par des témoins comme ayant des yeux rouges, deux trous pour les narines, une bouche avec des crocs saillants vers le haut et vers le bas et serait couverte de poils noirs. Elle ressemble selon certains à une chauve-souris ou un extraterrestre. Elle fait partie de la culture populaire dans toute l'Amérique latine, notamment au Mexique et sur l'île de Porto Rico. L'animal se nourrirait en suçant le sang des animaux de ferme comme les chèvres ou les vaches en faisant des trous parfaitement circulaires dans le cou jusqu'au cervelet tuant l'animal en ne provoquant aucune souffrance.

     

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    La légende du Chupacabra débute autour de 1992, lorsque des journaux portoricain, El Vocero et El Nuevo Dia, commencèrent à rapporter la mort de plusieurs types d'animaux, comme des oiseaux, des chevaux et, comme son nom l'indique, des chèvres. À ce moment, le chupacabra était connu sous le nom de El Vampiro de Moca puisque les premières victimes ont été trouvées dans la petite ville de Moca. Au tout début, les membres d'un culte satanique furent suspectés d'avoir commis ces tueries au hasard, mais ensuite, les tueries s'étendirent autour de l'île, et plusieurs fermes rapportèrent la perte de vies animales. Les carcasses avaient toutes une chose en commun : chaque animal trouvé avait non pas deux, mais un seul trou dans son cou, et était vidé d'une grande partie de son sang, mais aussi parfois d'une partie de leurs organes interne.

    Le terme chupacabra fut supposément inventé par une personnalité de la télévision portoricaine, Silverio Pérez, qui utilisa ce nom comme une blague, mais le mot fut également utilisé dans le roman de Michael Crichton en 1990, Jurassic Park, qui parut avant la légende.

    Peu après les morts d'animaux à Porto Rico, d'autres morts furent rapportées dans d'autres pays, comme en République dominicaine, en Argentine, en Bolivie, au Chili, en Colombie, à <a-redirect href="http://www.kazeo.com/wiki/El_Salvador" title="El Salvador"></a-redirect><a-redirect></a-redirect>El Salvador, à <a-redirect href="http://www.kazeo.com/wiki/Panama" title="Panama"></a-redirect><a-redirect></a-redirect>Panama, au Pérou, au Brésil, aux États-Unis et, surtout au Mexique. À Porto Rico et à Mexico, le chupacabra devint une légende urbaine. A la Martinique une légende similaire est attribuée au "lentikri"(bête diabolique sucant le sang des animaux le soir). Les histoires de chupacabras commencèrent à paraître plusieurs fois dans les nouvelles télévisées aux États-unis, et des produits dérivés tels que t-shirts et casquettes de baseball furent mis en vente.

    Le chupacabra est considéré par certains[Qui ?] comme le produit d'une hystérie collective, alors que d'autres[Qui ?] pensent qu'il s'agit d'une piètre explication à des morts animales résultant d'attaques incompréhensibles.


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  • Le yeti

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    <span-titre1></span-titre1><span-titre1></span-titre1>La science

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>D<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>e nombreuses hypothèses ont été formulées pour expliquer la véritable nature du yeti. Parmi ces hypothèses, lesquelles sont citées le plus souvent ? Quel est aujourd'hui, l'état de la réflexion sur cette question ?

     

    <p-titre1 align="left"></p-titre1> <p-titre1></p-titre1>Que pensent les scientifiques ?

     

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>C<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>ertains scientifiques ont avancé qu'il pourrait s'agir de descendants du Gigantopithèque, un singe qui aurait vécu en Asie il y a une dizaine de millions d'années, dont on croyait la race éteinte. Certains adeptes de la théorie des fossiles vivants sont allés plus loin et croient à la survivance de quelques Néandertaliens qui se seraient retirés dans les habitats les plus inaccessibles de l'Himalaya, comme ce pourrait être le cas d'une sorte d'hommes sauvages, désignés localement sous le nom d'almas, vivant dans certaines régions isolées de l'Altaï en Mongolie. Le yeti serait ainsi le dernier survivant des ancêtres de l'homme ayant dû se réfugier dans un habitat isolé pour se protéger de l'Homme de Cro-Magnon, duquel nous descendons directement. Hypothèses sérieuses pour les uns, farfelues pour les autres !

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>L<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>e yeti serait pour certains un ours himalayen ou tibétain qui se serait aventuré dans les forêts et les plus hauts pâturages himalayens et qui se serait adapté à un environnement alpin. Toutefois, l'ours est incapable d'adopter une démarche bipède sur plusieurs centaines de mètres comme le laisse supposer plusieurs traces laissées sur la neige par ce que l'on croit être le yeti. La présence d'un gros orteil sur le côté intérieur des empreintes de ses pas écarte aussi l'hypothèse de l'ours. Enfin, les descriptions du yeti laissent croire bien davantage à un primate qu'à un ursidé.

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>P<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>our d'autres, le yeti serait un singe anthropoïde encore inconnu, bipède comme le gibbon, qui s'apparenterait à l'orang-outan arboricole de Sumatra et Bornéo. Une sorte d'orang-outan terrestre. De nombreux témoins sembleraient rapprocher le yeti de l'orang-outan lorsqu'ils examinent les photos de primates qu'on leur montre.

    <span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>

    <span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>yeti1qs7.gif

    <span-texten></span-texten><span-texten></span-texten><span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>

    <p-titre1 align="justify"></p-titre1> <p-titre1></p-titre1>Le Yeh-teh… et les autres

     

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>L<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>a variété des hypothèses a conduit certains experts à reconnaître que le terme yeti est quelque peu réducteur. Les témoignages examinés sembleraient indiquer la présence de deux ou trois créatures distinctes.

    <p-leg align="justify"></p-leg> <p-leg></p-leg><span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>L<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>es Sherpas utilisent le mot chuti pour décrire un grand animal à toison roussâtre qui ressemblerait à un ours noir de la région du Solu (Népal). Le yeh-teh (meh-teh chez les Tibétains) serait l'animal à l'aspect humain, marchant debout, plus petit que le chuti, qui aurait été aperçu occasionnellement dans le Khumbu plus au nord. Le migo (migou ou migueu) rencontré dans la littérature tibétaine serait confondu avec le yeti mais référerait plutôt à une créature désignée homme sauvage dont l'aire de dispersion serait beaucoup plus vaste que celle du yeti.

     

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>S<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>elon Bernard Heuvelmans (1955), l'homme-des-neiges himalayen, auquel réfèrent les populations de l'Himalaya, pourrait recouvrir en réalité trois types distincts de primates. Le <span-texteg></span-texteg><span-texteg></span-texteg>petit yeti<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten> (yeh-teh ou meh-teh), de taille modeste, serait le plus célèbre et vivrait essentiellement au Népal, au Sikkim en dans l'Himalaya indien. Le <span-texteg></span-texteg><span-texteg></span-texteg>grand yeti<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten> mesurant plus de deux mètres, serait signalé le plus souvent dans le sud de la Chine et en Indochine. Enfin, l'<span-texteg></span-texteg><span-texteg></span-texteg>homme sauvage<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>, appartenant au genre Homo, se retrouverait sur une aire de dispersion beaucoup plus vaste couvrant presque toute l'Asie, depuis le caucase jusqu'à l'Indochine, incluant l'Hindu Kush, le Pamir, le Cachemire et la Mongolie.

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>L<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>es meilleures descriptions dont on dispose concerneraient le yeh-teh (petit yeti). Il s'agirait d'une créature humanoïde possédant une fourrure rousse, dont la taille se situerait entre 1,40 et 1,70 mètres, ayant une tête pointue, de longs bras et se déplaçant en position bipède sauf pour courir alors qu'il utiliserait ses quatre pattes. Son comportement se rapprocherait de celui d'un singe. Même s'il aurait été vu traversant les champs de neige du haut Himalaya, son habitat naturel serait les forêts de rhododendrons des hautes vallées. C'est à la lisière de ces forêts qu'il aurait été observé le plus souvent .

    <span-texten></span-texten><span-texten></span-texten> 

    <span-texten></span-texten><span-texten></span-texten><span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>

    <p-titre1 align="justify"></p-titre1> <p-titre1></p-titre1>Les preuves

     

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>L'<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>examen des faits présentés en preuve de l'existence du yeti conduit à un constat pour le moins mitigé. Le scalp de yeti conservé au monastère de Khumjung (Népal) s'est avéré être celui d'une chèvre sauvages que les Sherpas utilisaient pour évoquer le yeti dans certaines de leurs cérémonies religieuses. L<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>a main momifiée conservée au gompa de Pangboche (Népal) serait de l'avis de certains, une supercherie.

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>L<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>es poils d'un supposé yeti ont été étudié par un scientifique du Museum national d'histoire naturelle. Conclusion : ces poils auraient appartenu à un primate roux proche de l'orang-outan mais qui, de toute évidence, n'en était pas un. Des excréments de yeti auraient révélés la présence de parasites intestinaux inconnus jusqu'alors de la science, indiquant en même temps que l'animal qui était leur hôte était inconnu.

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>L<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>es traces de pas observées dans la neige, parfois sur plusieurs centaines de mètres, feraient preuve d'une démarche bipède. Elles indiqueraient souvent la présence de quatre doigts (ce qui étonne) dont un gros orteil.

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>E<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>n somme, il n'y a aucune évidence prouvant hors de tout doute l'existence du yeti. Il n'a jamais été photographié. Les experts ne s'entendent pas sur les empreintes de pas observées sur la neige. Les détracteurs du yeti font surtout valoir que ces traces pourraient être celles d'un ours une fois élargies et déformées par la fonte de la neige. Pour expliquer la posture relevée dont semblent témoigner certaines empreintes, certains ont même avancé que les ours de ces régions pouvaient marcher en plaçant les pieds arrières dans les traces laissées par les pieds avants, laissant ainsi croire à une démarche bipède. Une hypothèse tout de même un peu fantaisiste, convenons-en ! Saint-Thomas lui-même n'aurait sans doute jamais osé celle-ci.

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>O<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>n allègue aussi que les montagnes de l'Himalaya sont sillonnées depuis plusieurs décennies par de nombreuses expéditions alpines. Pourtant, les témoignages sont peu nombreux et toujours fragmentaires. Néanmoins, ceux qui y croient font valoir que le yeti peut difficilement être aperçu parce qu'il vit dans les coins les plus reculés et les plus sauvages de l'Himalaya où peu d'hommes osent s'aventurer. Hutchison ajoute que le yeti semblerait se déplacer surtout la nuit.

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>V<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>ivant dans un environnement gigantesque, subissant constamment les soubresauts d'une nature indomptable, les Sherpas auraient-ils trouvé dans le yeti, une explication à certains événements leur paraissant mystérieux en intégrant cette créature dans leur univers mental ? Que penser alors des Occidentaux qui ont suivi ses traces ? Tous des fumistes ? Et les photos d'empreintes de pas pour lesquelles on ne trouve aucune explication ?

    <span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>yetitraces.jpg

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>P<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>our l'ethnologue Marc Gaborieau, le yeti n'existe pas. Les Sherpas l'ont rendu populaire comme les Écossais l'ont fait avec leur monstre du Lock Ness. Qu'en est-il alors du mehteh (mitey) des Tibétains, du migoï des Bhoutanais, du tedmo des Zanskaris, du neeguyed des Sikkimais et du junglyman des populations musulmanes vivant dans la chaîne du Karakoram ? Des mots différents pour traduire une même réalité… celle de l'homme-des-neige.

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>Y<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>ves Coppens, professeur au Collège de France, préfère garder l'esprit ouvert. Il est encore très difficile de démêler les faits de la légende, fait-il remarquer. Nous connaissons aujourd'hui des animaux dont nous ignorions totalement l'existence il y a quelques dizaines d'années. Selon lui, rien ne s'oppose à l'existence d'un singe qui serait le dernier descendant du Gigantopithèque et qui aurait survécu en petites bandes dans les endroits les plus reculés. Mais cela reste à démontrer.

    <span-textep></span-textep><span-textep></span-textep>L<span-texten></span-texten><span-texten></span-texten>e mystère reste donc entier ! Un seul fait demeure certain : les Sherpas croient à l'existence du yeti… comme d'ailleurs les autres peuples vivant ailleurs, sur les versants du haut Himalaya


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  • LES DISPARITIONS

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    Entre 1945 et 1975, 37 avions, plus d'une cinquantaine de bateaux et même un sous-marin atomique, disparaissent tout aussi mystérieusement et sans qu'aucun débris ni corps n'ait été retrouvé. A l'exception du vol 19 en et le cargo Raifuku en 1925, les victimes n'envoient jamais le moindre S.O.S. mais, bien au contraire, affirment souvent peu avant le drame que leur traversée se déroule tout à fait normalement.

     

     1800 Le Pickering, un bateau américain
     1854 Le Bella un navire britannique qui faisait voile vers la Jamaïque.
     1866 Le Lotta un trois-mâts suédois.
     1868 Le Viego, un navire marchand espagnol.
     1872 La Mary Celeste, bien qu'elle n'ait pas été retrouvée dans le Triangle, mais entre les Açores et Gibraltar.
     1880 L'Atalanta, un navire-école britannique avec ses 290 élèves officiers et tout son équipage.
     1884 Le Miramon, une goélette italienne.
     1902 Le trois-mâts allemand la Freya abandonné par son équipage errait à la dérive. Des dégâts laissèrent supposer qu'il avait été pris dans une violente tempête. Pourtant, rien de la sorte n'avait été signalé dans la région.
     1918 Le Cyclops, un navire charbonnier. Aucun S.O.S. n'avait été envoyé et pourtant, il y avait une radio à bord.
     1925 Le message suivant a été envoyé par le Raifuku Maru un cargo japonais : “Danger like dagger now. Corne quick ! (Danger poignard. Au secours. Vite !) Qu'a voulu dire l'opérateur radio ?
     1938 Le vapeur l'Anglo Australien signala : ” Temps idéal. Tout va bien “, avant de pénétrer dans la zone et on ne l'a jamais revu.
     1945 Le vol 19, le cas le plus célèbre : La disparition de cinq bombardiers américains.
     1948 Le Star Tiger était un appareil britannique qui assurait la liaison Açores-Bermudes. Il disparut après avoir envoyé le message suivant : “Conditions météo excellentes. Arriverons à l'heure prévue.
     1948 Un Doublas DC 3 disparut entre Porto Rico et la Floride. Le pilote aurait transmis les informations suivantes : ” Nous approchons de l'aéroport… Nous ne sommes plus qu'à 80 km au sud… Nous apercevons les lumières de Miami… Tout va bien. Attendons les instructions pour l'atterrissage. La tour de contrôle de Miami répondit en vain. On ne retrouva jamais le DC 3, bien qu'il eût disparu près des côtes, là où la profondeur de l'eau n'atteint pas plus de 6 mètres.
     1950 Par une mer calme, un cargo costaricain disparut avec son équipage de 28 hommes. “Que s'est-il passé ? ” demande Adi Kent Thomas Jeffrey. Personne n'en a la moindre idée. Le mystère s'épaissit lorsque le professeur Wayne Meshejian déclara que le satellite météorologique de la National Océanographique Administration tombait systématiquement en panne chaque fois qu'il passait au-dessus du Triangle des Bermudes : “Une force que nous ne connaissons pas, précisa-t-il, empêche le passage des informations. Richard Winer fait remarquer, en effet, que, dans le Triangle, l'aiguille de la boussole n'indique pas le pôle Nord magnétique mais le pôle Nord réel.
     Entre 1950 et 1954 neuf cargos auraient disparu dans cette zone mystérieuse.
     1955 Le gouvernement japonais aurait chargé une équipe de savants de résoudre ce mystère. Conclusion : le navire expérimental Kaiyo Maru aurai disparut à son tour. En fait, il ne s'agit pas de neuf cargos, mais de neuf bateaux de pêche, de 62 à 192 t, dont on a perdu la trace entre 1949 et 1953'. Quant au Kaiyo Maru n° 5, il ne disparut pas en 1955. mais en 1952. Il y avait bien des chercheurs à bord, mais ils étudiaient la naissance d'un îlot volcanique. Enfin, les autorités japonaises n'ont jamais interdit l'accès de cette zone…
     1966 Le remorqueur de sauvetage Good News fait route de Porto Rico à Fort Lauderdale, lorsqu'il est entouré par un brouillard très épais et secoué par des eaux houleuses. Le compas et les instruments électriques commencent aussitôt à se détraquer. Pourtant, dès que le navire sort de cette brume énigmatique, le temps est clair, la mer est redevenue calme et les instruments fonctionnent à nouveau normalement.
     1972 Le pilote Chuck Wakely vole entre Bimini et Miami. Il croit voir que les ailes de son avion deviennent translucides. En quelques minutes, l'habitacle du pilote est inondé par une lueur étrange et l'appareil change de direction sans qu'il puisse intervenir. La lumière s'arrête et les instruments de bord de remettent aussitôt à fonctionner.
     1975 La vedette côtière Diligence se porte au secours d'un cargo en flammes lorsque sa radio s'éteint brutalement sans raison. L'équipage voit de mystérieuses lumières vertes tomber du ciel. L'enquête ultérieure ne peut, là non plus, donner aucune explication rationnelle à cette panne et à ces phénomènes étranges


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